QUOI

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/01/2019

Jean-Pierre Blanchard : 45 ans de combat contre la précarité:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les éditions Dualpha, toujours à la pointe du combat culturel, continuent leurs politiques éditoriales audacieuses qui bousculent plus que jamais le « prêt-à-penser » du conformisme intellectuel.

 

 

Ainsi, sont parus récemment plusieurs livres importants de Jean-Pierre Blanchard… Des réflexions et des témoignages exceptionnels pour comprendre notre époque terriblement anxiogène (crise économique, « dégagisme » politique, attentats islamistes, dérèglement climatique, etc.)…

 

 

 

L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne – Jean-Pierre Blanchard (éditions Dualpha, 160 p. – 21 euros)

 

Les multiples affrontements qui ont ensanglanté l’histoire de la planète depuis la Ire Guerre mondiale s’ordonnent presque tous autour du conflit central qui oppose partisans et adversaires de la modernité. Les adversaires de la modernité ne s’affichent pas comme tels. La grande révolte antioccidentale est donc d’abord une révolte antimoderne. Elle s’achève aujourd’hui avec l’islamisme, dernier mouvement de retour au passé, montrant que la forme holiste de refus de la modernité est un enjeu mondial du IIIe millénaire.

 

 

 

 

 

 

Martin Heidegger philosophe incorrect – Jean-Pierre Blanchard (éditions Dualpha, 222 p. – 25 euros)

 

Martin Heidegger ou l’introduction d’un socialisme national (de mode barrésien) dans la philosophie : nul ne songe à contester l’apport fondamental de Martin Heidegger dans le champ de la philosophe, s’inscrivant dans la lignée de la révolution conservatrice. En participant à la révolution conservatrice, en se posant comme guide spirituel, il n’a fait qu’enrichir la philosophie, la libérer des contraintes du monde moderne. Faire connaitre cette démarche, est donc une tâche urgente de libération.

 

 

 

 

 

 

 

Aux sources du national-populisme : Maurice Barrès et Georges Sorel – Jean-Pierre Blanchard (éditions Dualpha, 200 p. – 25 euros)

 

Au tournant du XXe siècle, Maurice Barrès et Georges Sorel ont travaillé à édifier une autre modernité ; s’opposant au monde moderne, ils ont constitué une argumentation novatrice qui trouve sa force dans la cohérence interne de leurs principes.

 

 

C’est avec Barrès et Sorel que se fait la synthèse du socialisme national : l’objectif de ce livre est de faire connaître la source de cette famille politique afin que l’homme du XXIe siècle puisse se libérer de l’univers glacé de notre décadente société dans l’espoir que s’ouvre un Nouvel Âge, nous permettant de redevenir maître de notre destin, sinon de notre avenir…

 

 

 

 

 

 

 

 

Mythes et races. Précis de sociologie identitaire – Jean-Pierre Blanchard, préface de Philippe Gautier (éditions Dualpha, 190 p. – 25 euros)

 

Ce livre est le diagnostique d’une épidémie qui continue de s’étendre, de s’aggraver avec le flot de migrants majoritairement musulmans. Cette étude psychologique montre qu’aucune société n’est égalitaire : des différences fondamentales existent entre individus, sexes, coutumes, races.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui est le Pasteur Blanchard ?

 

 

 

Depuis des années, le Pasteur Blanchard se dévoue corps et âmes pour soulager la misère en Île-de-France. De la Cité de refuge de l’Armée du Salut dans les années 70, à l’actuelle présidence de l’Action Sociale Populaire (ASP), en passant par les médiatiques « soupes de la Gare Saint-Lazare » dans les années 90, il aura été de tous les combats contre la précarité.

 

 

Le combat continue depuis 2006 par le biais de maraudes organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargie à la visite de personnes âgées et en 2011 à l’aide de familles de patriotes défavorisés.

 

 

Comment peut-on les aider ?

 

 

Par vos dons en argent CCP : 601 0275 Y 033 (délivrance de reçus fiscaux) ou matériels, duvets, couvertures, vêtements.

Contact :

 

 

Adresse postale : ASP BP7 91201 Athis-Mons Cedex

Téléphone : o6 74 03 18 15

Messagerie:  simonnot.fn@gmail.com

 

 

 
 

09:30 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

02/11/2018

Article de la Croix du 20/11/1996:

 

 

 

 

Article la Croix 1.png

 

 

 

Le Front national investit le social

Ils sont jumeaux, ils ont 35 ans et ils affirment sans ambage être des « purs produits de la génération Le Pen ». Ensemble ils ont fait leurs premières armes militantes dans les rangs du FN. Ensemble ils ont fait leur droit et se sont mis au service de l'appareil du parti d'extrême droite. Ensemble ils se sont fait élire conseillers régionaux d'île-de-France, l'un dans le Val-de-Marne, l'autre dans l'Essonne.

 

 

Philippe et Jacques Olivier sont aujourd'hui respectivement délégué général adjoint et délégué national aux campagnes. Ils sont, à ces titres, parmi les plus proches collaborateurs du délégué général du FN, Bruno Mégret.

 

 

Philippe organise les initiatives que prend son parti dans le champ social et son frère Jacques, chargé de la propagande, se charge de les populariser. Tous deux très fiers de leur dernière affiche sur laquelle on peut lire : « Les immigrés entrent, les emplois sortent, les salaires baissent, non au mondialisme. »

 

 

« Sympathie » dans la police

 

 

« Notre campagne prend encore plus de relief quand on sait que dans certaines entreprises on licencie et que le dernier acte des salariés français est de démonter les machines pour les expédier en Chine », se félicite Philippe Olivier.

 

 

Posément, il décrit les différentes phases de l'irruption du FN dans le champ syndical et social. D'abord les secteurs « naturels » : police, « où il est de notoriété publique que nous bénéficions d'un fort taux de sympathie », personnel pénitentiaire, transports publics. Le FN envisage ensuite de mettre sa logistique au service « des salariés des secteurs les plus touchés par l'immigration et les licenciements ». Selon Philippe Olivier, des « métallurgistes de l'est de la France » viennent ainsi lui demander de les mettre en contact avec d'autres en vue de créer une structure syndicale proche du Front...

