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  • Meilleurs vœux

     

     

     

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    A toutes et tous amis et bénévoles de lASP,

     

    Que la magie de cette fin d’année illumine vos vies, et que l’Espérance vous apporte Joie, Sérénité et Paix !

     

    Bien amicalement,

     

    Gilles Clavel vice-président de l'ASP

  • Mort d’un SDF dans les quartiers chics de Paris : les leçons d’une tragédie:

     

     

     

     
    Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt.
     
     
     
     
     

     

     
     
     
     
     
    Journaliste, écrivain
     
     
     
          

    Il y a les tragédies qui font la une des journaux télévisés. Et d’autres, plus discrètes, passées sous boisseau par manque de temps ou d’intérêt. Ces dernières n’en sont pas moins révélatrices de l’actuel état de notre société. Ainsi, Michal, un SDF tchèque de 66 ans, est mort de froid dans la nuit de mercredi à jeudi, en plein dans un parking souterrain de l’avenue Matignon, en plein « Triangle d’or » parisien.

     

     

     

    Relaté par Le Parisien, ce témoignage : « Venu d’Europe de l’Est pour étudier à Paris, cet homme qui parlait français “avec un fort accent” était tombé dans la précarité “très probablement à la suite d’un non-renouvellement de titre de séjour”, raconte Cédric Lautard, de l’association Les Enfants du Canal, qui lui venait en aide. » 

     

     

     

    Le Michal en question, apprend-on de même source, n’avait pas osé, durant longtemps, demander un hébergement d’urgence, se contentant de vivre au jour le jour, et puis il avait fini par s’y décider récemment, car « il commençait à fatiguer ». Voilà qui est donc emblématique de la dinguerie et du délitement ambiant.

     

     

     

    De deux choses l’une : ou cet homme devait être renvoyé chez lui, sachant que la République tchèque, ce n’est pas non plus l’enfer sur Terre, loin s’en faut. Ou il avait vocation à obtenir le statut d’immigré en situation régulière, voire celui d’une éventuelle régularisation ; il avait appris le français et son profil n’était pas exactement celui d’un djihadiste de combat.

     

     

     

    Comme de plus en plus souvent, les autorités publiques ont choisi de ne pas choisir, de regarder ailleurs tout en laissant pourrir la situation. On voit le résultat. C’est la même logique infernale de l’immobilisme si « bien » incarnée par la jungle de Calais. On ne fait rien, on laisse faire tout en se disant que, jusque-là, ça va. Jusqu’au jour où cela ne va plus. Ou de pauvres hères meurent en tentant de se faire la belle par le tunnel sous la Manche ou en viennent à découdre avec les forces de l’ordre. En attendant d’autres morts, d’autres drames.

     

     

     

    Un vieux débat léonin oppose de longue date ceux, persuadés les uns que l’injustice conduit au désordre, et les autres que le désordre mène à l’injustice. La vérité oblige à dire que les deux ont raison. Lors d’un récent « Bistro Libertés », émission phare de la chaîne dissidente TV Libertés, l’abbé Guillaume de Tanouärn revenait sur les émeutes de ces « gens du voyage » ayant bloqué une autoroute et mis à sac un quartier entier parce que l’un des leurs, emprisonné, n’avait pu se rendre aux obsèques de son frère.

     

     

     

    Il affirmait en substance : « Il est injuste qu’une telle faveur lui ait été refusée, mais si ses proches n’avaient pas commis tant de désordre, tout cela aurait évidemment pu s’arranger. Quant à l’État, en refusant de faire régner l’ordre, il a été conduit à commettre une injustice. » Et comme à chaque nouveau drame, le gouvernement adopte des lois d’urgence au nom des grands principes, lois qu’il se refuse à faire appliquer au nom des bons sentiments. Ou quand le serpent se mord la queue…

     

     

     

     

     

     
  • Publicité : plaire au consommateur ? Non, plaire au politiquement correct, bien sûr !

     

     

     



     

    Il fut un temps pas si lointain où les publicités avaient pour mission de vanter le produit, de montrer son utilité, de convaincre le consommateur qu’il remplissait mieux que tout autre l’objet pour lequel il avait été conçu. Ainsi le boucher vantait-il la tendreté de sa viande, le pâtissier le fondant de ses gâteaux, le coutelier l’aiguisage de ses lames, le libraire l’intérêt de ses bouquins, le tailleur la coupe de ses costumes, le banquier les conditions financières avantageuses de ses prêts, etc.

