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  • DANS NOMBRE DE HLM:

     

     

     

     

     LES DEALERS DICTENT LEURS LOIS

     

     

     

     

     
     
     
     
    Ancien officier de Gendarmerie
     

    Diplômé de criminologie et de criminalistique

     

     

    Beaucoup se souviennent du film d’Henri Verneuil, avec Belmondo, Peur sur la ville. Un remake pourrait aujourd’hui être tourné dans de multiples quartiers de nos banlieues. D’ailleurs, un récent article de La Dépêche du Midi confirme bien que la réalité dépasse la fiction.

     

     

    Au sud de Toulouse, le Mirail et ses « activités » nocturnes sont célèbres, mais les HLM des Izards, quartier nord de la ville rose, sont aussi criminogènes. Des trafiquants, traqués par les policiers de la brigade anti-criminalité (BAC), s’y sont retranchés. N’ayant pas l’intention d’abandonner les lieux, connus des consommateurs de shit, d’herbe et de cocaïne, ils font régner dans les blocs 19 et 20 leurs propres lois. Ainsi ont-ils fait savoir aux habitants de ces lieux que les règles de l’administration ne s’appliquaient plus, seules les leurs seraient d’actualité. Dans un message d’intimidation, ces racailles annoncent :

     

     

     

    « C’est un message pour les locataires de l’immeuble, prévenir si vous avez la moindre complicité avec la police qui pourra empêcher nos activités qui se passent dans le hall. Vous en assumerai les conséquences. Pour qu’il ne puisse pas avoir de mal entendu veuillez refusé la moindre aide de leur part (Police). Merci de votre compréhension. (sic) »‌”

     

     

     

    Ce message, nous apprend le quotidien régional, a été « imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles de la place des Faons, et signé “La Direction”. » Si on laisse de côté le français approximatif, on perçoit aisément les menaces explicites. Ceux qui, parmi les locataires, seraient des « complices » des policiers de « la brigade des stups » sont priés de se dénoncer, sinon ces informateurs, que les trafiquants dépisteront, devront « assumer les conséquences » de leur silence. Pour les autres, c’est un ferme avertissement : vous devez refuser de vous tourner vers la police.

     

     

    De plus, explique La Dépêche« les habitants des deux immeubles n’ont plus le droit d’emprunter les escaliers dans lesquels des barrières de chantier ont été installées pour faire obstacle aux forces de l’ordre en intervention ». Les ascenseurs tombant souvent en panne, rentrer ou sortir de chez soi est quasiment mission impossible. Les locataires soupçonnés des dealers « font l’objet de fouilles », car rien ne doit mettre en péril le business.

     

     

    Hélas, Toulouse n’est pas un phénomène unique. Partout dans les grandes métropoles la gangrène criminelle s’est abattue, notamment dans les zones HLM. Ainsi, en cette année 2017, de janvier à juin nous dénombrons de multiples cas :

     

     


    – Près de la gare du Mans, les habitants des HLM n’en peuvent plus des trafiquants. Ces derniers y mènent au grand jour le trafic de drogue, surveillant même le secteur depuis les toits et interdisant aux résidents toute vie normale.

     


    – À Hellemmes, dans le Nord, en pleine nuit, la mère, célibataire, d’un bébé d’un an, habitante d’une HLM, appelle la police, son logement était squatté de force depuis plusieurs mois par des dealers du secteur. Elle se plaint de menaces et de violences, comme des brûlures de cigarettes. Elle endurait entre ces murs un véritable enfer.

     

     


    – À Compiègne, comme dans nombre de villes d’Île-de-France, l’office public HLM de l’Oise, dépassé par les événements, a muré trois cages d’escalier, soit trente logements. Les trafiquants squattaient halls et escaliers, contrôlaient la circulation des locataires, arrachaient les circuits électriques et trafiquaient même les arrivées de gaz.

     

     

     

    Tous ces événements gravissimes démontrent que la loi n’est plus appliquée dans ces cités, car la police, insuffisamment nombreuse, est inefficace. La seule vraie solution est d’y faire intervenir l’armée pour éradiquer de ces zones où elles prolifèrent les bandes armées qui font régner la terreur.