 

 

Depuis un an, quatre syndicats FN ont été créés dans la police, le pénitentiaire et les transports (lire repères ci-contre). Celui apparu sous le nom de FN-RATP a été dissous avant de réapparaître sous l'appellation Force nationale transports en commun.

 

 

Assistance juridique aux associations

 

 

Dans l'enseignement, le MEN (Mouvement pour un enseignement national) envisage d'évoluer vers une structure syndicale d'ici un ou deux ans. « Du côté des parents d'élèves, nous incitons nos sympathisants à entrer dans les structures existantes ou bien nous leur fournirons l'assistance juridique pour former leurs propres associations », indique le FN.

 

 

Le parti d'extrême droite se défend de susciter la création de syndicats ou d'associations. Si ces événements ne lui échappent pas, il feint cependant de ne pas en être l'instigateur. « Notre parti ne donne pas des ordres, affirme Philippe Olivier. Si on avait dit aux personnels pénitentiaires ou de la police que nous ne voulions pas qu'ils créent leurs syndicats, ils l'auraient fait quand même. »

 

 

Symbole de l'activisme tous azimuts du FN dans le champ social, Jean-Marie Le Pen a lancé, lundi 4 novembre, les opérations de distribution de repas chauds en île-de-France sous la houlette du pasteur Blanchard. Passé par tous les mouvements d'extrême gauche dans les années 60-70, Jean-Pierre Blanchard, devenu pasteur d'une des nombreuses et très conservatrices Eglises protestantes américaines, pratique une charité fondée sur « la préférence nationale ».

 

 

Réorientation en faveur des classes populaires

 

 

Des syndicats à la soupe populaire en passant par les offices HLM, où le FN a aussi créé en direct sa propre association, « FN locataires », avec l'objectif d'être présent d'ici à trois ans dans les 600 offices HLM, le parti d'extrême droite entend donc fortement « occuper le terrain social », comme l'a rappelé en octobre Bruno Mégret.

 

 

Le délégué général du FN a fini par convaincre Jean-Marie Le Pen de la nécessité de réorienter le discours du FN en direction des classes populaires qui votent désormais majoritairement pour lui. Lors de son discours prononcé le 1er mai 1996 à Paris, le chef du Front national n'avait pas hésité à décerner un surprenant coup de chapeau au mouvement social : « Il convient de saluer ici la longue lutte des travailleurs et des syndicats pour plus de justice, plus de sécurité, plus de liberté dans le travail. » Une déclaration qu'il faut lire à la lumière de cet autre extrait de son discours : il y a un « complot mondialiste » à « tonalité maçonnique » qui vise à « détruire les nations » et à « transformer le système libéral en système communiste mondial ».

 

 

A la suite du mouvement de décembre 1995, Bruno Mégret déclarait aussi dans La Croix du 10 avril : « Je pense que s'il n'y avait pas eu l'encadrement artificiel des syndicats politisés, notre place aurait été à côté des manifestants. »

 

Resté sur le fond de ses propositions très inégalitaires (contre la progressivité de l'impôt, pour la suppression des différents régimes actuels de Sécurité sociale), le parti d'extrême droite continue inexorablement de faire porter à l'immigration la responsabilité de la crise économique.

 

 

 

Et vient de rentrer dans une opposition frontale avec les grands syndicats qualifiés de « bande des cinq ». « Si les tribunaux soutiennent la logique liberticide, cela ne fera que retarder l'explosion générale », prévient Philippe Olivier en défendant les syndicats issus du FN. Le parti de J.-M. Le Pen sait désormais qu'il joue son avenir sur le terrain social.

 

 

 

UNE CASCADE DE PROCES

 

 

 

La semaine sera chaude pour les syndicats du FN traînés devant les tribunaux par d'autres organisations qui leur contestent tout caractère syndical. Dans d'autres cas, ce sont les syndicats FN qui se portent en justice.

 

 

 

Mardi 19 novembre. Audience devant le tribunal de Montpellier. Plusieurs syndicats, dont la FSU, ont introduit une action en justice visant à contester le caractère syndical du Front national pénitentiaire.

 

 

 

Jeudi 21 novembre. Le tribunal d'Evry, saisi par la FASP et la CGT-police, se penchera sur la légalité du Front national de la police.

 

 

 

 

Lundi 25 novembre. Prévue lundi 18 novembre, l'audience du tribunal de Paris qui devait se prononcer sur le recours de Force nationale transport pour faire reconnaître juridiquement sa représentativité syndicale a été reportée d'une semaine à la demande de la RATP.

 

 

 

MARTINAT Philippe
 
 
 
 
 

Article la Croix 2.jpg

 

10:10 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

18/05/2018

Le holisme comme réponse au monde moderne:

 

 

 

L'Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne.jpg

 

Georges Feltin-Tracol

 

 

 

Du grec holos, « entier », le holisme est un terme inventé en 1926 par le général Jan Christiaan Smuts, Premier ministre d’Afrique du Sud, pour désigner un ensemble supérieur à la somme de ses parties. L’écrivain britannique Arthur Koestler vulgarisa la notion dans Le cheval dans la locomotive(1967) et Janus(1978). L’anthropologue français Louis Dumont s’y référait déjà en 1966 dans Homo hierarchicus.

 

 

Bien connu pour son action permanente envers les plus démunis des nôtres, le pasteur Jean-Pierre Blanchard reprend à son compte le concept dans son nouvel essai L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne(Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », préface de Patrick Gofman, 2017, 156 p., 21 €). Il y développe une thèse qui risque d’agacer tous ceux qui gardent un mur de Berlin dans leur tête.