     

     

     

    Tout cela est révolu. La satisfaction du client ? Les publicitaires, apparemment, s’en cognent. Et ceux qui les missionnent aussi. Un produit ne se juge plus qu’à l’aune des hautes vertus morales de la société qui le commercialise, le publicitaire est devenu une manière de curé janséniste, la Rolex™ en plus.

     

     

     

    La preuve par la dernière publicité de la chaîne Ibis, diffusée sur les chaînes de télé depuis quelques mois : « La chaîne du groupe AccorHotels s’affiche avec une nouvelle signature en anglais pour marquer son positionnement international », explique le site ladn.eu (« média de l’innovation ») : « Ibis et l’agence BETC ont créé une nouvelle campagne internationale qui prône l’ouverture avec le slogan “We are Open”. La publicité reprend les codes d’un clip de slam sur une musique du rappeur londonien Kojey Radical. » Dans ce spot, il n’est nulle question de literie confortable, de petit déjeuner continental ou de bon rapport qualité-prix – ce que recherche très prosaïquement le Français moyen. Il n’est, d’ailleurs, pas question non plus de Français du tout. Dans cette pub, tout n’est que diversité heureuse en perpétuel mouvement, tour de Babel festive sauvée par le globish et convivialité LGBT : des groupes d’individus vibrionnants s’enlacent et se délacent, se font et se défont sur l’écran.

     

     

    Comme l’exprime fort bien un commentateur sur la Toile : « C’est dingue, ça pourrait être une pub pour absolument n’importe quoi (voiture, fringues, charcuterie bio, médicaments…). » Évidemment car, désormais, le produit importe peu, le consommateur aussi : satisfaire ses basses attentes matérielles frise la démagogie – le populisme commercial, pourrions-nous dire -, seule compte l’éthique qui transcende les secteurs d’activité. Une pub peut donc ne rien avoir avec l’utilité concrète de son objet. Peu importe la qualité du sommeil, de l’accueil ou du service, votre seul critère de choix doit être l’engagement visible de l’enseigne pour les bonnes causes du moment. Tout le reste est infiniment vulgaire. « We are open », on vous dit. Et le client a intérêt à l’être aussi. Et tant pis s’il cherche justement, dans une chambre d’hôtel, la quiétude et la sécurité qu’offre une porte fermée à double tour. On n’est pas à un paradoxe près.

     

     

    De la même façon que le politique cherche moins à plaire au peuple – dont il est censé porter les aspirations – qu’à une élite qui le juge, le jauge et décide de sa survie, l’entreprise cherche moins à satisfaire le client – ce plouc qui, dans un hôtel, cherche bêtement à se reposer – qu’à fayoter, à cocher des cases qui feront de lui un « bon élève » : il est à noter, depuis les années 2000, l’essor des agences de notation dites extra-financières et notamment « sociétales », classant les entreprises selon des critères non plus de rentabilité mais de moralité.

     

     

    La religion de ce nouveau monde qui, en naissant, criait pourtant « Ni Dieu, ni maître » est glaçante. Au plus fort de l’influence de l’Église catholique en France, je ne crois pas qu’on ait jamais vu un poissonnier accrocher le chaland en criant « Je récite tous les jours le chapelet » plutôt qu’« il est frais mon poisson », une vendeuse de chaussures – ou de n’importe quoi d’autre – convaincre les ménagères d’acheter sa camelote en en montrant son col boutonné jusqu’en haut, preuve de sa grande vertu.

     

     
  • Effet placebo, du chimique au politique. Et pourtant, ça marche !

     

     

     

     

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    Conjonction fortuite ou révélatrice, les actualités politique et sanitaire en France semblent singulièrement se rejoindre sous le sens original du mot latin placebo : « Je plairai ».

     

     

     

    Comme la politique générale du régime idéologique Macron cherchant désespérément à plaire, la décision récente de supprimer le remboursement des soins homéopathiques pose la double question de sa portée et de son opportunité.

     

     

     

    Si cette décision est insignifiante d’un point de vue financier – une économie annuelle de 120 millions d’euros (1) comparée aux 13 milliards du remboursement de médicaments –, elle n’est pas anodine ni innocente du point de vue politique. La question est : pour plaire à qui ?

     

     

     

    Alors que plus d’un tiers des Français recourent à l’homéopathie comme traitement principal ou complémentaire de troubles bénins et d’effets secondaires sans que cela n’oppose les « gens ordinaires » (2) qui aspirent à exercer librement leurs choix de vie en toute responsabilité, le puissant club des négateurs scientifiques et lobbyistes s’est acharné jusqu’au bout à diaboliser ses « praticiens » et « ses pratiquants », taxés injustement d’irrationalité et de superstition dispendieuses.

