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30/10/2018

Le CSA:

 

 

 Nouveau gendarme de la liberté d’expression ?

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

La mission première du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) est de « garantir la liberté de communication audiovisuelle ». Pourtant, l’autorité de régulation présidée par Olivier Schrameck semble s’être attribué un nouveau rôle : celui de gendarme du bon goût et de la liberté d’expression. En effet, les récentes sanctions infligées à l’émission « Touche pas à mon poste » constituent un précédent dangereux qui dénote une volonté de contrôle sur les pensées et rires des Français. Une évolution particulièrement inquiétante !

 

 

 

 

 

Dans une décision du 7 juin 2017, le CSA a décidé de taper fort contre « TPMP », l’émission de C8 produite et présentée par Cyril Hanouna : pendant trois semaines, l’émission moteur de C8 est interdite de publicité, ainsi que quinze minutes avant et après sa diffusion, en réponse à deux séquences qui ont choqué les sages de l’audiovisuel français.

 

 

 

 

 

 

À chaque fois, il s’agit d’une blague, pas spécialement drôle, visant à piéger un membre de l’équipe. On a fait croire au premier qu’il devait s’accuser de l’homicide accidentel d’un individu après une fausse dispute et le second a été victime d’un geste déplacé.

 

 

 
Deux happenings d’un goût douteux qui ont valu à la chaîne de s’attirer les foudres du CSA
 
 
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La sentence est tombée ! Pour ne pas avoir fait rire le CSA, C8 est condamné à se dispenser de près de six millions d’euros de recettes publicitaires ! Une sanction si élevée qu’elle prend à revers la loi de 1986 sur l’audiovisuel qui dispose que « le montant de la sanction pécuniaire doit être fonction de la gravité des manquements commis et en relation avec les avantages tirés du manquement, sans pouvoir excéder 3 % du chiffre d’affaires hors taxes ». En l’espèce, six millions d’euros représentent 4,6 % du chiffre d’affaires de la chaîne. Le CSA aurait-il mal pris les moqueries adressées par le trublion du PAF au cours des dernières semaines ?

 

 

 

L’humour devient un exercice à risque.

 

 

 

 

Depuis quelque temps déjà, le CSA n’hésite plus à sortir les griffes et fustiger les auteurs des blagues et canulars qui ne le font pas rire. Une blague ratée et le CSA sévit ! Ainsi, l’émission de radio de Cauet sur NRJ a été mise en demeure, il y a un an, pour des propos « graveleux », censés être drôles. Pire : Nicolas Bedos a ému le CSA parce qu’il a laissé croire pendant quelques minutes qu’il avait entretenu une relation avec Valérie Trierweiler.

 

 

 

 

Et même le Web est désormais dans le viseur du CSA, qui envisagerait des sanctions contre le programme « Recettes Pompettes » diffusé sur YouTube. Pas assez drôle, pas assez moral : le CSA ne se retient plus pour démonter les programmes qui lui déplaisent, et ce, même s’ils ne se rendent coupables de rien sur le plan juridique.

 

 

 

 

La liberté d’expression devient accessoire devant le CSA. Et si rien n’est fait, les humoristes seront bientôt contraints d’envoyer leur script à M. Schrameck pour validation avant de pouvoir s’exprimer à l’antenne.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26/10/2018

Maraude du 25/ 10 /2018..........

 

 

 

23/10/2018

Ah, si la France imitait la Russie…

 

 

 

 

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Il y a 1.030 ans, la Russie, alors connue sous le nom de Rus’ de Kiev, se convertissait à la religion chrétienne, que les bolcheviques ont aussitôt rejetée comme étant le pire opium du peuple ! Eh bien, juste retour des choses qui nous permet, à nous Français, d’espérer qu’un jour… ce sont des dizaines de milliers de fidèles orthodoxes qui se sont retrouvés sur la place des Cathédrales à Moscou pour célébrer l’anniversaire de la christianisation de la Russie lors d’une grandiose cérémonie religieuse.