 

 

Si le monde moderne se caractérise par le triomphe de l’individu et l’extension illimitée de ses droits considérés comme des désirs inaliénables à assouvir, l’univers traditionnel préfère accorder la primauté au collectif, au groupe, à la communauté. Certes, chacune de ces visions du monde antagonistes comporte une part de l’autre. La domination de la Modernité demeure toutefois écrasante, d’où des réactions parfois violentes. Ainsi le pasteur Blanchard voit-il dans la longue révolte des paysans mexicains entre 1911 et 1929 la première manifestation du holisme. Ensuite surgiront tour à tour les révolutions communiste, fasciste et nationale-socialiste. L’auteur insiste longuement sur le paradoxe bolchevique : le progressisme revendiqué se transforma en un conservatoire des traditions nationales et populaires. Le communisme réel est en fait un holisme contrarié par le matérialisme historique. On sait maintenant que la République populaire démocratique de Corée a une société plus communautaire, plus holiste, que cet agrégat bancal d’atomes individualistes déréglés qu’est le Canada.

 

 

 

Aujourd’hui, la vision holistique des rapports collectifs humains prend la forme de l’idéologie islamiste. Le choc frontal entre la modernité occidentale et cet autreholisme est brutal. L’incantation lacrymale et victimaire aux droits de l’homme, au « vivre ensemble » et à l’individu-tyran n’écartera pas la menace islamiste; elle lafortifiera au contraire. La civilisation européenne ne survivra que si elle renoue avec « la transcendance, ce retour qui combat le monde occidental bourgeois issu de la philosophie des Lumières [qui] offre de nouvelles perspectives pour l’avenir (p. 156) », un avenir holistique, communautaire et organique pour les peuples autochtones d’Europe.

 

 

Bonjour chez vous !

 

 

 • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°76, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 avril 2018.

 

 

 

 

10:38 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2018

Réponse tardive à Agora Vox :

 

 

 

Au FN, les SDF ont tout intérêt à être... « blancs européens »

 

 

 

 

 

 

 

la "maraude" à SDF dont il parle n'est pas la sienne. C'est celle du Pasteur Jean-Pierre Blanchard. Un autre beau cas d'espèce, car le pasteur est évidemment lui aussi... du FN. Une photo sans ambiguité le démontre : l'homme aux rouflaquettes (à l'époque il n'en a pas encore) y serre la main de Jean-Marie, le père de celle qui commande des études d'économies de notre visiteur du soir de SDF blancs. Le social, vu par le FN, ça donne... un tri sélectif : lors de la création de l’association, notre première orientation a été de venir en aide aux patriotes défavorisés des communes de mon secteur géographique." Les "patriotes" pourraient être aidés, les autres... on ne sait pas, pour ne pas être méchant. Chez notre pasteur, toutes les brebis "défavorisées" ne sont donc pas égales ; seules les blanches comptent. Vous qui pensiez que l'aide sociale était entière et ne s'arrêtait pas aux opinions politiques, c'est raté. Ce n'est pas le SAMU (sociail), ici ! Pour le pasteur trieur, pas de problèmes : il est devenu depuis secrétaire général du FN. Logique(1), il en était un pilier depuis longtemps comme il le dit lui-même : "le climat de haine au moment de la scission du FN. Certes je penchais pour Mégret, mais je n’ai jamais été compromis dans aucun complot. Je n’ai jamais été membre du MNR. Depuis mon licenciement du « Paquebot », je m’en tiens à une stricte neutralité. En 2002, j’ai envoyé la même lettre de soutien aux deux candidats. Cela a été terrible pour moi de voir des amis de longue date ne plus me parler, pire, me traiter de félon, alors que j’ai failli sombrer. J’ai été à deux doigts de devenir SDF. J’en ai été profondément marqué." Que faisait un pasteur dans le "paquebot", et sa dérive financière, réglée par un imprimeur (Fernand Le Rachinel) qui a fini par se rertourner contre son capitaine, c'est une autre histoire (un pasteur salarié du FN(2) et permanent, donc, comme l'indique l'Express du 3 octobre 2007 ?) : en tout cas, il ne semble pas qu'à cette époque il ait été pasteur à bord. En fait, notre si bon pasteur qui trie les bonnes brebis des mauvaises ne nous dit pas tout : il a un sacré passé derrière lui. Car son curriculum fourni benoîtement par ses propres amis, mérite amplement d'être illustré.

 

 

 

 

 

 

Selon lui-même, le traumatisme reçu sur la tête c'est celui de mai 68 :"dans les années 1970, les errements idéologiques de sa génération le pousseront au festival de l'île de Wight, dans les rangs de la Ligue communiste d'Alain Krivine, puis dans l'aile situationniste des Maoïstes (keske c'est ???), pour finir dans les fêtes de Lutte ouvrière." Il me fait penser à un gars de chez Agoravox qui a raconté plusieurs fois ici "son" île de Wight (ou il s'était endormi pour Hendrix). Sur son propre blog, le pasteur indique qu'il n'est pas resté en usine car "le travail en usine me déplaisait" (et écrit deux lignes plus loin être devenu plus tard un "ouvrier modèle")C'est pourquoi il a fait... l'armée : "je signais un contrat d'apprenti garçon de restaurant au Grand Balcon, l'hôtel le plus huppé de Mazamet. Mon engagement lors des événements de 68 inquiéta ma famille. Mon père, militaire de carrière, pensa qu'il n'y avait rien de plus sûr que l'armée. Je signais à Toulouse en septembre de la même année un contrat de trois ans dans l'armée de l'air." Pas mal, comme parcours : restait plus qu'à faire un tour de plus pour passer de l'extrême gauche à l'extrême droite (son père était en fait gendarme). Pas tout de suite, d'abord il lui faut d'abord quitter l'armée :"l'armée, ne sachant que faire de moi, se souvint que j'avais été garçon de restaurant et m'envoya au mess des officiers en plein cœur de la forêt noire en Allemagne à Hornisgrinde. Ce fût un véritable cauchemar où j’étais isolé dans une petite station couverte de neige pendant plus de six mois de l'année. Insupportable à un tel point que comme on le dit familièrement, je "pétais les plombs" au point de me faire expulser de l'armée. De retour à la maison, ce fut la grande révolte". Notre futur pasteur n'aimait pas les oppressants sapins, ce devait être ça. Mais voyons de quelle "révolte" il s'agît...