     

     

     
     
     
  • Ancienne maraude :

     

     

     

    Impressions de maraude avec le pasteur Blanchard, Julien Rochedy et Gaëtan Dussausaye

    Publié par FNV sur 22 Février 2013, 13:52pm

    Catégories : #Communiqués de presse du FNJ

     

     

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    Impressions de maraude, par Julien Rochedy

     

     

     

     

    Depuis sept ans, le pasteur Blanchard et sa femme arpentent la capitale pour venir en aide aux démunis. Sept ans sans bruit, humblement, du social, du vrai, loin de mots et des postures, seulement la volonté d’être utile, véritablement, concrètement, et de tenir, d’être constant, tous les dix jours, des pluies d’octobre au soleil naissant de mai, chaque année, inlassablement. Ma première impression de maraude, c’est une leçon de persévérance et d’humilité, celle que donnent le pasteur et son épouse au premier coup d’œil, nous rappelant que, loin des vaines expressions médiatiques et vaniteuses, le vrai, le réel, le palpable, c’est une action continue, courageuse et au service des autres.

     

     

    Ma deuxième impression, c’est évidemment le rappel qu’une misère dramatique existe dans notre beau pays. Oh, on le sait bien, on en a tous entendu parler, mais ça reste du concept, la voir en vrai est une toute autre chose… Combien de ces hommes et femmes dehors, la peau burinée et durcie par le froid, les yeux vides et pâles, nous disent plus sur l’état de notre pays que des statistiques abstraites sur la pauvreté en France ! Il est complètement inadmissible qu’on laisse des gens dormir dehors par ce froid d’hiver, cela prouve qu’il n’y a aucune volonté politique en France, pour quoi que ce soit, que nos dirigeants laissent faire, ne s’occupent de rien, et, avec un cynisme et une désinvolture révoltante, évoquent nos sans domicile fixe dans leur discours sans jamais ni les voir ni s’occuper d’eux. Cette caste politique est à vomir.

     

     

    Gaëtan Dussausaye, responsable FNJ de Paris et moi-même, avons bien volontiers accompagnés, comme régulièrement des cadres du Front National, le pasteur Blanchard dans ses maraudes. Nous avons distribué café chaud, thé, soupe, vêtements et couvertures. Et puis nous avons discuté, appris beaucoup de choses de la souffrance quotidienne de pauvres êtres sans aucune perspective sinon celle de la rue, jusqu’à ce qu’ils crèvent dans l’indifférence totale au coin d’un boulevard. Nous avons entendu les plaintes de beaucoup d’entre eux qui se font voler au petit matin les affaires qui leur permettent de survivre par les agents de la mairie de Paris, qui expédient couvertures, livres, nourritures et autres expédients dans des bennes à ordures, afin les chasser et de les désespérer. On ne peut pas ne pas penser que la mairie de Paris est une mairie « de gauche », et ressentir dès lors un immense mépris pour tous ces socialistes bobos parisiens qui s’attachent beaucoup plus au bon déroulement de la gay pride ou au financement de je ne sais quelle association culturelle de merde, plutôt que de s’occuper des pauvres parisiens qui se multiplient chaque jour.

     

     

    J’appelle tous les militants du Front National de la Jeunesse à prendre contact avec le pasteur Blanchard, pour l’aider un soir de maraude, pour lui fournir du matériel et des moyens s’ils le peuvent, et de faire partager ce double sentiment, d’abord celui de l’admiration pour une cause et un homme qui sait véritablement ce que le social veut dire, et puis celui du rejet des politiques menées par nos dirigeants tant de la droite que de la gauche, qui jettent un peu plus chaque jour des hommes et des femmes dans la rue .

     

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  • Ancienne maraude.......

     

     

     

     

     

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    Notre combat

    ¶ contre la misère sociale

    ¶ et pour la préférence nationale

    n’a jamais été aussi juste !

     

     

     

     

    Mardi 22 Décembre

    Nous avons participé à la dixiéme maraude de Noël avec Catherine et le Pasteur Blanchard.

     

     

     


    Les Maraudes, ces tournées nocturnes à la rencontre des sans-abris parisiens, sont pour chacun de ceux qui les vivent une expérience sans commune mesure, de celles de nature à vous transformer, en tout cas qui ne vous laissent pas indifférents.

