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  • LA REPENTANCE (1).

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    «En un siècle,

    à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal,

    mitonné un paradis lumineux.

    Seul, l’amour pouvait oser pareil défi…

    Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble,

    pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre

    que nous, qui sommes ses enfants»

    (Boualem Sansal – 2002)

     

    Au fil des générations,

    nos hommes politiques et les médias qui les soutiennent,

    n’ont eu de cesse de cultiver le mythe de la culpabilité nationale :

    colonisation… repentance… soumission… ignorant,

    comme le disait Charles Péguy,

    «qu’il y a des contritions plus sales que les péchés».

    C’est pourquoi, le "remords" aidant, ils s’interdisent

    (et nos magistrats avec eux)

    toute action systématique de reconduite à la frontière

    qui pourrait être interprétée par le lobby pro-immigrationniste

    comme un acte raciste…

    Et de cette façon, la misère s’ajoute à la misère…

    Et déjà dans ce pays, la démocratie ipso facto

    repose sur la cosmopolite reconnaissance

    du peuple français à disparaître inéluctablement.

    Ainsi, inexorablement, toutes les traditions historiques

    qui ont fait la grandeur de la France sont en train de se dissoudre

    dans un pluralisme qui admet tout et comprend tout

    et qui n’est que trop voisin de la lâcheté pure et simple.

    Elle agit, cette France-là, comme si elle n’était plus intéressée

    à maintenir sa position dans le monde.

    Elle s’accuse elle-même

    et se déclare honteuse de son passé guerrier, impérialiste et colonialiste,

    oubliant toutefois que le passé des autres nations

    n’est ni plus paisible, ni plus vertueux…

     

    Dénigrer l’histoire de son pays, de son passé, sa grandeur

    et le sacrifice de ses aînés est un acte criminel.

    Nous n’avons pas à tronquer notre histoire pour faire plaisir

    à telle minorité, telle association au «cœur sur la main» ou tel parti politique.

    «Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient

    qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie

    pour la penser et s’en affranchir» écrivait Pascal Bruckner.

    Que ceux qui s’adonnent à ce type d’autoflagellation jouissive

    n’oublient pas cette mise en garde de Henri de Montherlant :

    «Qui a ouvert l’égout périra par l’égout.».

     

    Ce dénigrement perpétuel de la France et de son passé colonial

    par nos "bien pensants", martyrocrates de profession,

    faussaires de l’antiracisme,

    est le pire danger auquel elle est confrontée.

    L’historien Max Gallo, dans son essai «Fier d’être Français», déclare :

    «il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise :

    “je suis fier d’être français”.

    Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France

    pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera :

    une criminelle devenue vieillerie décadente.

    […] Ils exigent que la France reconnaisse qu'elle les opprime,

    qu'elle les torture, qu'elle les massacre.

      

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    Seule coupable !

    Pas de héros dans ce pays !

    Renversons les statues, déchirons les légendes.

    Célébrons Trafalgar et Waterloo et renions Austerlitz !

    Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance,

    reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure,

    se laisse couvrir d’insultes, de crachats,

    heureuse qu’on ne la “nique” qu’en chanson

    et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit !

    Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix,

    de monter sur le ring… et de boxer à la française !»

    Et Malika Sorel, française d’origine algérienne, de renchérir :

    «au Maghreb, les gens sont consternés par ce qui se passe en France.

    Pour eux, la situation est liée à cette "repentance"

    et la responsabilité en incombe aux adultes français

    qui passent leur temps à se prosterner et être à genoux...»

     

     

    José CASTANO

     

    A suivre...

  • LA REPENTANCE (2).

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    Repentance !

    C’est un mot que les Français commencent à connaître tant ils l’entendent !

    Celui-ci désigne la manifestation publique du sentiment personnel

    qu’est le repentir pour une faute que l’on affirme avoir commise

    et dont on demande le pardon.

     

    Pardon ! 

    Mais quelle faute a bien pu commettre la France

    pour demander pardon ?

    Et à qui ?

    Pardon d’avoir un passé colonial ?

    Mais, Messieurs les détracteurs, le colonialisme que vous décriez, 

    n’est rien d’autre que ce phénomène

    qui a poussé l’Occident à partager l’essentiel de son avance technique

    avec le reste du monde qui ne l’avait même pas entrevue.

