Alexandre SIMONNOT Céline GUILLERMOND
QUOI
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Alexandre SIMONNOT Céline GUILLERMOND
Si nous étions dans un État communiste totalitaire comme la Corée du Nord, les choses ne seraient pas différentes de ce que nous vivons en ce moment en France. Depuis quelques semaines, l’Assemblée nationale est le lieu où la démocratie meurt un peu plus de jour en jour. Une mort autour de laquelle s’affairent les députés de tous bords pour ne rien manquer de la fête.
Commençons par l’article 49–3 : il a été sorti par le Premier ministre pour imposer à tous la loi Macron. Une espèce de caricature de démocratie pour faire croire que cette loi pouvait être discutée, puis un passage en force inutile, la droite aurait voté et pas la gauche de la gauche. Valls, très courageux, n’a pas voulu courir le risque. Une parodie, donc, de représentation nationale, avec un effet immédiat : cet article 49-3 ne peut plus être utilisé.
C’était sans compter avec le passage en force des lois par la méthode utilisée depuis. La procédure dite « accélérée », c’est-à-dire un moyen d’aller vite en supprimant tout débat. La loi Santé, passée en catimini devant une commission composée de soutien à cette dite loi, et les articles ont été votés les uns après les autres par des groupes de 25 ou 30 personnes toutes acquise à la cause ou presque.
Nous avons donc vu passer les salles de shoot, sans réaction, le tiers payant généralisé, qui ne sera pas appliqué par les médecins, la fin du secret médical, avec les applaudissements des assurances. J’en passe et des meilleures. Pendant ce temps-là, les médias nous occupaient avec les tenants et les aboutissants des querelles familiales (fictives, sans doute) du Front national. L’UMP paradant devant les écrans pour parler de leur ego, de leurs élections primaires inutiles, de leur volonté d’alternance. Je rappelle qu’en France l’alternance n’a rien à voir avec le changement, mais seulement avec un jeu de chaises musicales. Pas un élu pour se battre contre ce système totalitaire qui bafoue la représentation nationale, pas un mot, une acceptation de tous les instants.
Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a bien essayé de dire tout haut ces dérives, mais sans grande écoute. Il n’a pas insisté tant il est accaparé par les transactions pour les régionales, pour lesquelles la droite se plaint du mode de scrutin, oubliant qu’ils le doivent à Raffarin.
Aujourd’hui, c’est la loi liberticide sur la sécurité qui va subir le même sort. C’est même le Premier ministre en personne qui vient la défendre, de peur que son ministre ne soit pas assez « autoritaire » Une telle loi digne d’un pays dirigé par des dictateurs ne peut passer qu’en force. Alors la procédure accélérée sera de mise encore une fois, une façon de contourner l’interdiction d’utilisation du 49–3. Comme pour le reste, les députés seront absents, ils ne diront rien et se plaindront ensuite que les électeurs les boudent.
Pendant ce temps-là, les Français subissent, la Constitution est malmenée, torturée par de petits chefs sans envergure. Nous avons les élus que nous méritons
¶ contre la misère sociale
¶ et pour la préférence nationale
n’a jamais été aussi juste !
Nous avons participé à la dixiéme maraude de Noël avec Catherine et le Pasteur Blanchard.
Les Maraudes, ces tournées nocturnes à la rencontre des sans-abris parisiens, sont pour chacun de ceux qui les vivent une expérience sans commune mesure, de celles de nature à vous transformer, en tout cas qui ne vous laissent pas indifférents.
La majorité de nos accompagnants reviennent de ces maraudes « touchés » par la dignité des personnages rencontrés, « émus » par les situations de grande détresse, « surpris » par la grande culture de certains et dans tous les cas « révoltés » par l’injustice grandissante d’une société dans l’incapacité d’offrir à ses propres compatriotes les voies de la réussite sociale.
Durant cette nouvelle saison, un grand nombre de nos amis de droite nationale, provenant de toute la France, se succéderons aux côtés du Pasteur Blanchard pour, l’espace d’une nuit, venir en en aide à nos compatriotes délaissés.
Qu’ils en soient tous remerciés !
La rue parisienne, c’est une caisse de résonance implacable des maux de la société française, dont nous ne cessons de dénoncer les dérives, seuls depuis des années :
• Démantèlement du système de soins et de protection sociale
• Paupérisation des travailleurs
• Impossibilité d'accéder à un logement décent
• Préférence étrangère dans les centres d’hébergement
• Perte du sens de la solidarité entre les générations
• Insécurité grandissante
• Ouverture incontrôlée des frontières
Un dernier exemple, alors que le gouvernement tente de nous endormir sur le pseudo contrôle des frontières aux portes de Schengen, nous pouvons témoigner du tsunami migratoire qui est en cours et qui voit affluer à Paris des centaines de migrants irréguliers.
