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"Chacun de nous a sa blessure Son coin de paradis perdu Son petit jardin défendu Le mien s'appelle Mazamet Et c'est là-bas loin de Paris" paraphrase "d'Alexandrie" de Georges Moustaki
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"La Nation, c'est la possession en commun d'un antique cimetière et la volonté de continuer à faire valoir cet héritage indivis" Maurice Barrès
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La "maraude" (1)
Qu’est-ce qu’une maraude ? à l’origine la linguistique donnait une définition tout à fait négative du mot maraude. Lié à l’image péjorative, d’un personnage toujours prêt à commettre des mauvais coups…. le maraudeur. Il convint qu'avec le temps les mots changent de sens. Ce mot pris une nouvelle signification lors de la création du SAMU social ces son fondateur Xavier Emmanuelli qui lança l'idée de maraude. Le principe en était simple : sillonner les rues de Paris, à la rencontre des SDF, pour leur amener soupe, café, nourriture sèche, couvertures, duvets, vêtements, sous-vêtements, chaussettes, chaussures etc. C’est ce que nous faisons aussi à l'ASP : nous tournons du sud au nord de la Capitale jusqu’à 2h du matin ; mais le plus important pour nous, au-delà de l'aide matérielle, c’est l'écoute et le soutien moral de ceux que la vie à laissé sur le bord de la route. Pasteur Blanchard
Robert Ménard, « l’affaire de la crèche de Béziers » revient sur le devant de la scène. La justice qui vous avait donné une première fois raison en référé vient à nouveau de débouter la Ligue des droits de l’homme, sur le fond, cette fois. C’est une grande victoire pour vous ?
Oui, une grande victoire, mais aussi une joie immense, et d’autant plus forte que nous redoutions un jugement défavorable. En effet, le rapporteur public avait donné raison à la Ligue des droits de l’homme et, très généralement, le tribunal suit ses recommandations.
Les motivations du jugement sont particulièrement réjouissantes. D’abord, le tribunal admet qu’il n’est pas nécessaire de justifier d’une tradition locale pour mettre en place une crèche. Ensuite, il reconnaît que son installation en mairie, à partir du moment où elle s’inscrit dans un camp culturel, ne contrevient pas à l’article 28 de la loi de 1905. Le tribunal affirme aussi que la commune avait parfaitement le droit d’acheter des santons, qu’il ne s’agissait nullement du financement d’un projet cultuel. Bref, sur l’essentiel, le tribunal nous a suivi ou, plutôt, a refusé de suivre une argumentation sectaire qui tient davantage de la bigoterie laïque que de la défense de la laïcité.
En tout état de cause, et même si la Ligue des droits de l’homme se pourvoit en appel, il y aura une crèche en mairie de Béziers à Noël 2015. Du reste, si le jugement nous avait été défavorable, nous aurions trouvé le moyen légal d’en installer une…
C’est, si je ne me trompe pas, la cinquième fois que la Ligue des droits de l’homme fait chou blanc avec vous…
Oui, la Ligue ne se lasse pas de recevoir des fessées judiciaires. Elle a, à ce jour, outre le jugement dont nous venons de parler, perdu quatre référés. Nous menons donc 5 à zéro. De façon générale, la Ligue tente de faire annuler toutes nos décisions, que ce soit sur le conditionnement des aides sociales facultatives, l’interdiction des mineurs déambulant la nuit sans leurs parents, etc.
Cet acharnement s’inscrit dans une volonté de harcèlement. La Ligue n’est que le bras (faiblement) armé sur le plan judiciaire d’un mouvement plus large rassemblant des partis et des syndicats de gauche. Rassemblés récemment dans le Var, ils en ont fait l’aveu public : déposer systématiquement des plaintes ou des recours contre les municipalités FN ou, comme dans le cas de Béziers, soutenues par le FN.
Il s’agit d’une instrumentalisation de la justice qui, d’une certaine manière, rejoint la volonté de la gauche de criminaliser les propos ou les actes de tous ceux qui ne pensent pas comme elle.
Mais, pour vos adversaires, le principal n’est-il pas d’avoir remporté la première manche médiatique, la deuxième manche – judiciaire, la plus importante pourtant – ne faisant l’objet d’aucun écho, ou presque, dans la presse ?