 

 

 

Célébrée par le patriarche de toutes les Russies, Kirill, et le patriarche Théodore II d’Alexandrie, cette longue célébration spectaculaire par son décorum et sa solennité avait un fidèle de marque en la présence de Vladimir Poutine, qui ne perd jamais une occasion de venir prier au milieu de ses concitoyens – j’allais écrire de ses sujets – auxquels, au pied de la statue géante du prince Vladimir, il déclara que le baptême de la Russie est « un événement clef de notre histoire ». Le prince Vladimir, dont il a le prénom, fit comme Clovis en consacrant son pays au Christ. « Il a adopté les valeurs chrétiennes […] l’orthodoxie s’est tournée vers l’âme humaine, le bien, l’amour […] Le baptême de la Russie a offert une grande liberté, celle de choisir entre le bien et le mal, et nous avons choisi le bien […] Notre devoir sacré, c’est de maintenir cet héritage. »

 

 

 

Il y a 1.522 ans, le 5 décembre 496, le roi Clovis Ier se faisait baptiser à Reims avec trois mille de ses guerriers. Le royaume franc qui précédait la France encore balbutiante venait de sceller une alliance durable avec l’Église catholique. Une alliance qui allait s’achever dans le sang d’une révolution à la fin du XVIIIe siècle.

 

 

 

Peut-on, un instant, imaginer Emmanuel Macron, qui avait, comme Clovis, demandé le baptême dans son adolescence, célébrer la christianisation de la France ? Non, bien sûr, puisque la religion catholique de nos rois a laissé place à la religion de la laïcité de nos républicains. Emmanuel Macron, comme aucun autre président de la République française, ne pourra jamais venir à Reims, sur le baptistère de Clovis, pour rappeler aux Français ce qu’ils doivent à l’Église. L’article Ier de la Constitution voulue par le général de Gaulle est formel : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »

 

 

 

Et lorsqu’on apprend, en cette fin du mois de juillet, par le hasard des réseaux sociaux condamnés par le pouvoir macroniste, que jamais la France n’a subi autant d’actes christianophobes, on ne s’étonne guère, hélas, que notre Président, il est vrai embourbé dans une mauvaise affaire, se taise en ne condamnant aucun de ces actes. Ne pas réagir devant ces 34 incendies criminels, dégradations et autres actes barbares effectués contre des églises, des cimetières ou des calvaires est un signe tout à fait éclairant de ce que nos gouvernants sont devenus.

 

 

 

Je reprends un écrit de Vincent Peillon que ce gouvernement pourrait faire sien : « Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »

 

 

 

 

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19/10/2018

Maraude du 18/10/2018..........

 

 

16/10/2018

SA DERNIÈRE CHARGE:

 

 

 

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Jean Cau n'est pas parti sans laisser d'adresse... Avant de tirer sa révérence à un monde qui lui inspirait un mépris souriant, il avait confié à des mains amies les manuscrits de ses dernières charges, de ses dernières « embestidas », comme disent les aficionados :Contre-attaques et Composition française sont remplis d'une sainte et joyeuse colère, ainsi que d'une nostalgie bouleversante. Nostalgie d'une civilisation où les mots avaient encore un sens, où les objets avaient du poids, et les hommes un nom. À lire d'urgence. Pour apprendre à résister...

 

 

 

« Comme Jean-Jacques Rousseau – écrit Alain de Benoist –, Jean Cau abandonnait ses enfants à l'Assistance publique. Je veux dire qu'une fois ses livres écrits, leur sort lui devenait indifférent [...]. Il aimait écrire, il ne cherchait pas à paraî­tre. Aux deux sens de ce mot. » (1). Jean Cau était avant tout un homme libre. Les 2 livres qui ont été publiés depuis sa disparition confir­ment cette attitude tout aristocratique. Confiant le manuscrit deComposition française (Plon, 1993) à Oli­vier Orban et celui de Contre-attaques à A. de Benoist, il avait dit au premier : « Je ne sais pas ce que ça vaut », et au second : « C'est un texte pour vous, faites-en ce que vous voudrez » ! Superbe élégance d'un Cyrano délaissant les petits papiers du « Mercure François ».