     

     

     

    Certes, les défenseurs de cette « médecine douce » n’ont pas encore réussi à démontrer scientifiquement l’efficacité d’une thérapie qui donne pourtant des résultats probants quand elle est bien employée. De même, ses détracteurs sont tout autant incapables de démontrer scientifiquement une inefficacité démentie par des effets réels, signes de la supériorité de l’esprit sur la matière. Le procès en charlatanisme a commencé dès la découverte sérendipe de cette discipline à la fin du XVIIIe siècle par l’Allemand Samuel Hahnemann. Pour les deux camps, absence de preuve n’est pas preuve de l’absence, mais force est de constater que la virulence et l’intransigeance d’arguments d’autorité fondés sur des préjugés et des intérêts sectoriels est à la mesure de ses enjeux financiers. Cela n’améliorera pas la profonde crise de confiance des citoyens envers les autorités sanitaires nationales et internationales.

     

     

     

    En ces temps de nouvelle adoration scientiste et de fuite en avant transhumaniste, il est crucial de protéger la science contre les lobbies et contre elle-même pour éviter un nouvel âge d’obscurantisme (3). Sans prétendre à la vérité absolue mais en traquant et en corrigeant autant que possible les erreurs, comme l’a toujours fait la science des visionnaires et non des doctrinaires.

     

     

     

    Comme Galilée contraint de renier sa thèse de l’héliocentrisme pour échapper au bûcher de l’Inquisition et murmurant, dans un dernier souffle, le fameux « Et pourtant, elle tourne ! », les défenseurs de l’homéopathie se voient condamnés au bûcher de la Mentopolice (4), ligotés et raccourcis sur ce nouveau lit de Procuste qui fait une fois de plus diversion de sujets de société autrement plus urgents et importants. Et pourtant, ça marche !

     

     

    Principe de réalité face à une idéologie du vide érigée en système de gouvernance, le régime Macron ferait bien d’analyser l’effet nocebo de sa politique déconstructiviste à l’aune des trois lois fondamentales de l’homéopathie : similitude, dilution, globalité.

     

     

     

    (1) Soit 21 fois seulement le dépassement, constaté par la Cour des comptes, du budget de l’Élysée en 2018.

     

    (2) « Ordinaire » dans le sens, où l’entend la philosophie politique de George Orwell, de « décence ordinaire » (common decency) des gens simples (et non simplets) et de bon sens (cf. De la décence ordinaire, Bruce Bégout, Éd. Allia, 2017).

     

    (3) En référence à La Science en otage, Jean Staune, Éd. Presses de la Renaissance, 2010.

     

    (4) En référence à la nouvelle traduction de 1984, de George Orwell, par Josée Kamoun, Éd. Gallimard, 2018.

     
     
     
  • LES MARAUDES DU PASTEUR BLANCHARD:

     

     

     

     LA LIGUE

      FRANCILIENNE

     

     

     

     

      Le Réseau Identités en Ile-de-France

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le 08 octobre dernier, une nouvelle maraude du pasteur Blanchard, à la rencontre de tous ceux que l’on oublie, que l’on ne voit pas. Tous ceux qui ne seront jamais invités au Petit Journal de Canal+ car pas assez photogéniques.

     

     

     

    Une maraude organisée par le pasteur à la rencontre de ceux qui sont transparents pour notre société, nos intouchables. Une nouvelle traversée de Paris, celle de la misère, femme seule avec enfants dormant par terre, couples dormant par terre, SDF résignés à leur existence et dans l’incapacité de changer leur vie.

     

     

     

    Le pasteur Blanchard dira : « On ne sort pas ou difficilement de la rue. La rue est un monde parallèle, avec ses propres codes, avec ses propres dimensions de temps et d’espace ».

     

     

     

    Nous ferons des rencontres étranges, de celles qui ne peuvent se faire que dans ses moments là. Des travailleurs sans-papiers rencontrés Rue de la Huchette, attristés par le sort des plus pauvres qui nous amèneront nous les damnés jusque dans des recoins de rue pour y apporter un peu de réconfort à ceux qui n’ont rien et qui nous remercierons ensuite de faire ce que nous faisons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • DANS CERTAINS COINS DE FRANCE:

     

     

     ON A LE CHOIX ENTRE LE HALAL… ET RIEN !

     

     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     

    Pendant qu’une certaine France laïcarde frémit d’angoisse face à « l’invasion des crèches profanatrices de laïcité », le communautarisme musulman, tranquille comme Baptiste, use les nerfs de la nation.