Je ne suis pas certain que nos adversaires aient gagné même cette première manche. À chaque fois, ils ont attaqué sur des sujets où, désormais, la majorité des Français est en accord avec nous. Au fond, la gauche n’est plus que sur la défensive. La réactionnaire, c’est elle. La conservatrice, qui essaye de conserver les « acquis » de Mai 68, c’est elle. Elle a peur de la révolution qui vient. La gauche vit dans le cauchemar de la parole libérée, de l’action libératrice, du retour de la vitalité et de la volonté. Alors, dans ce contexte qui apparaîtra ô combien historique aux historiens de l’avenir, qu’importe la Ligue des droits de l’homme, plus que centenaire, qu’importent les petites machinations médiatiques !
Depuis les attentats du mois dernier à Paris, l’invocation aux “valeurs républicaines” tourne au moulin à prières. Gauche et droite s’en gargarisent pour légitimer leur mise au rebut du FN, mais Marine Le Pen ne s’en réclame pas moins.
Tous les éditos, tous les sermons politiques soulignent la nécessité de resserrer les rangs sur les “valeurs républicaines”, talisman pour nous prémunir du communautarisme, panacée pour forger l’armature morale de notre jeunesse. Or, n’en déplaise à la gent prédicatrice, les “valeurs républicaines”, ça n’existe pas. On confond indûment valeur et principe.
L’honneur, la liberté, l’altruisme, le courage, la probité, la pudeur, l’équité, le respect de soi et d’autrui, la bonté, le discernement, la générosité sont des valeurs, et il serait opportun qu’on les inculquât à l’école. À la fois universelles et modulées par la culture de chaque peuple, elles ne sauraient être l’apanage d’un régime politique déterminé.
Elles sont aussi enracinées dans les monarchies européennes que dans notre République. Les sujets de Sa Majesté la reine d’Angleterre jouissent de la même liberté que les citoyens français. Ceux des républiques d’Iran, du Soudan, du Pakistan ou de l’ancien empire soviétique en sont privés. Bref, le mot “république” ne recèle en soi aucune “valeur”, et en conséquence il n’a pas la moindre vertu morale.
Les aléas de notre histoire ont abouti pour l’heure à un consensus sur la forme républicaine de nos institutions et personne n’en conteste la légitimité. Mais c’est juste un principe, héritage lointain de Rome, recyclé à partir de la Révolution et pas très assuré sur ses bases, car enfin, depuis la fin de l’Ancien Régime, la France a déjà consommé cinq républiques, plus deux empires, deux restaurations et deux régimes bâtards imputables à deux défaites face aux Allemands. Notre attachement à la Marseillaise ne doit pas occulter dans notre imaginaire collectif l’oeuvre patiente des Capétiens, des Valois et des Bourbons. Faute de quoi la promotion d’inexistantes “valeurs républicaines” se résumerait à une propagande sectaire visant à éradiquer nos racines.
À cet égard, le baratin ambiant sur “l’esprit du 11 janvier” inspire quelque suspicion. Le pouvoir socialiste a usé et abusé de l’émotion populaire pour se refaire la cerise. C’est de bonne guerre, et la droite a donné dans le panneau d’une “unité nationale” téléguidée par des idéologues à l’enseigne de “Je suis Charlie” et pimentée à la “laïcité”, autre principe (louable) confondu avec une valeur.[....]
Le 08 octobre dernier, une nouvelle maraude du pasteur Blanchard, à la rencontre de tous ceux que l’on oublie, que l’on ne voit pas. Tous ceux qui ne seront jamais invités au Petit Journal de Canal+ car pas assez photogéniques.
Une maraude organisée par le pasteur à la rencontre de ceux qui sont transparents pour notre société, nos intouchables. Une nouvelle traversée de Paris, celle de la misère, femme seule avec enfants dormant par terre, couples dormant par terre, SDF résignés à leur existence et dans l’incapacité de changer leur vie.
Le pasteur Blanchard dira : « On ne sort pas ou difficilement de la rue. La rue est un monde parallèle, avec ses propres codes, avec ses propres dimensions de temps et d’espace ».
Nous ferons des rencontres étranges, de celles qui ne peuvent se faire que dans ses moments là. Des travailleurs sans-papiers rencontrés Rue de la Huchette, attristés par le sort des plus pauvres qui nous amèneront nous les damnés jusque dans des recoins de rue pour y apporter un peu de réconfort à ceux qui n’ont rien et qui nous remercierons ensuite de faire ce que nous faisons.
