28/02/2020
Maraude du 27 / 02 / 2020..........
10:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2020
QU'EST-CE QU'UNE MARAUDE ?
Lors d'une rencontre avec Jean-Marie Le Pen, le fin linguiste qu'il est m'interrogea sur la définition du mot maraude. Il en gardait un souvenir péjoratif, lié au maraudeur : ce personnage toujours prêt à commettre des mauvais coups. Il convint qu'avec le temps les mots changent de sens.
Je lui fis part que ce fut lors de la création du SAMU social que son fondateur Xavier Emmanuelli lança l'idée de maraude. Le principe en était simple : sillonner les rues de Paris, à la rencontre des SDF, pour leur amener soupe, café, nourriture sèche, couvertures, duvets, vêtements, sous-vêtements, chaussettes, chaussures etc.
C’est ce que nous faisons aussi à l'ASP : nous tournons du sud au nord de la Capitale jusqu’à 2h du matin ; mais le plus important pour nous, au-delà de l'aide matérielle, c’est l'écoute et le soutien moral de ceux que la vie a laissé sur le bord de la route.
Pasteur Blanchard
09:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2020
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
Force est de constater que la présence de nombreux sans-logis dans les rues de Paris gêne le maire et ses adjoints. Les témoignages de certains SDF sont accablants. Un exemple, chaque semaine, le vendredi, ici ou là, la police arrive et signifie à ces malheureux qu'ils ont cinq minutes pour déguerpir. Aussitôt, les éboueurs suivent et jettent leur barda. En un instant, nos amis se retrouvent encore plus bas. Bien sûr, cette démarche est faite avec le secret espoir que de guerre lasse, ils décamperont à jamais.
Cette méthode hypocrite mais ponctuellement efficace de déplacer la misère, ne tient pas compte du fait que, comme tout un chacun, les SDF s'accrochent aux repères qui sont devenus leur espace vital. Et, c'est un puits sans fond que les autorités creusent.
Une autre remarque, aussi éloquente, m'a été faite par un ami venu de province pour déposer des vêtements. Il me dit sa surprise de voir la capitale de plus en plus submergée par les SDF. En particulier, les avenues "chics".
Oui ! Sur le prestigieux boulevard des Capucines, on croise après l'Olympia et jusqu'à l'Opéra des familles entières dormant devant les entrées des grands magasins. Et, durant nos maraudes, la nuit, ces abcès de fixation de la misère sont encore plus éclatants. Chaque fois, nous découvrons un mélange indécent de beauté et de misère.
Nos gouvernants, si occupés par le mariage homosexuel baissent les bras devant un problème aussi terrible et massif. Leurs seules réponses sont le silence et le déni. Ils éludent un problème qui ne fait que s'amplifier comme ils chassent les SDF, le vendredi, d'un trottoir à l'autre.
Nous avons l'écoeurante conviction que moins les choses se résolvent, plus la communication règne en maître. Mais, l'Action Sociale et Populaire reste un témoin lucide. C’est à ce prix que nous continuerons à apporter notre contribution au combat contre la véritable exclusion.
Pasteur Blanchard
10:03 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2020
Maraude du 18 / 02 / 2020..........
10:42 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (1)
18/02/2020
La crise économique du capitalisme s’approfondit:
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09:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2020
Maraude du 11 / 02 / 2020.........
10:10 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2020
Les éducateurs et enseignants ont un rôle majeur pour armer mentalement les générations à venir
Marion Maréchal alerte sur la nocivité des écrans :
[…] Plusieurs symptômes se sont multipliés avec l’omniprésence des écrans comme la baisse des capacités cognitives (les générations nées après 2000 sont les premières dont le QI sera inférieur aux précédentes), l’augmentation de l’anxiété, les troubles relationnels, les troubles du sommeil, la myopie jusqu’à développer l’apparition de véritables pathologies addictives. Certains hôpitaux ont dû ouvrir des services spécialisés pour accueillir de très jeunes enfants accrocs aux écrans ayant développé des symptômes proches de l’autisme et nécessitant une véritable désintoxication.