 

 

 

 

 

Car juste après l'épisode de Wight, notre militaire sapinophobe découvre la foi (c'est souvent une révélation, les religions révélées !) en se retrouvant d'abord "animateur" de l'Armée du Salut à Paris dans le 13e... pour se retrouver, toujours selon ses propres dires, "pasteur dans le 15e", après "un stage pastoral" et une "ordination au Saint Ministère" (ce qui parait expéditif(3), mais bon, les autorités religieuses peuvent le vérifier, je suppose, on leur fait confiance). Dans le XVeme, il y a effectivement trois lieux de culte : l"Eglise luthérienne de la Résurrection l'Église luthérienne du synode du Missouri et le Foyer de Grenelle. C'est alors qu'il devient le "chapelain" de... Jany LePen, qui est protestante, elle aussi (née Jeannine Marie Louise Paschos, et c'est aussi la présidente de SOS Enfants d'Irak). Un chapelain, c'est, rappelons la définition quelqu'un "chargé d'une chapelle ou d'une "paroisse personnelle" : maison noble, communauté linguistique, école, mouvement, unité militaire, etc. Il ne tient pas de registre et n'administre pas de territoire géographiquement déterminé, sa communauté se limitant aux fidèles qu'il rassemble". Chapelain de paquebot, alors, disons.... les chapelains étant aussi, "les officiers ecclésiastiques de la maison du roi et des princes, qui servent à leurs chapelles" : voilà notre homme servant un prince, ou une princesse, donc. Appelons-celle-ci Jany, alors. Et lui, ratichon, ce qui est beaucoup plus drôle : il n'y a pas que Jean-Marie Le Pen à dénicher de vieilles expressions françaises, mince !

 

 

 

"Ratichon" a fait un autre aveu dans son blog, on l'a vu : "deux mois plus tard, j'étais à l'Isle de Whight, avant de vivre toutes les dérives de ma génération" affirme-t-il, ce qui laisse les paris assez ouverts : cannabis ou coke (4)? Partouzes ou sexualité de groupe(5) ? Champignons ou alcool(6) ? On n'en saura pas plus, mais depuis plus de 40 ans, notre homme ne travaille donc pas, en tout cas(7). Pas à l'usine, en tout cas. Pasteur n'est pas vraiment un métier, à bien regarder. Curé non plus, mais le premier n'est pas obligé de faire croire à tout le monde qu'il ne couche pas avec sa bonne. Le pasteur est marié. Une rente, alors, disent les mauvaises langues. Signalons qu'aujourd'hui, pour être Pasteur, c'est un peu plus... long : il faut, je cite,"être titulaire d’un master pro (5 ans d’études) en théologie protestante délivré par l’Institut protestant de théologie (Paris-Montpellier) ou d’un diplôme reconnu équivalent. Il faut avoir l’autorisation de la Commission des ministères (CDM) pour entrer en proposanat (période probatoire en pleine responsabilité sur un poste). Ce proposant dure deux ans et comporte 3 sessions d’une semaine regroupant les proposants pour un temps de formation". Question salaire, il vaut mieux être protestant que catholique en tout cas : "dans l’Uepal(L'Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine, réunies en 2006), un pasteur débutant touche 1432, 65 euros net par mois. Après 30 ans de service, il touche 2318,75 euros."(8) C'est en effet toujours mleux que mendier comme un roumain ou être SDF (même blanc )

 

 

 

Oui, le curé-chapelain, aujourd'hui "responsable des actions sociales au sein du cabinet du secrétaire général" (sa patronne, la vice-présidente chargée des Affaires Sociales du FN s'appelant Marie-Christine Arnautu(9)), est un monsieur à qui on se confesse, où à qui on se confie, donc : il doit en savoir, notre bonhomme, me direz-vous. Oui, et c'est bien ce qui explique sa... longévité dans un parti qui n'a pas toujours digéré la cission Mégrétiste dont il a fait partie... Le confident donc de la première dame du parti, décrite ainsi dans Le Point : "Nous sommes chez M. et Mme Le Pen, à Rueil-Malmaison. Depuis qu'il est remarié avec Jany, le président du Front national a en effet quitté son viril castel de Saint-Cloud, n'y gardant que ses bureaux, pour partager le coquet domicile de sa femme. Un petit paradis, à dix minutes de la Défense, que Jany Le Pen, qui aime à se décrire comme une « femme au foyer », rechigne à quitter - on la comprend - pour se lancer dans l'arène politique". Une dame dont le pasteur ne tarit pas d'éloges, et qui a, disons, de drôles d'opinion sur la plèbe qu'elle ne rencontre jamais, tant elle a des habitudes disons i-un tantinet "bourgeoises" : "ce serait en tout cas un vrai bouleversement dans la vie de cette lève-tard, dont les journées sont rythmées par ses séances de gym, le coiffeur et les dîners en ville. Il y a quinze jours, l'apprentie politicienne prenait son premier bain de foule à la fête Bleu-blanc-rouge. Cette bourgeoise à la chevelure auburn y fut un peu déroutée par le public « lumpen » du FN. « Les braves gens du Front, quand je les embrasse, j'oublie complètement qu'ils sont moches », lâche- t-elle ingénument". Moches, comme les SDF du tract de la fille de son nouveau mari ? Il est vrai aussi que Jany s'est trouvé un deuxième ratichon : un grand défenseur des pygmées. Durant toute la balade, note le journal, la dame s'est baladée en arborant "un T-shirt avec les initiales du LPDR, le parti libéral démocrate de Russie de l'ultra-nationaliste Vladimir Jirinosvki". Avec eux , c'est extrèmes-droites de tous les pays, unissez-vous ?

 

 

Réponses :

 

 

(1) Depuis 2005 je ne fais plus de politique,pour autant je reste fidèle à mes idées et voterais Marine aux présidentielles.

 

 

 

(2) Mais au banc de mon synode et du protestantisme je me suis tourné vers Jean-Marie Le Pen, mauvaise idée 3 ans plus tard je me retrouvais à la rue suite à la crise mégrétiste.

 

 

 

(3) Qui vous a fait Pape, pour décider ce qu’un synode doit faire pour ordonner ces pasteurs (voir article ci-joint).