Pour Raphaël, mieux vaut le sabre du mahométisme que l’attachement filial à la vieille nation française. Plutôt Saladin que Du Guesclin.
Dans la famille Glucksmann, il y a André, le père, et Raphaël, le fils.
André, « nouveau philosophe », fut autrefois un maoïste enragé. Partisan de la révolution culturelle chinoise qui fit quelques millions de morts, il osa, dans Les temps modernes, qualifier la France de « dictature fasciste » et en appela à un embrasement révolutionnaire, de « Lisbonne à Moscou ». Ses camarades, les maos cambodgiens du Quartier latin, se distinguèrent, une fois devenus les Khmers rouges, en exterminant un tiers de leurs compatriotes. C’est à cette occasion que Libération, dirigé par un autre mao, Serge July, titra, en avril 1975, que « Le drapeau de la résistance flotte sur Phnom Penh ».
André Glucksmann rompit plus tard avec le marxisme, mais jamais il ne s’interrogea sur ses engagements passés. Les médias non plus. Il ne se vit pas reprocher ses idées nocives, comme ce fut le cas pour le philosophe allemand Martin Heidegger, lequel avait pris une carte du parti nazi, durant quelques mois, en 1933, et se le vit rappeler toujours, au nom de la haute capacité de discernement dont il était censé faire preuve. Certes, Glucksmann n’est pas Heidegger et la « nouvelle philosophie » fut à la noble métaphysique ce qu’en art l’urinoir de Duchamp est à la Pietà de Michel-Ange.
Raphaël, documentariste, semble avoir hérité du sens paternel de la déréalisation, exprimant, lui aussi, sous de faux prétextes idéologiques, l’esprit nauséabond d’une haine de soi, subversive et rance. Il déclara sur France 5, le 12 mars, que « Face aux djihadistes, il y a une autre forme de réaction qui est pour moi politiquement plus dangereuse pour la France, c’est la réaction identitaire, nationaliste ». Il craint certains discours « qui autrefois étaient ostracisés », sur l’immigration, notamment, et « qui ont aujourd’hui pignon sur rue ».
Raphaël semble ignorer que ces thèmes, aujourd’hui diabolisés, étaient autrefois parties intégrantes du débat démocratique. Ils furent délégitimés par la génération d’extrême gauche dont est issu son père, laquelle ne supporte pas d’être contredite. Pour Raphaël, mieux vaut le sabre du mahométisme que l’attachement filial à la vieille nation française. Plutôt Saladin que Du Guesclin, car comme le maoïsme de papa, l’islamisme se fonde sur l’unicité idéologique et la terreur purificatrice.
En 2007, André s’est découvert une fibre sarkozyste et, aidé par BHL, il conseilla au Président de soutenir les islamistes libyens. Daech, qui aujourd’hui menace l’Europe d’un débarquement de 500 000 migrants, doit à ces « néocons » d’être installé au sud de la Méditerranée.
Quant à Raphaël, proche de Saakachvili, le président géorgien mis en place par les néoconservateurs américains, il exprime les vues de l’impérialisme états-unien. Heureusement, pas plus que son père et ses amis autrefois qualifiés de « mao-spontex », en référence à leurs capacités d’instrumentalisation du politique, cet adolescent égocentrique ne croit à ce qu’il dit.
Maraudes de l’ASP : accroissement de la misère à Paris:
Posté par Jérôme Moreno le21 août 2010
Ignorés et méprisés par les bobos socialo-écolo-gauchistes de l'équipe municipale de Delanoë, les SDF et autres exclus sont les premières victimes d'une société inégalitaire, matérialiste et ultralibérale.
Nous revoilà dans les rues de la capitale1, en repérage de nouveaux secteurs pour notre prochaine campagne : force est de constater que le besoin de nos compatriotes ne fait que croitre.
Cette tournée, la dernière de l’ami Nicolas avant qu’il ne retrouve sa natale ville rose, est sous le signe de l’émotion et de l’amitié. Pour autant, nous ne pouvons qu’être frappés par la misère qui grandit, laissant en premier les nôtres sur le carreau, comme une lèpre s’étalant dans les rues. Nous conduisons jusqu’au métro « Nationale », où un homme âgé, sur le coup d’une heure du matin, fait la manche, quémandant quelques pièces pour pouvoir se nourrir. Nous constatons qu’autour de la station, ils sont nombreux à dormir à même le sol.