 

 

 

On retrouve la droiture du Gascon dans Contre-attaques, second ouvrage posthume de Jean Cau. Tous les thèmes qui ont nourri ses pamphlets depuis 25 ans y sont réunis. Sévère diagnostic de notre décadence, l'ouvrage se situe entre le testament, la profession de foi et l'épitaphe. Puissant et plein de fraîcheur, c'est un de ses meilleurs livres. Quel plaisir, quelle tristesse aussi, de voir ce picador enfour­cher une dernière fois son cheval de bataille en déclarant avec le héros d'Edmond Rostand : « J'aime raréfier sur mes pas les saluts, et m'écrier avec joie : un ennemi de plus. »

 

 

L'INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DES CHOSES

 

 

Mi-essai, mi-pamphlet, Contre-attaques s'ouvre sur un Éloge incongru du lourd. « Jean Cau, écrit Gérard Spiteri, qui a toujours pris soin de multiplier les anticorps contre l'obésité intellectuelle, ne parle pas de l'esprit. Il s'en prend avec une ironie féroce à cette légèreté physique et symbolique de notre époque qui a fait du jetable le nec plus ultra de la civilisa­tion » (2). Cet éloge du lourd n'est pas anodin. À partir d'objets courants, c'est à une formi­dable charge contre la modernité que se livre Jean Cau. « A-t-on réfléchi, écrit-il, à ce que recèle l'acte de jeter, en son sens le plus profond ? Il recèle le mépris. Et si je te jette, rasoir, ce n'est pas parce que tu es vieux mais, mets-toi bien ça dans la tête, parce que tu ne vaux plus rien. Le rasoir Bic ou les briquets Cricket deviennent la remarquable illustration d'une société qui fait l'impasse sur la question du sens. Jetables, ils « ont tué l'amour et détruit la sensibilité puisqu'ils nous ont désappris à être, à quelque chose et partant à quelqu'un, fidèles ». Et, nous dit Jean Cau, essayez de dire : « J'aime mon Cricket » !

 

 

 

Son éloge incongru du lourd ne s'oppose pas tant au léger qu'au mou et à l'éphémère. La force, la durée ont laissé la place à l'immédiat, au jetable. Rien ne tient, rien n'est dur, rien ne dure. La civilisation du « progrès » émousse les sentiments, raccourcit les deuils et ramollit les idées. La société de consommation se charge de fournir perpétuellement des objets neufs, sans histoire, sans mystère et sans âme. L'homme, qui dans un premier temps a fait du monde un objet, s'est ensuite lui-même perdu dans un sys­tème d'objets. On aimait, naguère, conserver et transmettre. On estimait en chaque chose la solidité. « Le temps lui aussi, remarque Jean Cau, faisait un long usage et il y avait de la durée partout, dans les fiançailles et les mariages, dans les rêves et les amours. C'était solide. Même la miche de pain que mes bras d'enfant arrivaient à peine à embrasser, tant elle était énorme, durait huit jours et l'acte de jeter du pain relevait des tribunaux sacrés. » Et ce respect disparu, tout ce qui est « vieux » est condamné : « Comme nos sociétés sont en per­pétuelle fuite, elles s'allègent pour que leur course soit plus rapide. »

 

 

 

 

Si Jean Cau se bat, c'est d'abord et avant tout contre un monde envahi par la laideur. « La beauté, écrit encore Spiteri, est la seule divinité à laquelle il ait jamais cru. » Son éthique, sans aucun doute, était avant tout esthétique. Il ne pouvait écrire, par ex., qu'à la main, pour la beauté du geste. L'écriture reste une cérémo­nie (3). L'encre, le papier, la plume qui court, voilà pour lui une joie physique, palpable : « Je m'ébahis aussi d'être ce moine qui écrit à la main, à l'encre (je préfère ne pas connaître sa composition), sur du papier (même observation), à l'aide d'un lourd stylo à la plume or 18 carats. Mon contemporain se moque en me voyant tra­cer mes humides sillons [...]. Mon contempo­rain, lui, écrit (?) à la machine. Soit ! Mais ima­gine-t-on Racine écrivant Bérénice, toc, toc, toc, à la machine ? [...] Jean, à Patmos – mille regrets ! – n'a pas tapél'Apocalypse ».

 

 

 

 

Jean Cau, enfant, n'a connu ni vinyle et nylon, ni Bic et Cricket. Fidèle à sa première jeunesse (4), il se souvient, avec style et pudeur, de l'époque où les objets étaient des trésors et les meneurs de chahut des seigneurs de la guerre, où le sac de billes devenait un butin inestimable et le vieux couteau du père un bien presque sacré. Mais dans Contre-attaques, c'est aussi un Jean Cau orphelin que l'on retrouve, étranger dans un monde peuplé d'anonymes : « Notre prochain n'a plus qu'un prénom. Finie l'époque où le nom renvoyait à l'histoire d'une famille, d'une lignée. Notre voisin ne peut se distinguer ni par ses habitudes, ni par ses vête­ments, ni par son travail qui sont semblables aux nôtres ou presque ».