     

     


    La majorité de nos accompagnants reviennent de ces maraudes « touchés » par la dignité des personnages rencontrés, « émus » par les situations de grande détresse, « surpris » par la grande culture de certains et dans tous les cas « révoltés » par l’injustice grandissante d’une société dans l’incapacité d’offrir à ses propres compatriotes les voies de la réussite sociale.

     



    Durant cette nouvelle saison, un grand nombre de nos amis de droite nationale, provenant de toute la France, se succéderons aux côtés du Pasteur Blanchard  pour, l’espace d’une nuit,  venir en en aide à nos compatriotes délaissés.

     



    Qu’ils en soient  tous remerciés !

     



    La rue parisienne, c’est une caisse de résonance implacable des maux de la société française,  dont nous ne cessons de dénoncer les dérives, seuls  depuis des années :

     

     

     

    Démantèlement du système de soins et de protection sociale

    Paupérisation des travailleurs

    Impossibilité d'accéder à un logement décent

    Préférence étrangère dans les centres d’hébergement

    Perte du sens de la solidarité entre les générations

    Insécurité grandissante

    Ouverture incontrôlée des frontières 

     

     



    Un dernier exemple, alors que le gouvernement tente de nous endormir sur le pseudo contrôle des frontières aux portes de Schengen, nous pouvons témoigner du tsunami migratoire qui est en cours et qui voit affluer à Paris des centaines de migrants irréguliers.

     

     



    Cette nuit du 22 Décembre nous retrouverons des sans-abris  provenaient de  tout horizon…. Autant d’individus déboussolés à qui l’idéologie mondialiste a promis un eldorado, qu’ils ne trouveront finalement pas chez nous car notre pays n’en a plus les moyens.

     



    Cette nuit du 22 Décembre nous nous répétons que nos moyens sont dérisoires, que la tâche est immense pour sortir nos compatriotes de la misère.

     



    Mais cette nuit du 22 Décembre, nous partons en fin de nuit, convaincus que notre combat est juste et que nous parviendrons demain à changer la société

     

     

     

     

    Gilles CLAVEL
    Membre du CA de l’ASP

     

     

     

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  • COMMUNIQUÉ :

     

     

     CARREFOUR, LE CHOIX DU HALLAL PLUTÔT QUE L’AIDE AUX NATIONAUX!

     

     

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    Depuis 2005 l’Action Sociale Populaire, créée et dirigée par le Pasteur Jean Pierre Blanchard, se consacre à l’aide matérielle et psychologique de nos compatriotes français les plus démunis.
     
     
     
    Parmi les besoins primaires pour les sans-abri, et ce grâce aux dons, l’association parvient à collecter en quantité suffisante vetements, chaussures, couvertures et nourriture.
     
     
    Manquent parfois le plus couteux à savoir des duvets ou des kits d’hygiene (savon, dentifrice, lingettes, desinfectant…)
     
     
    C’est dans ce cadre que le Secretariat Général de l’ASP a lancé en septembre dernier un appel aux 45 directeurs de magasins Carrefour de la région parisienne pour organiser une collecte à la sortie de leus magasins.
     
     
     
    Face à cet appel, la reaction de la chaine de distribution ne fut que mépris et dédain : sur 45 demandes, et après de nombreuses relances, aucun directeur n’accepta de nous aider, sachant qu’aucune contribution ne leur était demandée.
     
     
    Certains nous avouèrent ne pas vouloir “créer un sentiment d’exagération auprès de mes clients” (sic) ou “avoir pris des engagements avec d’autres associations”.
     
     
    mais au final pas de hasard !
     
     
    L’entreprise mondialiste qu’est Carrefour préfère en ce moment se consacrer au lancement prochain de sa gamme hallal “Yasmine”  (en rayon d’ici la fin de l’année)
     
     
    A moins qu’elle ne préfère aider des associations dont le respect des traditions musulmanes est la première des préoccupations.
     
     
    Par sa proximité historique avec les droites nationale , l’ASP incarne depuis des années l’engagement profondément social de notre famille de pensée, au service de la France et des Français en priorité.
     
     
     
    C’est à ce symbole que nos ennemis mondialistes comme Carrefour veulent s’attaquer.
     