À quelques encablures de là, sur les quais de Seine, nous ne pouvons nous garer pour cause de travaux. Je vais demander à la police fluviale l’autorisation de circuler en voiture jusqu’au camp de SDF : chose qu’elle accepte avec gentillesse. Quelle n’est pas notre stupeur de constater que, depuis notre dernière visite, les tentes se sont multipliées. Nos vêtements, nourriture, café sont pris d’assaut. Nous les quittons le cœur et les sacs de distribution légers : avec le sentiment du devoir accompli. C’est dans cet état d’âme que chaque étape de notre parcours nous trouvera, nous pouvons dire que l’équipe est fin prête pour relever les défis de cette nouvelle saison.
Oui les sdf sans toit mais de beaux appartements et maisons pour chaque femme de polygames et de beaux appartement pour les sans papiers mais rien pour les blancs mais jusqu’à quand allons nous subir ces vexations ? la colère gronde en france !
« Je veux, si je suis élu de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trotoire et d’y mourrir de froid parce que le droit à l’hebergement, c’est une obligation humaine » !!!!!
OUAI C’EST ça, menteur !!!!!!!!!!!!!!!!!
Commentaire par Jean-Pierrele 21 août 2010 @ 16:10
Mes compliments au pasteur et à son équipe, il y en a aussi une équipe dans le grand Est, tout spécialement en Alsace.
Arrêtez de critiquer Paris, c’est une ville de gauche.
Commentaire par Patek Philippele 21 août 2010 @ 19:20
l’Ultralibéralisme et le mondialisme vont de pair. l’Ultralibéralisme a besoin de ce monde sans frontières, pour pouvoir se payer (pas cher) une main d’oeuvre corvéable à merci dans l’espace et dans le temps. Si le SMIC est trop cher ici, on délocalise en Chine. Pour ce qui est de la main d’oeuvre non délocalisable (BTP, restauration etc…), qu’a cela ne tienne, on fait venir des « sans-papiers ». la prochaine étape sera de faire venir des techniciens et des ingénieurs, pour des secteurs comme l’informatique, l’Inde en regorge. il feront pour 800 Euros par mois, ce qu’un ingénieur français ne ferait pas pour 5000 Euros. Alors oui, Ultralibéralisme = Mondialisme.
Commentaire par F.F. Coppolale 21 août 2010 @ 19:50
Jean-Luc, tu as du oublier le mot « urnes » dans ton post.
Commentaire par H.G. Clouzotle 22 août 2010 @ 2:01
Oui, si le nabot-Sarko passait ne serait-ce qu’une nuit dans la rue, il aurait vite les idées changée. Mais en entendant, il se prélasse sur les yachts de ses copains milliardaires.
bah voyons….comme dit si dessus SDF sont les initiales de francais de souche a l’envers…ces gens auraient un travail et un logement si on ne se serait pas laisser envahir…de « chances pour la france »
Bonjour Un SDF m’a donné ce poème qui j’en suis sur va vous plaire .Homme que je ne connaissais pas, nous avons sympathisés je vais le voir de temps a autres,je lui apporte des vêtements qu’ils partagent avec d’autres déshérités,aussi quelques Euros, je lui demande pourquoi avec votre intelligence votre grande culture vous vous retrouvez dans ce milieu,il me répond que dans la rue il trouve plus de compassions plus de générosités plus de grandeurs d’âmes, et moi je lui réponds plus toujours plus de pauvres. A vous tous qui écrivez des commentaires,je vous dédie ce beau poème
lA Neige La neige le matin,tombe Légèrement sous les toits Etbles près… Les enfants y sortent bien emmitouflés l’hiver pour s’y amuser,pendant la récréation.
Un jour ou le soleil eut trop Brillé, fit fondre la neige, Glissa dans le ruisseaux, Rejoignit les rivières Gonflant les fleuves pour s’endormir dans la mer.
M. CAMUS
Commentaire par Attention aux idées reçuesle 22 août 2010 @ 12:05
Attention ! Au moins 30 % des SDF sont des malades psychiques, des études ont été effectuées en Suède à ce sujet. Leur place n’est pas dans la rue, mais en HP.
En revanche, les idiots qui veulent les orienter de force vers des foyers de SDF, font une très grave erreur : ils font fuir la population réinsérable qui refuse (par simple bon sens) de vivre avec des malades non contrôlés.