 

 

QUE RESTE-T-IL DE SON ESPAGNE ?

 

 

 

Journal de ses rêveries d'écriture, Composition française n'a sans doute pas l'éclat de Contre­attaques. Passé maître dans l'art du pamphlet ou de la nouvelle, Jean Cau se livre plus diffici­lement dans ce genre littéraire qu'il n'avait jamais exploré. Quelques éclairs foudroient pourtant. Que la modernité vienne menacer « son » Espagne (5), et aussitôt renaissent son style et son élan : « Des monstres d'acier jaune, bulldozers, pelleteuses, bétonneuses, tracent des autoroutes. Bientôt, il n'y aura plus de boue, ni de poussière dans ce pays d'Espagne. Déjà, un âne s'y éteint et la mouche et le curé s'y font rares ainsi que l'enfant. Boue, poussière, ânes, mouches, curés et enfants disparus, que restera­t-il de mon Espagne ? Le soleil lui-même y est combattu, grâce à l'air conditionné, et, propos inouï ! des Espagnols qui naguère ironisaient sur la mine accablée du touriste s'épongeant et en lequel ils voyaient un vaincu, se plaignent aujourd'hui de la chaleur. »

 

 

 

Ainsi jaillit par intermittence la force imprécatoire du digne héritier d'un Bloy ou d'un Bernanos. Contraint d'affronter une époque sans géants, il s'est battu avec rage contre le mou, le flasque : « Tu as voulu opérer le renversement de toutes les valeurs, dit-il à l'adresse de Nietzsche, mais, ce que tu ne soup­çonnais pas, c'est que viendrait un siècle, le XXe en son agonie, où ton courage titanesque serait sans emploi parce qu'il n'y aurait plus de valeurs à renverser. »

 

 

 

 

► Xavier Marchand, éléments n°80, juin 1994.

 

 

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12/10/2018

Ancienne maraude..........Publié le 13 mai 2009 par Front National Paris.

 

 

Jean-Michel Dubois et le Front National de Paris en maraude avec le Pasteur Blanchard

 

 

 

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Dans la nuit du 12 au 13 mai, Jean-Michel Dubois, tête de liste du FN pour les européennes en Ile-de-France, Philippe Coulnecheff, Chargé de mission départemental du FN Paris, François Cerruti, Secrétaire départemental du FNJ Paris, ainsi que l’équipe de bénévoles de l’Action Sociale et Populaire, se sont lancés dans la dernière maraude de l’année sous l’égide du Pasteur Blanchard !

 

 

 


Cette maraude a permis à Jean-Michel Dubois ainsi qu’à toute l’équipe d’aller à la rencontre des SDF parisiens les plus déshérités pour leur apporter une aide matérielle et un soutien moral. Couvertures et vêtements, soupe, café et collations, accolades et discussion, Marseillaise chantée à minuit en plein Paris avec les SDF français sous les yeux ébahis des bobos parisiens, voilà ce que cette maraude s’est efforcée d’offrir à ceux qui ont tout perdu !

 

 


En ce temps de crise, Jean-Michel Dubois tient à rappeler, selon son cœur, le sens profond du don de soi aux plus humbles d’entre nous ! La solidarité nationale et la fraternité française doivent guider notre action sociale. Chacun devrait tenter de recréer auprès de ces hommes seuls et isolés, qui sont les cobayes d’un mondialisme pervers, la chaleur d’un foyer, la douceur du sentiment filial et le sens naturel de l’humanité.

 

 


Par ailleurs, Jean-Michel Dubois tient à exprimer son indignation face au mépris de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, qui a trouvé comme seul moyen pour éradiquer la pauvreté à Paris… l’installation de Vélib’ sur les lieux de survie habituels des SDF ! Cet acte odieux de nettoyage ultra-libéral et d’épuration sociale violente devrait révolter tous les SDF parisiens et les pousser à aller réclamer des comptes au pied de la Mairie de Paris !

 


Plus que jamais le Front National a eu raison de redonner vie à cette maxime de Jaurès :

 

« A celui qui n’a rien, la Patrie est son seul bien ! »


Face au peu de cas que les escrocs de l’espérance font de nos SDF, les électeurs d’Ile-de-France voteront le 7 juin prochain pour Jean-Michel Dubois !


