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29/04/2015

MARAUDE DU 28/04/2015

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24/04/2015

LES SDF ET LEURS CHIENS (2).

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Que va-t-il se passer ?

Les journées sont longues quand on n'a pas de toit sur la tête. Il faut trouver un abri au chaud, faire de longues marches pour rejoindre les centres qui offrent un repas ou la possibilité de se laver...

Un chien ou un chat peuvent tenir compagnie et réchauffer, un chien peut éviter  les agressions. Et pour beaucoup de SDF,  ils sont la  seule source d’affection. Une confiance totale, chose rarissime dans la rue, règne entre les hommes et leurs bêtes. Aussi, combien de sans-abri dorment-ils dehors à cause de l’interdiction des animaux domestiques dans les lieux d’hébergements traditionnels ? 

 

 

Inversement, quelques malins possèdent un chien pour ne pas être embarqués par la police. En effet, les commissariats ne permettant pas l’accueil des animaux, en cas de mise en garde à vue,  les agents qui laisseraient des chiens sur le trottoir peuvent s'exposer à une plainte de la SPA. Enfin, tout le monde a entendu parler du trafic dont sont victimes de pauvres bêtes, utilisées pour attirer la pitié des passants.

Mais il faut  savoir que pour de nombreux sans-logis , un chien ou un chat reste une porte ouverte sur le monde. Un animal de compagnie leur donne l’affection qu’ils n’ont pas pu ou su trouver auprès des autres hommes. Un animal de compagnie leur procure l'occasion d'un ultime reste du sens du devoir envers l'autre. Certes, il ne  remplace pas la sociabilité mais il permet au moins de créer un lien affectif. Si l'on retire à ces hommes ou à ces femmes ce seul rapport affectif qu’ils entretiennent encore ici-bas, la seule responsabilité contraignante qu’ils possèdent  : Que va-t-il se passer ? 

17/04/2015

LES SDF ET LEURS CHIENS (1).

 

 

Il n'est pas rare de rencontrer des SDF accompagnés d'un ou plusieurs chiens. Cette situation est à l'origine d'un débat où deux points de vues s’affrontent.

Certains pensent que ces animaux seraient mieux lotis auprès d'une famille, dans une maison traditionnelle. D'autres suggèrent, qu’à partir du moment où l'animal a une personne pour s'occuper de lui, l’amour prévaut sur le confort d’un foyer stable.

 

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Par-delà ces discussions, une raison poignante mène ces personnes sans-abri à s'accrocher à leurs compagnons : ces derniers ne les jugent pas et leur restent fidèles malgré une existence difficile. L'animal devient leur seule source de compagnie et d'amour inconditionnel. 

  

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15/04/2015

MARAUDE DU 14/04/2015.

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10/04/2015

IMPRESSIONS DE MARAUDE...

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Par Alice Robert

membre de l'ASP

 

Pour ma seconde participation, je suis venue plus sereine que la première fois sachant la parfaite organisation des maraudes faites par le Pasteur.

Arrivé sur place, je retrouve le Pasteur identique à lui-même, original, toujours plein de dynamisme, plein de projets, mettant à l’aise et donnant l’impression de le connaître depuis longtemps.

Il est accompagné de son épouse aussi discrète que lui est volubile. Le couple s’équilibre !

Par contre, un grand changement concernant le temps n'était pas très clément,  une pluie battante, presque une nuit de déluge.

Et puis, toujours la superbe  voiture aussi célèbre que celle de Colombo, celle du Pasteur et pas n’importe laquelle : une Mercedes, assez rutilante malgré son âge.

Cela commençait donc plutôt bien, sauf que nous avons attendu plus d’une demie heure l’arrivée d’un 4eme compagnon, qui n’est jamais venu ! (En fait, il est arrivé après notre départ et a courageusement fait le parcours en métro pour nous retrouver vers minuit et demi sur les grands boulevards, quelle abnégation !).

Voilà pour le décor.

Concernant les sans-abri, peu de changement ! Toujours les mêmes personnes aux mêmes endroits ! Certains seuls (français), de plus en plus marqués par leurs conditions de vie, d’autres en groupe (étrangers : polonais, Europe de l’est, voire de l’ex URSS…) qui semblent plus organisés et plus solidaires entre eux.

Dans l’ensemble, ils font un très bon accueil au Pasteur, ils sont contents de le revoir, d’échanger une poignée de mains, une accolade, quelques nouvelles et de recevoir des vêtements « réclamés » la maraude précédente, le tout accompagné d’une boisson chaude (café, thé ou soupe) préparée par la femme du Pasteur.

Beaucoup de gentillesse dans leurs contacts avec nous, aucune agressivité. Ils semblent très fatalistes quant à leur avenir.

Ils ne demandent pas grand-chose, surtout des vêtements genre bleu jeans, sweet-shirt et tee-shirt, des chaussures aussi et surtout un contact amical.