Le bon coeur, c’est bien – Mais le bon coeur sans les compétences terrain, c’est parfois beaucoup plus dangereux que l’indifférence !!!
C’est le constat amer que l’on peut dresser quand on se souvient du cruel bilan des attentats de la gare Atocha à Madrid en mars 2004 et ceux de Londres en juillet 2005. En Espagne effectivement, les forces de l’ordre connaissaient le terrorisme basque depuis plus de 30 ans, alors que dans la capitale anglaise, des dizaines de milliers de caméras observaient le moindre geste suspect.
Il en va de même aujourd’hui avec les déploiements de l’armée aux abords des synagogues, des mosquées, des bâtiments publics ou de lieux à forte concentration populaire.
Partout en Europe les gouvernements ont sorti leur panoplie hystérique et brandissent le bouclier « Padamalgam » afin d’empêcher le peuple de désigner l’ennemi, puisque selon eux, la guerre au terrorisme est déclarée. Car enfin, de Merah à Coulibaly en passant par Nemmouche et Kaouchi, ce ne sont pas des bouddhistes fanatiques, mais bien des musulmans (grands criminels multirécidivistes) qui sont les auteurs des récentes tueries au nom de « Allah Akbar ! » confirmant ainsi la relance d’une guerre de religion ancestrale. On remarque par ailleurs que le plan Vigipirate n’empêche en rien les bandes de racailles de dévaliser les passagers du RER et de poignarder les plus faibles pour quelques euros.
« Je suis Charlie », « Je suis danois », « Je suis Bardo » : OUI. « Je suis Maaloula », « Je suis Maïduguri », « Je suis Sanaa » : combien de bougies, combien de manifs… ?
A croire que les lunettes roses des laquais du Nouvel Ordre Mondial occultent les persécutions et les assassinats que subissent les chrétiens -et d’autres- dans l’arc musulman depuis 50 ans. Au nom du « vivre ensemble », les pantins européens nous imposent leur vision frelatée d’une société multiculturelle et pluriethnique qui se désagrège au fil du temps.
Cà et là, quelques courageux polémistes, intellectuels et criminologues tentent d’établir une analyse accablante sur les conséquences néfastes de l’envahissement de l’Europe par des individus qui ne cherchent ni à s’intégrer ni à s’assimiler à nos sociétés fondées sur des traditions, des us, des coutumes et des règlements hérités d’une culture et d’une civilisation européenne multiséculaire. Il en va de même pour une grande partie d’immigrés nés sur notre sol, qui revendiquent des comportements et des usages incompatibles avec nos lois.
Plus grave : les marionnettes pseudo-humanistes interdisent toute forme de contestations et refusent le débat des idées, au motif que seules leurs valeurs « citoyennes » seraient acceptables. Ils vivent dans une sphère aseptisée, hors des réalités du quotidien, entre initiés, seuls détenteurs de la vérité. Ils ignorent le mécontentement populaire, l’exaspération des citoyens et le désespoir de ceux « d’en-bas ».
Et cela ne date pas d’hier. En désignant les volontaires partis faire le djihad en Irak, en Syrie (après avoir désigné Bachar Al-Assad comme « l’homme à abattre »), en Lybie, au Mali ou ailleurs, comme étant des terroristes, ils oublient que lors de précédents conflits en Afghanistan en 1980, en Irak en 1991, en Tchétchénie en 1991, en Bosnie en 1992, au Kosovo en 1998, à nouveau en Afghanistan en 2002 et encore en Irak en 2003, des milliers d’européens étaient partis combattre aux côtés des islamistes au nom « d’Allah le Tout Puissant ! ». Certains de ces djihadistes sont restés sur place, mais la grande majorité est rentrée en Europe. Combien de tueries ont-ils commis chez nous ces 30 dernières années ? Combien d’attentats à la bombe ou à la voiture piégée comme au Proche-Orient ?
La 5e colonne n’est pas à Damas, à Mossoul ou à Tunis, elle s’est déjà formée dans nos banlieues avec la complicité de nos politicards. Ces collabos de l’immigration/invasion, ceux-là mêmes qui depuis des décennies ont vidé les églises pour remplir les mosquées (qui forment et informent les futurs « terroristes ») et nous imposent la nourriture hallal dans les cantines, afin de complaire à de futurs électeurs ; ces clowns tristes responsables du déclin et de la décadence de nos pays ont imaginé maintenant des quartiers d’isolement pour islamistes dans nos prisons et une nouvelle restriction pour tous de la liberté d’expression.