     
     
     
    Avec l’ASP, le social continuera d’être la véritable défense des Nationaux !
     
     
     
     

     

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    Le bureau de l'ASP
     
     

     

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE...

     

     

     

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    Par Thierry Auriat,

     Membre fondateur de l'ASP

     

     

     

    Je  participe, mardi 8 mai 2018, pour la quatrième fois à une maraude.

     

     

     

    Mon ami le Pasteur Blanchard, président de l'Action Sociale et Populaire, m'a fait l'honneur de m'inviter à collaborer à cette sortie, pour venir en aide à nos compatriotes sans-abri, avec un autre membre fondateur de l’ASP, mon ami Oscar Wesley .

     

     

     

    Pendant toute l'année, le Pasteur et ses fidèles bénévoles, parfois accompagnés d'élus et de cadres du Front National, mais aussi d'autres personnes de tous  les milieux de notre famille politique.

     

     

     

    Bien plus que d'apporter de la soupe, du café, des couvertures, des vêtements ou des chaussures aux nôtres sans-abri, ces maraudes ont aussi pour but d'ébaucher des liens d'amitié, de tisser un suivi fait de chaleur humaine.

     

     

     

      

    Jeudi, toute la soirée et une bonne partie de la nuit, c'est ce que nous avons fait ensemble. Et je garde un souvenir ému de toutes ces rencontres , ces discussions avec Stéphane, Yves, Igor, Romain, Adrien et les autres…. Ils ne possèdent rien. Ils vivent dans la rue, à quelques pas des immeubles cossus et de la jeunesse dorée de Paris. Ils ont pourtant beaucoup, un peu de grandeur d'âme et un peu de chaleur humaine. Et, c'est une joie d'avoir pu se rendre utile en leur donnant un peu de nourriture, quelques couvertures et d'avoir échangé quelques paroles ce soir-là.

     

     

     

     

    A force, si l'on peut dire, certains ne quitteraient pour rien au monde la rue, d'autres la détestent, quelques-uns pourront en sortir. Tous nous ont accueillis avec le sourire ; des regards qui en disaient long, faits de la détresse de gens perdus pour les uns, emprunts de dignité, pétillants, souriants et chaleureux pour les autres.

     

     

     

     

     

    De Sèvres à la Porte d’Orléans, de Denfert-Rochereau à Austerlitz en passant par la Place d’Italie, du Jardin des Plantes à Saint-Michel ou encore rue de Rivoli, cette soirée nous a dévoilé, une fois de plus, qu'un monde parallèle existe dans nos rues. Ils sont dix mille à Paris, trois mille dans le XIIIe arrondissement, qui n'ont rien et qui parfois ne demandent rien. Leur seule richesse : peut-être un certain détachement par rapport de  notre société de consommation ? tellement égoïste et trop individualiste. Mais une indépendance qu'ils paient au prix fort.

     

     

     

     

    Une autre constatation choquante durant cette soirée est l'évident manque de moyens accordé par l'Etat à l'aide des sans-abri. L'Etat semble plus compter sur la générosité privée que sur lui-même : "cachez cette misère dont je suis responsable et que je ne saurais voir".

     

     

     

     

     

     

    Il serait temps aujourd'hui en France de revoir complètement notre politique sociale. Comment accepter en effet qu'une immigration qui vient d'arriver ait droit à tout (logements aidés, soins gratuits, etc.) alors que nombre de Français et d'européens sont dans le froid dans nos rues, sans soutien et que quelques-uns en arrivent par exemple à la solution extrême de devoir soigner leurs problèmes de dents en se les arrachant à vif.

     

     

     

    Si un soutien leur était apporté avant la chute presque irréversible, combien nous déclarait faire le choix volontaire de rester dans la rue ? Car bien souvent, l'élément déclencheur est une dépression, une rupture, un mal être, autant de causes sociales et/ou économiques qui pourrait être traité et endigué si on en prenait la peine ; si on s'intéressait aux gens, au lieu de se détourner de l'humain.