 

 

 

 

(4) non

 

 

(5) non

 

 

(6) non, en fait j’étais Sorélien sans le savoir, ce qui choque mes amis, déjà à l’époque , je pouvais m’appliquer la maxime de mon cher Péguy «  la révolution sera morale, ou ne sera pas »

 

 

 

(7) J’ai travaillé jusqu'à 62 ans, ma retraite est fort modeste puisque je ne suis pas imposable,combien gagne un journaliste ?

 

 

(8) Les salaires dont vous parlez, concernent l’Alsace Lorraine encore sous le concordat, pas le reste de la France.

 

 

 

(9) Je salue mon amie Marie-Christine Arnautu,femme exemplaire de notre famille politique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

08:59 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

08/09/2017

La base nautique de Jablines:

 

 

 

Base nautique Jablines 1.jpg

 

 

 

 

 

Ayant exercé pendant de nombreuses années la profession d'éducateur, bien souvent en internat, il m'arrivait régulièrement d'amener des groupes de résidents à la base nautique de Jablines (Seine et Marne), c'était une journée de baignades, marche à pied, pique nique, un lieu idéal pour une équipée campagnarde.

 

 

 

 

 

Cela va faire prés de quinze ans, à l'époque où je distribuais les soupes à St Lazare, que j'avais pendant la période d'été programmé pour nos SDF des sorties à la base nautique. Pour la journée nous louions un car Suzanne. Depuis tout ce temps il reste le souvenir de parties de pétanques homériques, des débats à la dialectique passionnée, il nous fallait le jour pour refaire le monde, de toutes les sorties c’est la dernière qui m’a le plus marqué. Le car était bondé. Ce fut un moment de chants et de rires, jusqu'à la touche finale lors du retour sur St Cloud, où là, avant que la vie nous sépare définitivement, ils se mirent tous à chanter à tue tête " Adieu Monsieur le Pasteur, nous ne t'oublierons jamais" intense moment de joie, et de partage, avant que la destinée nous happe vers d'autres rivages.

 

 

 

 

 

                                                Pasteur Blanchard

 

 

 

Base nautique Jablines 2.jpg

 

09:41 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

01/09/2017

BRÊVE HISTOIRE DE MAZAMET (3).

 

 

Mazamet.JPG

 

 

Une place textile en pleine expansion a besoin de plus en plus de laine. En Argentine, les peaux de moutons pourrissent sur place. Un mazamétain installé près du Rio Plata organise des expéditions vers sa ville natale. Les usines de fabrication textile se dotent d'une annexe pour traiter les peaux. Un nouveau procédé permet de récupérer la laine sans abîmer le cuir. Des usines spécialisées dans le délainage sont construites, d'autres se reconvertissent dans cette activité plus lucrative que le textile. La vallée de l'Arnette devient " la route des usines", des mégisseries apparaissent pour traiter le cuir.

 


 
La petite ville enclavée est devenue aux mains des industriels protestants une championne du commerce international. Elle va le rester de 1880 à 1980. Le développement des échanges provoque l'installation d'usines de plus en plus haut dans la vallée de l'Arnette et d'autres ouvriers arrivent des hameaux et des métairies de la montagne. Salariés dans l'industrie du délainage, ils sont aussi paysans. C’est un milieu traditionaliste encadré par l'église catholique. Ils vont rendre la famille Reille  toute puissante au point d'imposer sa devise sur la façade de la mairie de Saint-Amans Valtoret.

 

 

Le champion des protestants, Edouard Barbey (1831-1905), petit fils de pasteur, fils d'industriel deviendra bien maire de Mazamet et sénateur mais échouera sans cesse aux législatives contre le baron Reille. Nous retrouvons le paradoxe d'un patronat plus à gauche que les ouvriers. Mais, est-ce vraiment un paradoxe ?  Et qu'en est-il aujourd'hui ? 

 

 

 

La fin du XX siècle sonne le déclin de l'industrie du délainage, la prospérité de la ville s'écroule et le chômage s'installe.

 

 

 

 

Pasteur  Blanchard

 

09:32 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2017

BRÊVE HISTOIRE DE MAZAMET (2).

 

 

 

 

 

Au XVI ème siècle, Mazamet était une simple bourgade qui vivait de l'artisanat du textile. Ce petit peuple d'artisans et de marchands circulait pour vendre sa production. Côtoyant des prédicateurs calvinistes, il est peu à peu gagné aux idées de la réforme. Le protestantisme s'installe dans la cité.


 
Mazamet étant loin du pouvoir royal, les protestants jouissent d'une certaine autonomie. De plus, les mesures qui les excluent de diverses charges ne font que fortifier leur investissement dans l'industrie textile. La ville ne connaîtra pas la répression qui va s'abattre sur les Cévennes. Et après une période de relative tolérance, en 1787 la liberté religieuse est reconnue.

 

Tout au long du XVIII ème siècle, la fabrication locale mérite la flatteuse réputation acquise dès 1708. Il sera même dit qu'on y travaille "à la perfection". Le progrès technologique s'accélérant, en 1780 l'intendant du Languedoc Ballainvilliers affirme, "la ville de Mazamet possède une des plus florissantes manufactures de la province". Par le démarchage de ses représentants, Mazamet élargit  ses filières et s'implante sur les marchés de Paris et Londres.


 
Maintenant, le travail va se concentrer dans les usines.  Il n'y a pas besoin de moteurs à vapeur, ni de charbon coûteux, l'eau de l'Arnette suffit pour actionner les nombreuses machines hydrauliques. Pierre Olombel, son gendre Houlés, puis le gendre de celui-ci Cormouls, tous protestants se trouvent à la tête du mouvement, suivis par de nombreux autres.

 

En 1851, la nouvelle industrie de délainage prend son essor. A cette époque, la ville compte dix mille habitants, sept mille dans l'agglomération et trois mille dans la montagne. Les protestants représentent 31%. Cette proportion ira en décroissant avec l'arrivée d'une main d'œuvre catholique, attirée par le travail dans les usines. Mais, 84% des grands patrons restent de religion réformée comme 80% des petits patrons et 60% des cadres. Les mariages mixtes sont rares et ces différences sociales expliquent que la majorité des domestiques dans les familles protestantes, sont des catholiques.