Cette nuit du 22 Décembre nous retrouverons des sans-abris provenaient de tout horizon…. Autant d’individus déboussolés à qui l’idéologie mondialiste a promis un eldorado, qu’ils ne trouveront finalement pas chez nous car notre pays n’en a plus les moyens.
Cette nuit du 22 Décembre nous nous répétons que nos moyens sont dérisoires, que la tâche est immense pour sortir nos compatriotes de la misère.
Mais cette nuit du 22 Décembre, nous partons en fin de nuit, convaincus que notre combat est juste et que nous parviendrons demain à changer la société
Gilles CLAVEL
Membre du CA de l’ASP
Ces accords aux acronymes barbares (TAFTA, ACS, TPP) négociés en secret par les Etats-Unis et plus de 50 autres pays visent essentiellement à déréguler les marchés des biens et des services. Et à ce jeu, le grand gagnant est évidemment l’Oncle Sam.
Il y a quelques jours, Wikileaks levait un coin du voile sur le très secret accord TISA ou ACS en français (Accord sur le Commerce des Services), qui se négocie actuellement entre les Etats-Unis et 50 pays, dont ceux de l’Union Européenne. Les 17 documents mis en ligne sont des brouillons. Mais ils portent sur le trafic aérien, les services de livraison, l’e-commerce. Le but de l’ACS ? Empêcher toute régulation qui porterait tort à l’un des signataires. Si cet accord était ratifié, les services publics seraient menacés, tout comme les professions réglementées.
Qu’est ce qui se cache derrière ces accords ultra-secrets que l’Oncle Sam tente d’imposer à ses différents partenaires commerciaux ?
TPP ou l’accord de partenariat TransPacifique
Le TPP ne nous concerne pas directement, puisqu’il s’agit de définir les modalités de libre-échange entre l’Amérique du Nord et la zone pacifique (Australie, Mexique, Vietnam, etc.) mais il donne un peu le «La» de ce que le Etats-Unis aimeraient voir aboutir en Europe.
Le TPP est en réalité l’extension d’un traité existant, signé en 2006, dit «P4» (regroupant 4 pays en vert sur la carte : Bruneï, Chili, Singapour, Nouvelle-Zélande) et qui permet l’abolition des droits de douane entre les partenaires. Il couvre un vaste domaine: les biens, les échanges de services, la propriété intellectuelle, les contrats gouvernementaux, etc.
Il est rédigé depuis 5 ans dans le plus grand secret et échappe donc au contrôle des citoyens comme dans ce site parodique, readthetpp.com, représentant l’interface du département du Commerce américain et où le bouton «cliquable» ne cesse de se dérober, nous empêchant à chaque fois d’accéder au fameux texte du TPP.
Wikileaks vient d’ailleurs de promettre une récompense de 100 000 dollars à tout internaute capable d’en révéler les secrets.
TAFTA, déjà très contesté en Europe
Le TAFTA porte plusieurs noms. On le retrouve notamment sous l’acronyme TTIP en anglais, mais on parle aussi de grand marché TransAtlantique. Cet accord est donc en négociation entre les Etats-Unis et l’Europe. Il s’agit encore ici de créer une vaste zone de libre-échange, qui couvrirait 45,5 % du PIB mondial.
Ce traité, qui selon ses défenseurs apportera de la croissance économique dans les deux zones, est très critiqué dans l’Union Européenne. Ses opposants se sont regroupés sous une même bannière «Stop TAFTA». Ils dénoncent son rôle dérégulatoire des marchés et la toute-puissance accordée aux entreprises face aux Etats.
En clair, en Europe, certains marchés sont protégés par des lois très strictes. Pour le moment pas d’importation de poulets aux hormones made in USA, ni de maïs OGM. Mais avec le TAFTA, et au nom du libre-échange, ces verrous pourraient sauter. Idem en matière de droit du travail, plus encadré en Europe qu’aux Etats-Unis, et qui pourrait être ainsi harmonisé par le bas. Pire, les entreprises qui se verraient lésées financièrement par la législation d’un pays signataire, pourraient se retourner contre ce dernier et réclamer des millions, voire des milliards, auprès d’un tribunal arbitral.
Comme le TPP, les négociations autour du TAFTA se font dans le plus grand secret, ce qui contribue grandement au mécontentement des citoyens européens.
Le TISA ou ACS: le moins connu, le plus dangereux ?
Ce dernier traité, dont Wikileaks, a rendu public certains passages est le moins connu en Europe. Pourtant, ses conséquences pourraient s’avérer terribles notamment pour les services publics et les professions réglementées. Il est en négociation entre les Etats-Unis et 50 autres pays (dont ceux de l’Union Européenne) tous déjà partenaires au sein de l’OMC, l’organisation mondiale du commerce.