 

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La maraude s’est terminée vers 2h du matin, tous les vêtements ayant été distribués.

Le contact établi depuis toutes ces années par le Pasteur, son aide amicale et fraternelle, ces quelques vêtements sont certainement un vrai réconfort pour ces sans abri. Pour cela, il faut aider sans restriction l’association Action Sociale Populaire dont il est le responsable au grand cœur !

Pour ma part, il existe toujours une grande incompréhension : Comment peut-on rester des années (certains plus de 15 ans) sur le même bout de trottoir, dormant dehors quelque soit le temps, vivant de la « générosité » de plusieurs associations, ne réclamant rien ? Certainement un grand coup dur de la vie pour certains, la recherche d’un Eldorado pour d’autres venus de pays moins développés que la France.

En tout cas, cela m’a permis de remettre les choses à leurs vraies places et de « relativiser » certains évènements de ma vie.

Pour cela, merci Pasteur !

 

Alice 

07/04/2015

Entretien avec Alain de Benoist..........

 

 

 

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Et si le dollar venait à disparaître ?

 

         

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

 

 

Longtemps, le dollar a été la monnaie mondiale dominante. Il semblerait que cette suprématie soit aujourd’hui menacée. Le billet vert, tigre de papier en devenir ?

 

 

Chacun sait que les États-Unis tirent un immense avantage du fait que leur monnaie nationale est aussi l’unité de compte utilisée comme monnaie internationale de transactions et de réserve. C’est ce « privilège exorbitant », comme disait Giscard, qui leur a permis de faire financer leur dette par des pays étrangers tenus d’accumuler des réserves de titres libellés en dollar pour commercer avec des tiers (à commencer par les « pétrodollars » qui leur permettent d’acheter du pétrole), d’exporter ainsi leur inflation et de se procurer une foule de biens à des coûts artificiellement bas, du seul fait de leur capacité à imprimer des quantités presque illimitées de papier-monnaie. Or, cette suprématie est désormais menacée.

 

Lors du sommet de Fortaleza, les 15 et 16 juillet derniers, le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Amérique latine et Afrique du Sud, soit 42,6 % de la population mondiale) a décidé la création d’une Banque de développement et d’un Fonds de stabilisation des réserves monétaires qui rempliront les mêmes fonctions que la Banque mondiale et le FMI, deux institutions largement dominées par les États-Unis depuis leur création. La nouvelle banque, dotée d’un capital initial de 100 milliards de dollars, aura son siège dans la capitale économique de la Chine – Shanghai – et n’utilisera que les monnaies des pays émergents. C’est l’accord financier multilatéral le plus important signé depuis 1945. Le dollar voit ainsi son monopole entamé, tandis que la Banque mondiale et le FMI perdent une partie de leurs moyens de pression exclusifs.

 

Autre événement : la signature, au mois de mai, d’un formidable accord portant sur la fourniture de gaz russe à Pékin pour un montant de 400.000 millions de dollars. Cet accord énergétique, conclu pour trente ans et dont on ne connaît pas toutes les clauses, sera négocié en renminbis (yuans) ou en roubles, et non en dollars. Les paiements réciproques en devises nationales, court-circuitant le dollar, s’étaient déjà multipliés ces dernières années. L’accord russo-chinois, en même temps qu’il confirme la volonté de Vladimir Poutine de se rapprocher encore plus étroitement de la Chine pour riposter à l’offensive lancée par les États-Unis contre lui, marque une étape décisive dans cette direction. D’autres clients de Gazprom sont déjà passés du dollar à l’euro. Russes et Chinois ont donc décidé de tourner monétairement le dos aux États-Unis.

 

 

Pour l’écrivain américain Ezra Pound, la création de la la Fed (Réserve fédérale), au siècle dernier, c’est un peu le casse du siècle. Est-ce un peu exagéré ?

 

 

C’est une formule. Ce qu’il faut surtout rappeler, c’est que la Réserve fédérale, officiellement créée le 23 décembre 1913, sous la présidence de Woodrow Wilson, est un syndicat de banques privées qui trouve son origine dans une réunion tenue trois ans plus tôt sur l’île de Jekyll par un groupe de banquiers d’affaires. Paul Warburg en fut le premier président. Tout cela est abondamment rappelé dans les livres d’Antony Sutton et Eustace Mullins. Le dollar étant l’étalon de la valeur monétaire dans le système bancaire, la Réserve fédérale est devenue de fait la banque centrale du système monétaire mondial. Elle crée de l’argent à partir de rien et le prête au gouvernement américain contre rémunération. Plus les déficits sont importants, plus elle s’enrichit. Or, la dette publique américaine, qui n’était que de 909 milliards de dollars en 1980, atteint maintenant 17 650 milliards de dollars !