Jean-Michel Dubois, Tête de liste du Front National pour les européennes en Ile-de-France

 

 

 

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10/10/2018

Maraude d'ouverture....le 9/10/2018

 

 

 

09/10/2018

POLYGAMIE - AFRIQUE:

 

 

 

 

LES SÉNÉGALAISES INSTRUITES TROUVERAIENT DU CHARME À LA POLYGAMIE… BEN VOYONS !

 

 

 

 

 
 
 
 
Blogueur
 
Son blog
 
 

Un titre : « Au Sénégal, la polygamie ne rebute plus les femmes instruites. » Un chapeau : « La pratique, combattue autrefois par les féministes, attire une nouvelle génération de femmes. Par choix, mais aussi du fait de la pression sociale. »

 

 

Voilà, en résumé, tout ce que ne dit pas l’enquête de Coumba Kane, parue pourtant sous cette accroche le 11 mai dernier dans Le Monde Afrique.

 

 

En réalité, le racolage journalistique aura beau sous-entendre qu’on puisse donner envie de mœurs néo-païennes, ladite polygamie, loin de faire rêver, conserve visiblement toute son amertume. C’est pourquoi il convient de lire son papier en retirant soigneusement son titre et son chapeau.

 

 

« La polygamie ne rebute plus les femmes instruites ? » Certaines iraient même jusqu’à choisir ce brin de liberté supposée, un mari étant bien vite encombrant à l’entretien. Il serait donc appréciable, pour la femme, de partager le travail avec l’une ou l’autre de ses co-épouses. C’est, du moins, le seul avantage qu’on réussira à lui trouver, malgré tout bien maigre face à l’accablante perspective qui s’ensuit.

 

 

 

« La polygamie ne rebute plus les femmes instruites ? » Pourtant, cela ressemble toujours autant à l’apanage des hommes, seuls capables de dire « Je t’aime » à plusieurs femmes dans la même journée. Il les aime donc, et les jeux de l’amour et du hasard auront tôt fait de transformer un mariage sur trois en « polyamour », luxe que les femmes ne s’offrent pas (à supposer que cela les intéresse). Faire des études susciterait donc le même intérêt multiséculaire pour les vieux grippe-sous, à même de s’amouracher d’un joli minois en complément d’une femme surfaite. Si la polygamie ne rebute pas les femmes instruites, c’est que, loin d’être idiotes, elles en tireraient parti. Souffrons qu’elles ne soient pas la majorité.

 

 

 

« La polygamie ne rebute plus les femmes instruites ? » On parle, là, de jeunes journalistes pimpantes, qui ont tout pour elles face au premier amour flétri, bien qu’on ignore si la flétrissure soit de la femme ou de l’amour. On croyait à ce dernier plus de vertu au point de traverser les âges et les sentiments. Du moins, c’est ce que vise le mariage (le vrai, monogame, celui-là). L’amour n’exclut pas le béguin, encore faut-il qu’il reste à sa place. Si l’on déchoit à l’épouse son exclusivité, c’est bien qu’on accepte d’y mettre un brin de concurrence.

 

 

 

« La polygamie ne rebute plus les femmes instruites ? »Cependant, la concurrence est bien là. Certains l’avouent sèchement : la polygamie est une arme de dissuasion, et un pouvoir face à l’épouse. L’homme qui doit tenir ses femmes joue la sécurité. Qu’il s’exaspère de l’une, il ira dans les bras de l’autre. La seule chose qu’il garde, c’est le contrôle, tandis qu’elles subissent, ni plus ni moins. Lâcheté de l’homme qui, en filigrane, admet avoir tant besoin d’elles.

 

 

« La polygamie ne rebute plus les femmes instruites ? » À moins qu’elles n’aient finalement compris que l’instruction n’a pas eu raison de leur culture. L’enquête nous le dit : la pression sociale est telle qu’on préférera être un numéro d’épouses plutôt que de divorcer. La véritable raison, c’est la misère sociale qui guette la femme qui divorce.

 

 

Coumba Kane a bien fait de nous reparler de la polygamie. On se souviendra ainsi qu’elle n’a rien de glorieux. Pauvreté de l’homme, misère pour les femmes, nos sociétés moins patriarcales qu’on ne le dit avaient fait de la monogamie non seulement un idéal de l’amour mais, en substance, une sécurité sans précédent pour les femmes. Nonobstant nos divorces ravageurs, souhaitons qu’on la conserve intacte.