Quelle irresponsabilité, dans ces conditions, de voir ainsi fleurir les écrans dans les salles de classe alors que l’école devrait précisément être un sanctuaire pour le cerveau des enfants déjà largement éprouvé par cette surexposition numérique. Rappelons que les enfants qui passent deux heures par jour devant la télévision à l’école primaire ont deux fois plus de risques de sortir du système scolaire sans diplôme. Certains concepteurs des GAFAM l’ont bien compris et, particulièrement au fait du danger potentiel de ces technologies, inscrivent leurs enfants dans des no-tech schools (écoles sans écrans) pour les protéger.
Le cerveau est un organe souple dont les connections neuronales se façonnent en fonction de notre mode de vie. Avec l’évolution de l’intelligence artificielle, le cerveau humain va être de plus en plus secondé voire remplacé par des outils souvent plus performants que lui. Combien de personnes continuent de calculer de tête alors que la calculette est à disposition sur le téléphone ? Pourquoi mémoriser des informations alors que tout est si rapidement disponible sur le net ? Le cerveau est fainéant, une étude menée aux Etats-Unis a conclu que vous mémorisez moins efficacement une image si vous la prenez également en photo. Quand le cerveau a la possibilité de se reposer sur la technologie, il est moins enclin à faire un effort.
Aujourd’hui mais encore davantage demain, utiliser certaines de nos capacités cognitives ne relèvera plus du besoin mais deviendra un véritable choix.
Les éducateurs et enseignants ont un rôle majeur pour armer mentalement les générations à venir et ainsi préserver leur intelligence. Les élèves et étudiants doivent apprendre à trier et à comprendre les informations, à lire des textes longs et exigeants, à exercer leur mémoire, y compris par cœur, à pratiquer l’écriture manuscrite, à réguler la place du numérique. Et enfin à s’ouvrir l’esprit à tous les points de vue quand les réseaux sociaux les enferment dans un couloir idéologique par des publications sélectionnées en fonction de leurs « likes » et de leurs centres d’intérêt.
Telle sera la condition pour former des hommes et femmes qui ne soient pas des consommateurs frénétiques, les esclaves des campagnes marketing ou des citoyens manipulés. C’est aussi notre ambition à l’ISSEP.
09:44 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2020
Avec mes amities.claude Belot.d'Autriche (donateur et ami de l’ASP):
Emmaüs est une pompe aspirante migratoire
© Rapport annuel d'activité - Emmaüs
La notoriété du mouvement Emmaüs dépasse largement les frontières de la France. Fondée en 1954 par l’abbé Pierre, longtemps le Français « préféré » des Français, Emmaüs lutte contre la pauvreté et l’exclusion au sein de diverses communautés présentes en Europe ou en Afrique. Très populaire, l’association reçoit de nombreux dons privés et d’importantes subventions, jouant parfois même un rôle de lobbying dans le champ politique. Mais, au juste, sait-on exactement ce que fait concrètement le mouvement en France ?
« Pour des communes accueillantes ! Les organisations engagées dans les Etats Généraux des Migrations lancent une campagne d’interpellation des candidat.e.s aux municipales. Un kit complet est dispo sur le site des #EGMigrations. À diffuser largement ! », communiquait sur Twitter Emmaüs France le 29 janvier. Une manière d’exercer une pression sur les candidats engagés dans les élections municipales de mars. Emmaüs n’a jamais fait mystère de ses orientations. Elles ne sont d’ailleurs pas anormales ni illogiques de la part d’une organisation caritative chrétienne, dont la solidarité n’est pas exclusive mais universelle.