 

 

A suivre...

 
 

08:50 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

11/08/2017

BRÊVE HISTOIRE DE MAZAMET (1).

 

 

 

 

C’est au pied du versant nord de la Montagne noire, loin des ports, que Mazamet est tapie. De tout temps, la ville a été mal desservie par les routes. Et le chemin de fer ne fit son apparition que très tardivement.


 
Malgré ses désavantages, à partir du XIX ème siècle, Mazamet s'enrichit et étend ses relations  avec le monde entier. En effet, elle importe d'Argentine, d'Uruguay, du Chili, d'Afrique-du-sud, d'Australie, de Nouvelle Zélande des peaux de moutons qu'elle transforme en cuir et en laine pour les exporter vers l'Angleterre, l'Italie et jusqu'aux Etats-Unis.  Au coeur de cette extraordinaire aventure industrielle, nous trouvons la bourgeoisie protestante de la cité.


 
Paradoxalement, ce patronat avait des convictions "républicaines" et votait à gauche alors que la majorité des ouvriers d'origine catholique votaient pour la droite cléricale et "réactionnaire". Le baron Reille qui avait des liens avec la hiérarchie catholique était le candidat des classes populaires. Grâce à leur vote massif en sa faveur, il remportait toutes les élections. Pendant des générations, de père en fils ou d'oncle à neveu, les Reille furent élus députés, presque sans interruption, de 1869 à 1958.

 

 

Des patrons plus à gauche que leurs ouvriers, une ville enclavée devenant l'avant-garde du dynamisme industriel, une situation unique et autant de questions que nous aborderons dans le prochain article.     

 

A suivre...   

 

09:47 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2017

Encyclopédie Wikimonde:

 

 

Le contenu des articles engage uniquement la responsabilité de leurs auteurs (visibles dans l'historique).

 

 



Vous pouvez modifier l'article pour l'améliorer directement ou retirer ce bandeau si l'article vous semble correct (en supprimant la ligne {{Article importé}}). Si l'article est trop problématique, il peut être supprimé en retirant tout son texte et en expliquant le motif dans la zone « Résumé » de la page de modification.

Jean-Pierre Blanchard
 
 
Encyclopédie Wikimonde.jpg
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Naissance 10 juillet 1950(67 ans)
Canet, Aude, France
Nationalité Française
Profession
Activité principale
Dirigeant associatif
Autres activités
Proche du Front national

Jean-Pierre Blanchard est un pasteur protestant, essayiste et militant nationaliste français né le 10 juillet 1950.

Biographie

 

 

Jean-Pierre Blanchard naît en 1950, à Canet, entre Corbières et Minervois. Après avoir travaillé à la chaîne dans une usine de Mazamet en 1964, il est successivement bénévole dans une MJC puis, en 1978, animateur salarié à la Cité du refuge, Paris XIII, sous la tutelle de l'Armée du salut. En 1986, il devient éducateur spécialisé.

 

 

 

Ordonné Vicaire de la paroisse protestante Saint Sauveur, à Paris XV, en 1990, il devient en 1992 Pasteur de l'Église Évangélique Luthérienne.

 

 

En 1995, il fonde l'association Entraide nationale.

 

 

 

En 1996, il participe au lancement des opérations Soupes de Nuit à Saint-Lazare, qui dureront jusqu'en 1999, connues sous le nom de « soupe au cochon », visant à exclure les personnes de confession musulmane[1], dont le caractère discriminatoire est établi [2].

 

 

 

En 2004, il devient aumônier d'Identité Protestante, puis missionnaire de l'Église Luthérienne Confessionnelle pour la France.

 

 

Le pasteur Blanchard fonde en 2005 l'Action sociale populaire (ASP), association caritative, proche du front national [3], dont il devient le président. Depuis septembre 2007, le pasteur Blanchard organise en Île-de-France des maraudes et distribue de la nourriture et des vêtements aux sans-abris.

 

 

 

Mise en place en 2010 d'équipes de visiteurs pour les personnes âgés.

 

 

 

Le samedi 19 janvier 2013 s'est déroulée, à Athis-Mons, l'Assemblée générale constitutive de l'association Identité Luthérienne, quʼil préside.

 

 

 

 

En 2015 il fête les 20 ans de sa nomination, comme responsable du social au FN, en présence de Jean-Marie et Jany Le Pen, et Bruno Gollnisch.

 

 

 

Il se revendique du nationalisme[4].

 

Œuvres

 

       " L'homme espoir" suivi"viure" ( poèmes)"éditions occitane en exil" 1975

  • Martin Heidegger philosophe incorrect, L'Æncre, 1997
  • Aux sources du national-populisme, L'Æncre, 1998
  • Heidegger, Pardès, 2000
  • La faim justifie les moyens, Déterna, 2000
  • Mythes et Races, Déterna, 2000
  • Jalons du protestantisme, Malpertuis, 2001
  • Le FN et le Social : le pasteur Blanchard en maraude avec ceux du Front, Déterna, 2012

 

Préfaces

 

 

  • Philippe Gautier, La Germanophobie, Paris, Déterna, coll. « Politiquement incorrect », 1999 (réimpr. 2006), 283 p. (ISBN 2-913044-20-4, notice BnF no FRBNF37193303)

 

Bibliographie

 

 

  • Sophie Coignard, Marie-Thérèse Guichard, Les Bonnes Fréquentations - Histoire secrète des réseaux, Grasset, Paris, 1997.
  • Michaël Darmon, Romain Rosso, L'après Le Pen : enquête dans les coulisses du Front national, Seuil, 1998, 270 p. (ISBN 978-2020307390) p. 66 et suiv.
  • Fiammetta Venner, Extrême France, Grasset, 2006, 526 p. (ISBN 978-2246666097) [EPUB] emplacement 2933 et note 11 emplacement 3505 sur 11217.