Mais à ceux qui pensent que le problème commence en prison, je dis NON, il commence, pour certains, en classe primaire. Touche pas à mon pote ?
Question : Depuis la réalisation de Marine Le Pen pour faire un groupe des droites Populistes Européennes, ce terme est désormais mis à toutes les sauces. Pouvez-vous nous décrire les principales caractéristiques de la droite populiste ?
Réponse : J'abonde tout à fait dans votre sens lorsque vous déclarez que le mot populiste est arrangé à toutes les sauces, mais il est vrai qu'il recouvre une multiplicité de sens parmi lesquels il n'est pas toujours aisé de se retrouver. Maurras et l'Action Française l'ont condamné comme faisant le lit du césarisme, la chose n'est pas totalement fausse. Pour autant, peut-on parler d'un populisme générique ? En fait, au-delà de toutes les palettes du spectre, il y a deux grands courants populistes. L'un est réactionnaire, mouvement de défense des paysans, des petits boutiquiers de type poujadiste, l'autre révolutionnaire défend également les classes moyennes contre l'accaparement du grand capital mais en constatant que le système bourgeois est une véritable machine à tuer les peuples et qu'il faut radicalement le changer. Représenté par les syndicalistes révolutionnaires, Sorel, Berth, Lagardelle, Valois et les maurassiens de gauche, c'est le courant dont je me sens proche. Le point commun entre tous les populismes réside en une vision organique de la société fondée sur la terre et les morts ainsi que sur le refus de l'individualisme bourgeois.
Question : La république française semble être régulièrement traversée par des poussées populistes de droite (Boulanger, Poujade etc). Le phénomène Le Pen n'est-il qu'une énième vague populiste ou est-il à votre avis un événement qui aurait comme origine d'autres explications que les précédents ?
Réponse : Une fois succinctement décrite la notion de populisme, on s'aperçoit que l'on ne peut mettre dans le même panier Boulanger et Poujade. Certes, le général Boulanger était en fait un réactionnaire qui a bien dissimulé son jeu mais l'état-major qui l'entourait était composé essentiellement de l'aile ultra-gauche du parti radical, parti ouvertement en guerre contre le système. En ce qui concerne le phénomène Le Pen, il montre, à mon sens au-delà du Front National, le reflet que notre pays va très mal.Bernard Tapie avait un jour déclaré en parlant de Le Pen : "ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on fera tomber la fièvre". Je pense que l'on se situe seulement au début du processus d'explosion du système, comme l'a magistralement démontré Guillaume Faye dans ses ouvrages. Nous entrons dans des zones de turbulences dont il est difficile pour le citoyen lambda d'imaginer les bouleversements qu'elles susciteront.
Question : Dans un numéro récent de la Revue "Terre & Peuple", vous laissiez filtrer le désir de voir naître un espace politique fédérateur pouvant réunir les différentes sensibilités de notre famille politique. Selon vous, à quelles conditions devrait répondre cet espace et qui ou quoi aujourd'hui pourrait incarner ce rôle ?
Réponse : Combien de fois ai-je regretté, alors que nous étions en butte à toutes les forces du système, de nous voir nous entre-déchirer pour des querelles de chapelles qui, même si elles ont leur raison d'être, ne représentent dans les faits aucun péril pour la cause que nous défendons. Soyons un instant sérieux, ce n'est pas le paganisme ou le christianisme qui menacent de destruction notre culture mais bel et bien l'islam, l'influence des loges et le nouvel ordre mondial. Alors ne nous trompons pas d'adversaires et sachons ménager, même si nous avons des points de désaccord, ceux de notre camp. Je suis foncièrement convaincu, comme je l'ai déclaré dans "Terre & Peuple" que nous allons vers d'immenses bouleversements de société qui passeront par le biais de la métapolitique. Qui pourra jouer ce rôle ? Ceux qui auront l'intelligence et les capacités de fédérer sur des bases minimales toutes les forces de notre famille.
Question : Alors que les impôts n'on jamais été aussi élevés, que l'état providence est désormais tout-puissant et que les services publics sont présentés comme la solution à tous nos problèmes, quel constat social dressez-vous de la France aujourd'hui ?