    L’entreprise s’est accompagnée de souffrances, certes,

    mais il n’est pas d’aventure humaine

    qui ne s’accompagne de ce douloureux cortège…

    Il est le prix de sueur et de sang qu’il faut payer, mais le bilan est positif.

    J’en appelle à tous ceux qui ont atterri dans une colonie

    soumise à la loi et aux méthodes de l’Occident.

    Le changement de tableau est subit.

    Des récifs, elle a fait des ports ;

    de la poussière et des marais, elle a édifié des villes ;

    dans cet air embrasé, elle a fait pousser des feuillages et des jardins.

    Quand un contraste crie, il faut l’entendre,

    et ce serait être apocryphe en nature humaine, en morale pure,

    que de ne pas comprendre la puissance occidentale.

     

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    Voyez donc, en exemple, ce qu’est devenue l’Algérie

    en un siècle seulement de colonisation... 

    les terres arables et fertiles ont été gagnées sur le désert

    et sur les marais au prix de tant de tombes qui jalonnent l’Afrique du Nord

    que le terme même de "colonisation" est aujourd’hui dépassé.

    Comment oublier que ce sont les premiers Européens

    (les pères de ces enfants qui ont été chassés)

    qui ont asséché les marais, ensemencé les maquis,

    transformé les douars, les casbahs,

    les repaires de pirates en paisibles villages,

    en cités prospères, en ports dignes de ce nom,

    bâti les écoles, les universités et les hôpitaux,

    tracé les routes et édifié les ponts,

    chassé la maladie, la famine,

    fait jaillir des pierres la vigne généreuse et les orangers ?

    Comment oublier que c’est la France, et elle seule,

    qui a fait gicler du sable du désert le pétrole et le gaz ?

    Et c’est pour toutes ces réalisations qu’il faudrait demander pardon ?

    A cela, qu’ont opposé les révolutionnaires ?...

    La révolte, le terrorisme, l’abomination et pour finir,

    la dilapidation de l’héritage "colonial".  

     

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    Les autochtones jouissaient-ils de toutes ces réalisations ?

    Les avaient-ils réalisées ? La France les en avait-t-elle privées ?

    La réponse est non !

    Et ce qu’ils n’ont pas su faire eux-mêmes en tant de siècles,

    voici qu’ils se l’approprient aujourd’hui

    et qu’ils accusent la France de n’avoir rien fait pour eux en 132 ans…

    Dès lors, les voix des apparatchiks du FLN, au pouvoir depuis 1962,

    conscients de leur responsabilité dans la misère qui frappe le peuple,

    n’ont de cesse de façonner les esprits

    en utilisant invariablement ce même refrain, vieux d’un demi siècle,

    qui répète sans cesse que les Français sont des ravisseurs et des bourreaux,

    qu’ils ont dévasté par le fer et par le feu la patrie algérienne

    en pillant ses richesses et exigent aujourd’hui réparation et repentance.

     

    Pour preuve :

    en novembre 2009, à l’occasion du 55ème anniversaire

    du début des attentats terroristes du FLN (novembre 1954),

    le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem

    qui est  également ministre d'Etat

    et représentant personnel du président Bouteflika,

    n’a pas manqué d'exiger de la France

    «des excuses et des réparations pour les crimes barbares et génocidaires

    commis durant 132 ans par le colonialisme en Algérie...

    [...]  la période de destruction coloniale fut la plus difficile

    et la plus horrible jamais vécue par notre peuple.

    L'Algérie ne cessera pas d'exiger la reconnaissance par la France

    de ses crimes coloniaux à l'endroit du peuple algérien»…

    déclaration en parfaite contradiction avec celle d’Aït Ahmed,

    leader historique du FLN, actuellement réfugié en Suisse :

    «du temps de la France, l’Algérie c’était le paradis !»

      

    José CASTANO

     

    A suivre...

  • LA REPENTANCE (3).

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    Un paradis dilapidé

     

    En effet, un quart des recettes en hydrocarbures de l’Algérie,

    découverts et abandonnés par la France dans un Sahara

    qui n’était même pas algérien, permet aujourd’hui à ce pays

    d’importer ses produits alimentairesissus notamment de l’agriculture…

    alors qu’elle les exportait du temps de la "colonisation".

     

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    Dans les livres d’histoire, écoliers et étudiants

    retiennent de l’armée française, qu’elle ne s’est strictement et uniquement

    livrée qu’à des exactions envers la population civile algérienne.

    C’est proprement odieux !