Notes et références

 

 

  1. Aller « Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale, de 1945 à nos jours », Jacques Leclercq, L'Harmattan, 2008, page 69.
  2. Aller http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldActio...
  3. Aller http://www.lhebdoduvendredi.com/article/14259/le_pasteur_...
  4. Aller Jean-Pierre Blanchard, Aux sources du national-populisme, L'Æncre, 1998, p. 8.

Liens externe

 

 

 

 Lua dans Module:Suivi_des_biographies à la ligne 163 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

08:29 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (0)

17/03/2017

Réponse tardive à Agora Vox :

 

 

 

Agora vox.png

 

 

 

Au FN, les SDF ont tout intérêt à être... « blancs européens »

 

Agora 1.jpg

 

 

 

 

la "maraude" à SDF dont il parle n'est pas la sienne. C'est celle du Pasteur Jean-Pierre Blanchard. Un autre beau cas d'espèce, car le pasteur est évidemment lui aussi... du FN. Une photo sans ambiguité le démontre : l'homme aux rouflaquettes (à l'époque il n'en a pas encore) y serre la main de Jean-Marie, le père de celle qui commande des études d'économies de notre visiteur du soir de SDF blancs. Le social, vu par le FN, ça donne... un tri sélectif : lors de la création de l’association, notre première orientation a été de venir en aide aux patriotes défavorisés des communes de mon secteur géographique." Les "patriotes" pourraient être aidés, les autres... on ne sait pas, pour ne pas être méchant. Chez notre pasteur, toutes les brebis "défavorisées" ne sont donc pas égales ; seules les blanches comptent. Vous qui pensiez que l'aide sociale était entière et ne s'arrêtait pas aux opinions politiques, c'est raté. Ce n'est pas le SAMU (sociail), ici ! Pour le pasteur trieur, pas de problèmes : il est devenu depuis secrétaire général du FN. Logique(1), il en était un pilier depuis longtemps comme il le dit lui-même : "le climat de haine au moment de la scission du FN. Certes je penchais pour Mégret, mais je n’ai jamais été compromis dans aucun complot. Je n’ai jamais été membre du MNR. Depuis mon licenciement du « Paquebot », je m’en tiens à une stricte neutralité. En 2002, j’ai envoyé la même lettre de soutien aux deux candidats. Cela a été terrible pour moi de voir des amis de longue date ne plus me parler, pire, me traiter de félon, alors que j’ai failli sombrer. J’ai été à deux doigts de devenir SDF. J’en ai été profondément marqué." Que faisait un pasteur dans le "paquebot", et sa dérive financière, réglée par un imprimeur (Fernand Le Rachinel) qui a fini par se rertourner contre son capitaine, c'est une autre histoire (un pasteur salarié du FN(2) et permanent, donc, comme l'indique l'Express du 3 octobre 2007 ?) : en tout cas, il ne semble pas qu'à cette époque il ait été pasteur à bord. En fait, notre si bon pasteur qui trie les bonnes brebis des mauvaises ne nous dit pas tout : il a un sacré passé derrière lui. Car son curriculum fourni benoîtement par ses propres amis, mérite amplement d'être illustré.

 

Agora 2.jpg

 

 

 

Selon lui-même, le traumatisme reçu sur la tête c'est celui de mai 68 :"dans les années 1970, les errements idéologiques de sa génération le pousseront au festival de l'île de Wight, dans les rangs de la Ligue communiste d'Alain Krivine, puis dans l'aile situationniste des Maoïstes (keske c'est ???), pour finir dans les fêtes de Lutte ouvrière." Il me fait penser à un gars de chez Agoravox qui a raconté plusieurs fois ici "son" île de Wight (ou il s'était endormi pour Hendrix). Sur son propre blog, le pasteur indique qu'il n'est pas resté en usine car "le travail en usine me déplaisait" (et écrit deux lignes plus loin être devenu plus tard un "ouvrier modèle"). C'est pourquoi il a fait... l'armée : "je signais un contrat d'apprenti garçon de restaurant au Grand Balcon, l'hôtel le plus huppé de Mazamet. Mon engagement lors des événements de 68 inquiéta ma famille. Mon père, militaire de carrière, pensa qu'il n'y avait rien de plus sûr que l'armée. Je signais à Toulouse en septembre de la même année un contrat de trois ans dans l'armée de l'air." Pas mal, comme parcours : restait plus qu'à faire un tour de plus pour passer de l'extrême gauche à l'extrême droite (son père était en fait gendarme). Pas tout de suite, d'abord il lui faut d'abord quitter l'armée :"l'armée, ne sachant que faire de moi, se souvint que j'avais été garçon de restaurant et m'envoya au mess des officiers en plein cœur de la forêt noire en Allemagne à Hornisgrinde. Ce fût un véritable cauchemar où j’étais isolé dans une petite station couverte de neige pendant plus de six mois de l'année. Insupportable à un tel point que comme on le dit familièrement, je "pétais les plombs" au point de me faire expulser de l'armée. De retour à la maison, ce fut la grande révolte". Notre futur pasteur n'aimait pas les oppressants sapins, ce devait être ça. Mais voyons de quelle "révolte" il s'agît...

 

Agora 3.jpg

 

 

 

Car juste après l'épisode de Wight, notre militaire sapinophobe découvre la foi (c'est souvent une révélation, les religions révélées !) en se retrouvant d'abord "animateur" de l'Armée du Salut à Paris dans le 13e... pour se retrouver, toujours selon ses propres dires, "pasteur dans le 15e", après "un stage pastoral" et une "ordination au Saint Ministère" (ce qui parait expéditif(3), mais bon, les autorités religieuses peuvent le vérifier, je suppose, on leur fait confiance). Dans le XVeme, il y a effectivement trois lieux de culte : l"Eglise luthérienne de la Résurrection l'Église luthérienne du synode du Missouri et le Foyer de Grenelle. C'est alors qu'il devient le "chapelain" de... Jany LePen, qui est protestante, elle aussi (née Jeannine Marie Louise Paschos, et c'est aussi la présidente de SOS Enfants d'Irak). Un chapelain, c'est, rappelons la définition quelqu'un "chargé d'une chapelle ou d'une "paroisse personnelle" : maison noble, communauté linguistique, école, mouvement, unité militaire, etc. Il ne tient pas de registre et n'administre pas de territoire géographiquement déterminé, sa communauté se limitant aux fidèles qu'il rassemble". Chapelain de paquebot, alors, disons.... les chapelains étant aussi, "les officiers ecclésiastiques de la maison du roi et des princes, qui servent à leurs chapelles" : voilà notre homme servant un prince, ou une princesse, donc. Appelons-celle-ci Jany, alors. Et lui, ratichon, ce qui est beaucoup plus drôle : il n'y a pas que Jean-Marie Le Pen à dénicher de vieilles expressions françaises, mince !