 

 

La puissance d’une nation repose en grande partie sur celle de sa monnaie. Celle du dollar est de plus en plus virtuelle, planches à billets et dette publique astronomique obligent : sa chute éventuelle pourrait-elle entraîner celle des USA ?

 

 

Il y a déjà bon nombre d’années qu’un certain nombre de pays, à commencer par la Chine et la Russie, souhaitaient mettre en place un nouveau système financier international qui ne soit plus fondé sur le dollar. Les derniers développements perturbent de toute évidence le « nouvel ordre mondial » né des accords de Bretton Woods du 22 juillet 1944, qui avaient instauré l’emprise du « consensus de Washington, c’est-à-dire l’hégémonie du dollar dans les transaction internationales (hégémonie encore renforcée après la décision de Nixon de détacher le dollar de l’or en 1971). En même temps qu’elle affecterait tous les pays tiers qui ont constitué des réserves de change en dollars, la chute du dollar affaiblirait considérablement les États-Unis. Si les pays du monde entier cessent d’utiliser le dollar dans leurs transactions, le niveau de vie des Américains pourrait même s’effondrer du jour au lendemain.

 

La nouvelle architecture financière globale d’un monde émergent multipolaire n’aura donc plus le dollar comme centre de gravité. Comme l’ont dit les dirigeants chinois, cela équivaut à « désaméricaniser » le monde. C’est tout le sens politique et géopolitique de la « dédollarisation » en cours. Après une hégémonie du dollar qui a duré 70 ans (tout comme l’Union soviétique), c’est là un fait historique majeur qui autorise à comparer la chute du « mur du dollar » à celle du mur de Berlin. Gageons qu’il n’en passera pas moins inaperçu aux yeux de ceux qui ne s’intéressent qu’aux anecdotes de la politique politicienne…

 

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03/04/2015

Suite à une maraude le 24 mars 2015 par Michel de Zuchowicz membre de l'ASP

 

 

 

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Ce soir-là, il ne faisait pas beau ! Des sceaux d’eau étaient tombés toute l’après-midi et bien que plus faiblement, cela a continué toute la nuit.

 

 

Alors, le spectacle de ces pauvres malheureux couchés sur une bouche de métro, trempés jusqu’aux os a quelque chose de déprimant, voire d’insoutenable.

 

 

Et tout le monde passe à côté, sans sourciller ! Tout le monde ? Non, pas le Pasteur et son association « Action Sociale Populaire » qui depuis 10 ans déjà sillonne les rues de Paris plusieurs fois par mois pour réconforter, apporter un peu de chaleur (amitié, boissons chaudes et vêtements) à ces pauvres malheureux blessés par la vie.

 

 

Ce soir-là, nous étions 4 à accompagner le Pasteur et sa charmante épouse : une dame dont c’était la première maraude, un écrivain, un policier et un retraité (moi) qui en avions déjà plusieurs à notre actif. C’était une bonne équipe, enthousiaste et chaleureuse, chacun avait son rôle.

 

 

Compte tenu du temps pluvieux, beaucoup de sdf n’étaient plus à leurs places habituelles, ayant préféré s’abriter ou demander un hébergement dans un centre pour la nuit.

 

Dans la première partie de la tournée, nous avons retrouvé des personnes vues l’an dernier, de plus en plus marquées physiquement, mais ne voulant rien, ni boisson, ni vêtement,  juste un peu de chaleur humaine. Les français vivent souvent seuls, les étrangers en groupe ou en famille. (Je revois encore ce père et ce fils seuls l’an dernier, rejoints par la mère et un autre fils cette année ; le trottoir à Paris doit être meilleur que la misère dans leur pays d’origine !) Nous avons rencontré aussi quelques visages inconnus, souvent étrangers, se « ruant » sur les vêtements. Ici aussi la mode est importante : il faut des jeans, des baskets et tee shirts  blancs…

 

 

Dans la deuxième partie, nous n’avons rencontré que des étrangers enfouis derrière des bâches plastiques pour se protéger de la pluie. Nous ne les avons pas réveillé, mais avons laissé des vêtements chauds. Deux visages me marquent cependant: une hollandaise, la quarantaine, très reconnaissante pour le pauvre jean donné (elle avait visiblement très froid) et une dame sans âge, française, dormant assise, la tête dans un sac plastique pour se réchauffer.

 

 

Vers 2 heures du matin, n’ayant plus rien à distribuer, nous terminons cette nouvelle maraude.

 

 

Comme à chaque fois, ce fut un grand moment, difficile bien sûr ! Mais la faconde et le charisme du Pasteur (toujours aussi volubile) et la gentillesse de son épouse permettent « d’accepter l’inacceptable ». D’autant  que nous avons pu mesurer l’impact et les bienfaits de leur action sur le terrain.

 

 

Alors, pourquoi attendre ? Il faut soutenir l’Action Sociale Populaire !

 

 

 

 

Michel

 

 

 

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