 

 

 

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03/10/2018

Pré-maraude du 2 / 10 / 2018..............

 

 

02/10/2018

Une économie mondiale

 

 

 

 

 

 Fondée sur la dette conduira à une catastrophe pire que 1929

 

 

 

 
 
 
Économiste
 
 

 

 

 

Patrick Artus vient de déclarer, sur une grande chaîne de télévision, qu’un jour, il y aura une crise de la dette ! Les banques centrales ne peuvent pas passer leur temps à imprimer de la monnaie sans que rien ne se passe. Les banques centrales sont obligées de racheter des titres de dettes afin d’assurer la liquidité des marchés afin d’éviter la hausse des taux d’intérêt pour des économies (États, banques, entreprises, consommateurs) surendettées qui les précipiteraient vers l’insolvabilité, d’où un krach financier gigantesque mondial qui remettrait sans doute le capitalisme financier en question.

 

 

 

Tous les pays occidentaux – la Chine et le Japon inclus – sont tombés dans le piège de l’endettement fou ! La Chine, par exemple, augmente les déséquilibres mondiaux car elle s’endette en pratiquant la politique de fuite en avant, se prend pour l’Allemagne, augmente sa consommation d’une façon folle et ne fait plus d’enfants. La France a une dette de 2.200 milliards d‘euros qui représente 100 % de son PIB, tout comme les États-Unis avec un endettement public d’environ 20.000 milliards de dollars, soit 100 % également de leur PIB. Si l’on tient compte des engagements non financés à provisionner tels que des garanties de prêt à la Grèce, les retraites des fonctionnaires, les dettes d’entreprises publiques, la dette réelle de la France (ce que le joueur de flûte Macron se garde bien de nous dire) est même de 3.300 milliards d’euros, soit 48.000 euros par Français au lieu de 36.000 euros.

 

 

 

Les émissions nettes d’obligations dans le monde ne font qu’augmenter et pourraient bientôt atteindre les 3.000 milliards de dollars. Suite aux difficultés de la Chine, de l’Asie du Sud-Est, de l’Arabie saoudite avec le prix du pétrole, de l’Amérique latine, il y a malencontreusement de moins en moins d’acheteurs potentiels d’obligations, ce qui devrait contribuer à la hausse des taux d’intérêt. La Fed, en vendant des titres obligataires et des bons du Trésor, suite à sa politique de réduction de l’assouplissement quantitatif, devrait aussi alimenter le marché en titres. Le Japon va aussi diminuer ses achats de titres en pratiquant une politique analogue. Quant à la BCE elle est sur le point d’atteindre le plafond maximal de 33 % des obligations émises par de nombreux pays de la zone euro. Ses statuts l’empêchent d’acheter davantage de dette souveraine car cela serait considéré (même si c’est pourtant déjà le cas) comme un financement de la dette publique des États par la Banque centrale.

 

 

 

 

Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a averti la semaine dernière de la nécessité d’une remontée des taux d’intérêt, tandis que la présidente de la Fed, Banque centrale des États-Unis, Janet Yellen affirmait avec un optimisme béat et un mensonge éhonté que nous ne connaîtrions jamais plus de crise financière « de notre vivant ». À ce moment même, toujours à Londres, l’Institute of International Finance nous informait que la dette globale mondiale atteignait maintenant 217.000 milliards de dollars, soit 327 % du PIB mondial, contre 276 % en 2007.

 

 

 

 

Le système ne peut plus continuer comme cela avec de la monnaie des banques centrales n’ayant plus comme contrepartie de l’or en garantie à l’actif mais – ce qui est ahurissant, illogique, anormal, inacceptable – des titres de dettes à long terme.

 

 

 

 

La vérité, c’est qu’on s’oriente pour toutes les raisons indiquées ci-dessus vers une hausse rapide, durable et importante des taux d’intérêt, dans un contexte d’inflation proche de zéro, suite à la mondialisation et à la numérisation, ce qui pourrait bien déclencher un krach financier et une gigantesque dépression économique pire qu’en 1929. La France, suite à son laxisme UMPS de quarante ans, serait particulièrement mal placée. Il n’est pas sûr que le banquier Macron, incapable également de maîtriser l’invasion migratoire, l’islam et le terrorisme, finisse son quinquennat à l’Élysée.

 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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