Sans surprise, l’ACS (Accord sur le Commerce des Services) vise à harmoniser les règles relatives aux services entre les pays signataires. L’Internationale des services publics, fédération de syndicats de travailleurs du service public, s’inquiète déjà de la manière dont l’ACS pourrait dévoyer le concept de service public.
En effet, la présence de services publics dans un pays pourrait être jugée «déloyale» car entravant le jeu de la libre-concurrence des autres pays signataires. Ces services pourraient donc à terme être démantelés.
Enfin, les professions réglementées comme les dentistes, les pharmaciens, les médecins, qui aujourd’hui ont des missions de service public, pourraient, au profit de l’ACS, devenir de simples commerçants, et à ce titre être régis par les règles du commerce…dont l’unique but est de faire de l’argent.
http://francais.rt.com/france/2992-tafta-tisa-tpp-accords-france-dereglementation
Source Article from http://reseauinternational.net/tafta-tisa-tpp-ce-que-les-etats-unis-negocient-en-secret-et-qui-pourraient-changer-nos-vies/
Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.
Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.
Pasteur Blanchard
Jean-Richard SULZER
Dans leur ouvrage Résistance au meilleur des mondes, Éric Letty et Guillaume de Prémare comparent le célèbre roman d’Aldous Huxley et la révolution anthropologique qu’ils voient naître en Occident.
" Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ?... Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique moins « parfaite » et plus libre. » Nicolas Berdiaeff . Avec cet épigraphe de sa célèbre dystopie, le Meilleur des mondes, Aldous Huxley mettait en garde intellectuels et scientifiques contre le danger idéologique sous-jacent à l’utopie.
Écrit en 1931, ce chef d’œuvre de la littérature d’anticipation met en scène un monde biologiquement parfait, où la génétique et le clonage sont utilisés à des fins de contrôle et de conditionnement des individus. L’homme est créé en laboratoire et y reçoit les traitements adaptés à sa future position dans la société, divisée en cinq principales castes. L’histoire a été abolie, famille et mariage sont tabous et une seule langue ne perdure, de l’anglais simplifié. Dans cette société rationalisée, qui pratique l’eugénisme de masse, une minorité d’individus « supérieurs » contrôle le reste de la société qui accepte son sort grâce à l’emploi d’une drogue euphorisante, le soma, et est encouragée à pratiquer des loisirs collectifs et coûteux.
Aldous Huxley aurait-il donc joué les Cassandre ? Pour Eric Letty et Guillaume de Prémare, l’écrivain britannique est surtout un visionnaire. À les lire, notre société possèderait de nombreuses convergences avec celle, glaçante, imaginée au début du XXe siècle. Le « Meilleur des mondes » serait pour demain.
Confrontée au naufrage de la modernité, inapte à tenir ses promesses de prospérité et de bonheur, la postmodernité chercherait, selon eux, en effet à y répondre par le secours de la technologie : « Cette parade peut se montrer redoutable : la conjonction du care et de l’ultratechnologie comme une sorte de panacée universelle porte en germe un monde orwellien de tendance totalitaire : l’État-nounou -sorte de Big Mother- soignerait les blessures causées par la modernité et le dieu Biotech’ superstar-sorte de Big Brother augmenté- apporterait une réponse à tous les désirs, à toutes les frustrations. »[...]
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Anne-Laure Debaecker
Pascal et Edith Erre et le FN de la Marne :
J'ai déjà eu l'occasion, lors de mes diverses chroniques traitant de nos maraudes, de dire combien, à mes yeux, une des grandes richesses du FN est le maillage de l'hexagone. En effet, un grand nombre de militants bénévoles travaillent dans des régions aux scores électoraux modestes et n'ont pour récompense que la satisfaction du devoir accompli.
Parmi ceux que nous invitons, certains se distinguent par leur grand altruisme. C’est le cas de Pascal et Edith Erre, qui, à côté de hautes responsabilités au sein du mouvement, assument en plus des actions d'aide envers des personnes en grande difficulté, dans une totale humilité. Sans chercher à se faire de la pub, ils soulagent, en toute discrétion, bien des misères. Même nos ennemis reconnaissent leur travail pourtant, impensable à leurs yeux venant d'un frontiste. Et cela en dérange plus d'un.
En janvier 2016 nous aurons la joie de revoir l'équipe de la Marne sans Edith pour problémes de santé, j'ai fait appel à eux afin de leur témoigner ma gratitude et ma reconnaissance pour leur engagement.
Oui, honneur à nos amis pour leur exemplarité. Qu'ils suscitent de nouvelles vocations....pour la cause des Nôtres.
Pasteur Blanchard