18/11/2011
IMPRESSIONS SUR MA PREMIERE MARAUDE...
Par le Professeur SULZER
membre du bureau politique du FN.
Porte d'Italie, le 25 octobre à 21 heures :
je retrouve le Pasteur, son épouse,
ainsi que Stéphane, un jeune militant dévoué.
Nous voilà partis
et mon rôle est de servir la soupe et le café :
les thermos seront vite épuisés.
Stéphane vous a déjà narré ses impressions sur le site
et je partage entièrement ses constats.
Cliquer ICI
Permettez-moi donc de ne vous décrire que les faits frappants.
D'abord et surtout,
nous n'avons rencontré que des européens de souche,
à l'exception d'un maghrébin émèché .
En clair, les minorités visibles protègent les leurs.
Il est probable que leurs familles s'entassent
dans des logements à la salubrité douteuse
mais aucun des leurs n'est obligé de dormir à la belle étoile.
Seul, l'Européen blanc est obligé de coucher dans la froidure.
Au vu de cela, il ne faudra pas nous étonner
de la montée en flèche des communautarismes.
J'ai découvert ce soir là une vraie question.
D'ailleurs, les SDF eux mêmes vivent en groupes
afin sans doute d'éviter les agressions.
Les SDF que nous avons rencontrés
sont d'abord des compatriotes françaises et français.
Le dialogue avec ces concitoyens, affectueux, sans agressivité
et parfois assez cultivés
montre les ravages de la désindustrialisation dans notre économie.
Leur galère est jalonnée de fermetures d'usine :
il est temps de protéger nos frontières .
Nombreux sont également les femmes
et les hommes venus des pays de l'Est.
Ils ne pensaient pas trouver un eldorado français.
La raison de leur présence est toute autre :
pour un miséreux, la France est un pays de cocagne
où le froid nocturne ne tue pas.
Ce qui donne une idée de la détresse sociale
qui règne à l'Est de l'Europe.
Et pourtant Bruxelles a versé des milliards d'euros
aux anciens pays communistes.
Où est donc passé l'argent du Fonds Social Européen ?
Et pourtant, la France s'est lourdement endettée
pour engraisser sans doute des oligarques corrompus.
Et quid du principe de libre circulation
des personnes dans l'espace Schengen ?
L'UMPS a eu tout faux.
Reste enfin l'accueil chaleureux qui nous a été réservé.
La centaine de personnes
que nous avons secourues ce soir-là
étaient heureuses de pouvoir retisser un lien humain :
la joie se lisait dans leurs yeux.
Mais, en même temps, nous n'avons pas pu rencontrer
les dizaines de milliers de leurs compagnons d'infortune ;
lesquels peuplent les boulevards des Maréchaux
ainsi que les départements de petite ceinture.
Aucune structure caritative ou publique ne peut plus traiter
le cas de ces milliers de malheureux.
Ressaisissons nous les Amis !
Car cette effroyable montée des dérives individuelles
pourrait bien être le signe avant coureur d'un naufrage collectif .
Professeur Jean Richard SULZER
CREFIGE
Université Paris Dauphine
07:23 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
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