     

     

     

    Je voudrais, en conclusion, parce qu'ils prennent justement la peine (et le plaisir) de venir en aide à ces personnes avec de petits moyens, donner un grand coup de chapeau au Pasteur Blanchard et aux militants de l'ASP. Sincères et humains, ils connaissent un nombre impressionnant de sans-abri parisiens par leur prénom, savent un peu de leur vie, de leur parcours parce qu'ils font gratuitement l'effort de s'intéresser en vérité à ceux qu'ils croisent durant leurs maraudes.

     

     

     

    Si vous souhaitez cette association à se développer, si vous ne pouvez le faire financièrement, faites-le un soir en donnant de votre temps. Et puis, vous pouvez aussi nous procurer des couvertures, des chaussures de grande pointure et des vêtements chauds. Les besoins sont importants car ou dans la rue, un vêtement ne dure pas bien longtemps.

     

     

     

    Thierry Auriat

     

     

     

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  • MON AMI LOUIS.

     

     

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    Depuis tout ce temps que nous nous connaissons,
     
    nos racines de sudistes ont fini par créer des liens.
     
    En effet, nous partageons la même origine :
     
    celle de "Montagne Pyrénées",
     
    cet amour sans borne pour notre région,
     
    et pour le rugby.

    Il a gardé l'accent que j'ai perdu dans les brumes du nord.
     
     
     
     
     
    J'avais trois ans quand mon père, devenu Gendarme,
     
    fut muté à Saint-Quentin.
     
    Dix ans plus tard, suite à une autre mutation,
     
    nous voilà de retour à Mazamet.
     
    Le temps de passer mon certificat d'étude à l'école du Gravas,
     
    et de m'entendre dire par mon paternel
     
    que j'étais bon pour devenir ouvrier délaineur.
     
    L'accent ne change rien,
     
    nous nous reconnaissons entre peuplades du sud,
     
    par une certaine manière de parler,
     
    par des tics, des expressions qui nous sont propres,
     
    que nous sommes seuls capables de décrypter.
     
    Ce fut le cas entre Louis et moi,
     
    ce qui, de suite, a généré de la sympathie,
     
    presque une forme d'amitié,
     
    cette inexpugnable fidélité à nos valeurs et notre terre.
     
    C’est pour cette raison que je me réjouis de savoir 
     
    qu'il a depuis toujours soutenu nos campagnes de soupes à St lazare puis de maraudes. 
     

     
     
                                                  
    Pasteur  Blanchard

     

     

     

  • IMPRESSIONS DE MARAUDE..

     

     

    Par le pasteur Blanchard.

     

     

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    Tous les amis qui viennent marauder sont surpris de notre familiarité avec les SDF. Il faut dire que nous sommes dans notre dixiéme campagne de maraudes. Le temps à fait que nous avons fini par nous connaître, d'un certain point de vu on peut parler d'amitié : nous finissons par avoir des informations sur leur vie, leurs épreuves, ce dont ils ont réellement besoin au-delà des problèmes matériels qu'ils traversent.

     

     

    C’est de véritable empathie dont ils ont besoin. Celle-ci, ils ne la trouvent pas dans les grandes associations. Il faut croire qu'elles finissent par le perdre de vue, elles qui ont à gérer la misère à l'échelle nationale, elles ont du mal à répondre aux véritables questions que génèrent le train train quotidien.

     

     

     

    Il y a un autre problème qui prend de l'ampleur : les rondes de la police pour déloger les sans domicile du pavé parisien. La loi interdisant de les déloger "manu militari", on fait tout pour les dégoûter en raflant leur bardas, les laissant sans rien sur le trottoir, avec le secret espoir que par lassitude ils quitteront Paris.

     

     

    A l'origine de la démarche, il y a la gauche caviar du maire, pour qui la misère est une lèpre dans la Capitale, un abcès pullulant qu'il faut éradiquer. Il peut sembler paradoxal que des hommes classés à gauche se définissant comme humanistes au service de l'humanité soient ceux qui organisent la chasse à la misère dans les rues de la cité ; force est de constater que les bobos sont parmi ceux dont les valeurs sont totalement antagonistes avec le peuple véritable, les petits, les sans grade et cela au nom de principes désincarnés.

     

     

     

    Quant à nous, continuons notre travail, pour la défense des Nôtres, pour la véritable cause du peuple.


     
     

    Pasteur  Blanchard

     

     

     

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