    A l’inverse, rien n’apparaît sur les bienfaits de la Pacification

    et sur le bien-être que cette armée-là a apporté à l’homme du Bled.

    Sur les réalisations précitées, rien n’est mentionné.

    L’Histoire de l’Algérie rapportée par les livres

    est une Histoire tronquée, falsifiée, vide de toute vérité vraie

    et injurieuse vis-à-vis de ces milliers d’hommes et de femmes,

    Européens et Musulmans, qui ont œuvré de concert

    pour sortir ce pays du cadre moyenâgeux qui était le sien en 1830.

    Et il se trouve des Français pour soutenir les thèses diffamatoires du FLN !...

    des nigauds de naissance, champions des "droits de l’homme",

    de "l’antiracisme" et de "l’antifrance"

    qui demandent à grands cris la "révision des livres d’histoire".

    «Rien n’est plus dangereux au monde que la véritable ignorance

    et la stupidité consciencieuse» a écrit Martin Luther King…

     

    Dès lors, que peuvent bien retenir les jeunes enfants dès leur scolarité ?

    Une histoire de France faite d’intolérance, d’inégalités,

    de compassion excessive, de récriminations et d’accusations

    qui ne manqueront pas de marquer à jamais leur esprit

    et d’entacher durablement l’image qu’ils se feront désormais de leur pays.

    «Vous tenez en vos mains, l’intelligence et l’âme des enfants.

    Vous êtes responsables de la Patrie. Les enfants qui vous sont confiés…

    ils sont Français et ils doivent connaître la France,

    sa géographie, son histoire :

    son corps et son âme»,  déclarait Jean Jaurès…

    Ce que dénia Jacques Chirac en interdisant les cérémonies

    en mémoire de l’Empereur Napoléon Bonaparte

    au nom du complexe des conquêtes des siècles passés…

     

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    Quant aux immigrés, comment les encourager à s’intégrer

    à une nation qui n’a de cesse de culpabiliser et de se mépriser elle-même ?

    Dans le journal «Le Monde » du 21 janvier 1992,

    Michel Serres suppliait les journalistes :

    «si vous pouviez… de temps en temps dire un peu de bien de la France !»

    Et en 1947, déjà, Raymond Aron déclarait :

    «la vanité française consiste à se reprocher toutes les fautes

    sauf la faute décisive : la paresse de la pensée».

    Alors, afin d’éviter toutes critiques par trop virulentes

    et se prémunir de tout procès d’intention

    de la part des pseudos associations antiracistes

    qui n’ont de cesse d’en appeler,

    d’une part, aux grandes traditions de générosité

    et d’ouverture du peuple français

    et, d’autre part, de prêcher pour une société pluriculturelle,

    nos gouvernants, depuis un demi-siècle,

    engoncés dans leurs scrupules congénitaux,

    sont demeurés amorphes et frileux face aux décisions

    qui devaient être prises et à la fermeté qui s’imposait…

     

     «Je vous laisse deviner ce qui se passe lorsqu’un peuple estime

    que ses élites ne le représentent plus,

    ne défendent plus son identité,

    ne défendent plus ce qu’il est,

    eh bien l’étape suivante, c’est que le peuple reprend son destin en main»

    a lancé, en guise d’avertissement, Malika Sorel.

     

    Quant aux adeptes de la "repentance" et de l’anticolonialisme,

    ils devraient s’inspirer de cette cinglante leçon d’histoire

    que nous donne Walter Williams, Africain-Américain

    et professeur d’économie à l’université George Mason

    de Virginie (Etats-Unis) :

    «peut-être que votre professeur d’économie vous a enseigné

    que la pauvreté du Tiers-Monde est l’héritage de la colonisation.

    Quel non-sens ! Le Canada a été une colonie,

    comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Hong-Kong.

    En fait le pays le plus riche du monde, les Etats-Unis,

    fut jadis une colonie.

    Par contraste, l’Ethiopie, le Liberia, le Tibet, le Sikkim, le Népal et le Bhoutan

    ne furent jamais colonisés

    et pourtant ils abritent les populations les plus pauvres du monde…»

    Mortifiant sujet de réflexion…

     

    José CASTANO 

    «Je n'ai jamais entendu un musulman présenter ses excuses

    pour avoir occupé l'Espagne pendant huit siècles»

    José-Maria Aznar,

    ancien chef du gouvernement espagnol 

    Journal "Jeune Afrique" du 1er octobre 2006)