 

 

Boutin.jpg

 

 

 

 

 

"Ratichon" a fait un autre aveu dans son blog, on l'a vu : "deux mois plus tard, j'étais à l'Isle de Whight, avant de vivre toutes les dérives de ma génération" affirme-t-il, ce qui laisse les paris assez ouverts : cannabis ou coke (4)? Partouzes ou sexualité de groupe(5) ? Champignons ou alcool(6) ? On n'en saura pas plus, mais depuis plus de 40 ans, notre homme ne travaille donc pas, en tout cas(7). Pas à l'usine, en tout cas. Pasteur n'est pas vraiment un métier, à bien regarder. Curé non plus, mais le premier n'est pas obligé de faire croire à tout le monde qu'il ne couche pas avec sa bonne. Le pasteur est marié. Une rente, alors, disent les mauvaises langues. Signalons qu'aujourd'hui, pour être Pasteur, c'est un peu plus... long : il faut, je cite,"être titulaire d’un master pro (5 ans d’études) en théologie protestante délivré par l’Institut protestant de théologie (Paris-Montpellier) ou d’un diplôme reconnu équivalent. Il faut avoir l’autorisation de la Commission des ministères (CDM) pour entrer en proposanat (période probatoire en pleine responsabilité sur un poste). Ce proposant dure deux ans et comporte 3 sessions d’une semaine regroupant les proposants pour un temps de formation". Question salaire, il vaut mieux être protestant que catholique en tout cas : "dans l’Uepal(L'Union des Églises protestantes d'Alsace et de Lorraine, réunies en 2006), un pasteur débutant touche 1432, 65 euros net par mois. Après 30 ans de service, il touche 2318,75 euros."(8) C'est en effet toujours mieux que mendier comme un roumain ou être SDF (même blanc )

 

 

     

 

 

Oui, le curé-chapelain, aujourd'hui "responsable des actions sociales au sein du cabinet du secrétaire général" (sa patronne, la vice-présidente chargée des Affaires Sociales du FN s'appelant Marie-Christine Arnautu(9)), est un monsieur à qui on se confesse, où à qui on se confie, donc : il doit en savoir, notre bonhomme, me direz-vous. Oui, et c'est bien ce qui explique sa... longévité dans un parti qui n'a pas toujours digéré la cission Mégrétiste dont il a fait partie... Le confident donc de la première dame du parti, décrite ainsi dans Le Point : "Nous sommes chez M. et Mme Le Pen, à Rueil-Malmaison. Depuis qu'il est remarié avec Jany, le président du Front national a en effet quitté son viril castel de Saint-Cloud, n'y gardant que ses bureaux, pour partager le coquet domicile de sa femme. Un petit paradis, à dix minutes de la Défense, que Jany Le Pen, qui aime à se décrire comme une « femme au foyer », rechigne à quitter - on la comprend - pour se lancer dans l'arène politique". Une dame dont le pasteur ne tarit pas d'éloges, et qui a, disons, de drôles d'opinion sur la plèbe qu'elle ne rencontre jamais, tant elle a des habitudes disons i-un tantinet "bourgeoises" : "ce serait en tout cas un vrai bouleversement dans la vie de cette lève-tard, dont les journées sont rythmées par ses séances de gym, le coiffeur et les dîners en ville. Il y a quinze jours, l'apprentie politicienne prenait son premier bain de foule à la fête Bleu-blanc-rouge. Cette bourgeoise à la chevelure auburn y fut un peu déroutée par le public « lumpen » du FN. « Les braves gens du Front, quand je les embrasse, j'oublie complètement qu'ils sont moches », lâche- t-elle ingénument". Moches, comme les SDF du tract de la fille de son nouveau mari ? Il est vrai aussi que Jany s'est trouvé un deuxième ratichon : un grand défenseur des pygmées. Durant toute la balade, note le journal, la dame s'est baladée en arborant "un T-shirt avec les initiales du LPDR, le parti libéral démocrate de Russie de l'ultra-nationaliste Vladimir Jirinosvki". Avec eux , c'est extrèmes-droites de tous les pays, unissez-vous ?

 

Réponses :

 

 

(1) Depuis 2005 je ne fais plus de politique, pour autant je reste fidèle à mes idées et voterais Marine aux présidentielles.

 

 

 

(2) Mais au banc de mon synode et du protestantisme je me suis tourné vers Jean-Marie Le Pen, mauvaise idée 3 ans plus tard je me retrouvais à la rue suite à la crise mégrétiste.

 

 

 

(3) Qui vous a fait Pape, pour décider ce qu’un synode doit faire pour ordonner ces pasteurs (voir article ci-joint).

 

Ordination.jpg

 

 

(4) non

 

 

(5) non

 

 

(6) non, en fait j’étais Sorélien sans le savoir, ce qui choque mes amis, déjà à l’époque , je pouvais m’appliquer la maxime de mon cher Péguy «  la révolution sera morale, ou ne sera pas »

 

 

 

(7) J’ai travaillé jusqu'à 62 ans, ma retraite est fort modeste puisque je ne suis pas imposable, combien gagne un journaliste ?

 

 

(8) Les salaires dont vous parlez, concernent l’Alsace Lorraine encore sous le concordat, pas le reste de la France.

 

 

 

(9) Je salue mon amie Marie-Christine Arnautu, femme exemplaire de notre famille politique.

 

 

 

 

 

 

08:48 Publié dans Biographie | Lien permanent | Commentaires (1)