Réponse : C'est l'éducateur, l'homme de terrain que je suis depuis des années qui constate que la France marche sur la tête .Jamais le discours officiel n'a été aussi lénifiant, pseudo-consensuel ; pourtant, jamais, depuis bien longtemps le désarroi et la radicalisation n'ont été aussi grands. Ce ne sont pas les mesurettes sécuritaires, saupoudrage artificiel qui vont changer un tant soit peu les choses. Les problèmes éludés par les différents gouvernements comme l'immigration, le choc des cultures, la violence et ll'insécurité, sont en constante aggravation. Même la bonne vieille méthode Coué du "tout va bien" se lézarde et ne produit plus les effets escomptés. Tous les gouvernements ont ignorés et sous-estiment l'ampleur du malaise et le potentiel des bouleversements révolutionnaires qui s'annoncent. Nous allons vers autre chose, dont les paramètres seront radicalement différents de ce que nous vivons à l'heure actuelle. A partir de là, il est difficile de dire a-priori quelle forme prendra l'inévitable recours. Une seule chose est sûre, c'est nous qui l'incarnons.
Question : Pendant plusieurs années vous avez animé l'association "Entraide Nationale", quel était l'objectif de cette association et quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Réponse : L'Entraide Nationale fut une belle et formidable aventure. Elle a démontré qu'il y avait de profonds besoins et une réelle attente des petits, des sans-grades de notre peuple. Partis de rien et sans beaucoup de moyens, nous avons réussi à mobiliser un impressionnant réseau de solidarité populaire acquis à nos idées. Ce fut sur le plan humain quelque chose d'extraordinaire ; essayer d'apporter de la considération et de l'aide à une population que l'on peut décrire comme la plus démunie des démunies, chez nous : les S.D.F, les clochards, les laissés-pour-compte... La seule réserve que j'émettrai est, peut être, l'impression d'avoir servi de vitrine pour le mouvement. Les enjeux véritables n'ont pas été compris et je crois que,, si j'avais eu plus de moyens, cette association serait devenue quelque chose de puissant et de fort. Ce qui devrait être l'objectif et la finalité de toute initiative populiste.
Question : Vous avez créer il ya 10 ans "l'Action Sociale Populaire", qu'est-ce que qui vous a motivé pour repartir dans cette nouvelle aventure ?
Réponse : Pourquoi ai-je créé "l'Action Sociale Populaire" ? Parce que je suis un homme d'extraction modeste, du peuple, autodidacte, sorti du rang. J'ai beaucoup d'estime et d'amour pour les "petits" et je souhaite à travers "Action Sociale Populaire" pouvoir apporter des aides concrètes aux patriotes. Je déplore et j'ai du mal à supporter que les personnes appartenant aux couches sociales modestes, qui sont une des sources vives de notre famille politique, se trouvent dans des situations délicates et laissées pour compte du fait de leur engagement. Etre à leurs côtés, n'est-ce pas l'un des vrais sens du mot populiste, du combat que nous menons ? Je suis fier de pouvoir le dire et le seul titre que je revendique, c'est celui de fils du peuple.
Question : Quels sont les objectifs et les moyens d'action pour l'avenir de votre association ?
Réponse : L'association " Action Sociale Populaire" a pour vocation de venir en aide aux patriotes défavorisés et vivant, par exemple, dans des quartiers difficiles. Il ne s'agira pas d'effectuer des saupoudrages financiers pour gagner la confiance de ces personnes dont la détresse est grande. Mais bel et bien de prendre en compte des situations concrètes en respectant la personnalité de chacun. L'ambition de "Action Sociale Populaire " est de répondre aux problèmes ponctuels, couvrant un champ large de difficultés matérielles mais aussi de détresses morales, des militants nationalistes et des patriotes laissés pour compte. Les secours apportés seront divers : améliorer la salubrité, le confort d'un appartement, aider à un déménagement, procurer des meubles, des vêtements, des denrées alimentaires, prodiguer des conseils et des aides dans l'accomplissement de formalités. En effet, ces personnes dans le dénuement et le désarroi sont souvent ignorantes ou peu enclines à réclamer et à faire valoir des droits légitmes. Pour collecter des fonds, dans ce but, nous allons lancer à la rentrée une campagne auprès de la presse amie, bien entendu l'ampleur de notre aide et le développement de "Action Sociale Populaire" dépendra des retombées de celle-ci.Mon objectif est de faire comprendre à ce petit peuple de France qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils sont importants à nos yeux et qu'ils représentent un pilier de notre cause.