     

     

     

    Jugez plutôt : « La justice doit en effet trancher un litige opposant l’office de logement social de Colombes (Hauts-de-Seine), Colombes Habitat Public, au magasin d’alimentation Good Price, installé au pied des tours de la cité des Grèves, dans l’ouest de la ville. L’office, présidé par la maire Les Républicains de Colombes, Nicole Gouéta, reproche au commerce et à son gérant de ne pas respecter le contrat de location stipulant que le local doit être occupé par un “commerce général d’alimentation”. Or, Good Price est de facto une épicerie halal où le porc et le vin sont proscrits. Et l’office HLM attaque pour non-respect d’une clause du contrat dans l’intention affichée de ne pas permettre une “communautarisation” des commerces de la ville » (Le Figaro).

     

     

     

     

    Mais comme l’a expliqué le gérant de l’enseigne incriminée, sa clientèle ne raffole pas du cochon et de l’alcool. Toutefois, la justice a tranché en ordonnant « la fermeture de l’épicerie halal qui ne vend pas de vin [estimant] que le commerce ne correspond pas à la “notion large d’alimentation générale” » (20minutes).

     

     

     

    Ne boudons pas notre plaisir, pour une des rares fois que la justice décide de sonner la fin de la récréation à l’égard de ces exigences, pour la plupart incompatibles avec notre société.

     

     

     

    Ces restrictions alimentaires islamiques s’invitent quelquefois violemment. En juin 2019, à Nice, une serveuse s’était vue menacée et giflée par un Tunisien – en situation irrégulière – parce qu’elle servait de l’alcool en période de ramadan. L’agresseur avait écopé de huit mois de prison ferme, au lieu d’être expulsé du territoire manu militari.

     

     

     

    Des violences qui ne datent pas d’hier. Déjà en 2010, un boucher-charcutier portait plainte suite à une énième agression subie au marché de Sarcelles (Val-d’Oise) parce qu’on trouvait de la viande haram sur son étal, « le seul endroit dans la ville où on peut acheter des côtes de porc », soupirait à l’époque une cliente (Le Parisien).

     

     

     

     

    Pourtant, en 2012, Le Monde, avec son sens aigu du déni, parlait d’« un passage de témoin en douceur » lorsque le dernier boucher traditionnel de Pantin prenait sa retraite, ce dernier reconnaissant « la disparition des bouchers “traditionnels” et l’essor des “halal” ». Son successeur a ouvert une boucherie confessionnelle musulmane.

     

     

     

    Au-delà des quartiers à forte présence musulmane – où les commerces traditionnels de bouche jettent massivement l’éponge et cèdent la place au halal –, il suffit de se promener dans les rayons des enseignes de la grande distribution pour constater que le halal s’est installé confortablement sur l’ensemble du territoire, ce qui pose de sérieux problèmes de vivre ensemble, cette antienne qu’on nous sert pourtant matin, midi et soir !

     

     

  • LES SDF ET LEURS CHIENS (2).

     

     

     

     

     

     

     

     

    Que va-t-il se passer ?

     

     

    Les journées sont longues quand on n'a pas de toit sur la tête. Il faut trouver un abri au chaud, faire de longues marches pour rejoindre les centres qui offrent un repas ou la possibilité de se laver...

     

     

    Un chien ou un chat peuvent tenir compagnie et réchauffer, un chien peut éviter  les agressions. Et pour beaucoup de SDF,  ils sont la  seule source d’affection. Une confiance totale, chose rarissime dans la rue, règne entre les hommes et leurs bêtes. Aussi, combien de sans-abri dorment-ils dehors à cause de l’interdiction des animaux domestiques dans les lieux d’hébergements traditionnels ? 

     

     

     

     

     

    Inversement, quelques malins possèdent un chien pour ne pas être embarqués par la police. En effet, les commissariats ne permettant pas l’accueil des animaux, en cas de mise en garde à vue,  les agents qui laisseraient des chiens sur le trottoir peuvent s'exposer à une plainte de la SPA. Enfin, tout le monde a entendu parler du trafic dont sont victimes de pauvres bêtes, utilisées pour attirer la pitié des passants.

     

     

    Mais il faut  savoir que pour de nombreux sans-logis , un chien ou un chat reste une porte ouverte sur le monde. Un animal de compagnie leur donne l’affection qu’ils n’ont pas pu ou su trouver auprès des autres hommes. Un animal de compagnie leur procure l'occasion d'un ultime reste du sens du devoir envers l'autre. Certes, il ne  remplace pas la sociabilité mais il permet au moins de créer un lien affectif. Si l'on retire à ces hommes ou à ces femmes ce seul rapport affectif qu’ils entretiennent encore ici-bas, la seule responsabilité contraignante qu’ils possèdent  : Que va-t-il se passer ?