Toutefois, les chiffres donnés dans le rapport d’activité de l’année 2017 par Emmaüs Solidarité donnent une photographie assez claire et inquiétante de l’état présent de notre pays. Ainsi, parmi les 22.355 personnes suivies en 2017 par Emmaüs dans le cadre de l’accompagnement social des 60 structures d’hébergement et de logements adaptés, seules 3 % d’entre elles étaient de nationalité française et 2 % ressortissantes d’Etats-membres de l’Union européenne. Ce qui signifie donc que 95 % des personnes accompagnées venaient de pays non membres de l’Union européenne ! On compte d’ailleurs 95 % de célibataires et une très large majorité d’hommes (19.397, soit 86,76 % des effectifs).
La tendance est encore plus marquée pour ce qui concerne les personnes hébergées dans les 18 centres d’urgence présents en France, puisque ces dernières se recrutent à 98 % dans des pays non membres de l’Union européenne ! Même les centres d’hébergement et de réinsertion sociale sont concernés par le phénomène, alors que leur mission diffère très largement, accueillent 66 % de personnes issues de pays hors de l’Union européenne. C’est proprement colossal. À savoir qu’un Centre d’hébergement et de Réinsertion Sociale est un établissement accueillant des personnes stabilisées pendant une durée de deux ans en moyenne où elles seront prises en charge par des équipes sociales correspondant en moyenne à un travailleur social pour 12 hébergés contre 25 en Urgence.
Ils sont tous les jours plus nombreux à venir, attirés par les aides substantielles et l’accueil reçus en France. Serions-nous victimes d’une arnaque à la compassion ?
Pour résumer, Emmaüs France s’occupe principalement des étrangers. Les associations ont pourtant protesté contre Emmanuel Macron, jugeant qu’elles n’avaient plus les moyens d’aider les « migrants » correctement et qu’il s’agissait d’une politique inhumaine. Pourtant, la situation s’aggrave. Ils sont tous les jours plus nombreux à venir, attirés par les aides substantielles et l’accueil reçus en France. Une tendance qui se confirme dans le temps puisque depuis novembre 2019 dernier, le passeur Cédric Herrou est à la tête d’une communauté Emmaüs dans son exploitation agricole de la vallée de la Roya. Un homme à l’origine d’un nouveau « principe constitutionnel » dont nous vous avions parlé dans un article : le principe de « solidarité ». Une solidarité qui s’exerce principalement à l’endroit de l’Autre, magnifié et nouveau Dieu d’un monde dont l’incarnation de la Terre mère serait Greta Thunberg.
Serions-nous victimes d’une arnaque à la compassion ? Les publicités d’Emmaüs, notons-le, mettent souvent en scène des SDF idéalisés, tels que vus dans les films : bien Français, barbus, le regard bleu foncé par les épreuves de l’existence. Un euro versé à Emmaüs serait-il un euro versé à l’immigration de peuplement ? À vous de juger.
Gabriel Robin
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09:43 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2020
Maraude du 5 / 02 / 2020.........
11:04 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2020
IN MEMORIAM:
HOMMAGE À L’INFATIGABLE MILITANT ET COMBATTANT ANTICOMMUNISTE : ROGER HOLEINDRE – PROJETKO – UN BON DESSIN…
Roger Holeindre nous a quitté , son panache nous manque déjà… Les hommes font-ils l’Histoire ? Certainement.
Roger Holeindre était un infatigable militant et surtout combattant contre le communisme qu’il avait affronté les armes à la main au cours de plusieurs engagements. Ouvrier métallurgiste en 1948, il est volontaire pour la guerre d’Indochine. Il est ensuite volontaire pour la guerre d’Algérie. Engagé dans l’OAS contre les gaullistes et contre le FLN, il purge une peine de prison avant d’être amnistié. Dans la période précédant Mai 68, il dirige le Front uni de soutien au Sud-Vietnam, et dispose d’un « quartier général » au Cercle du Panthéon, rue Quincampoix à Paris. Il y est blessé par un commando de maoïstes des Comités Vietnam de Base (CVB) venus détruire une exposition sur les crimes des Vietcongs, le 28 avril 1968. Il fonde en 1985, puis préside, le Cercle National des Combattants.
09:48 Publié dans Les copains | Lien permanent | Commentaires (0)