SUR DEUX ESSAIS PUBLIÉS AVEC 10 ANS DE DISTANCE : « Martin Heidegger, philosophe incorrect » de Jean-Pierre Blanchard, 2e édition « Dualpha » (Paris) en 2017 et « La Révolution et comment le faire dans une société moderne » de Kai Murros , Éditions « Ars Magna » (Nantes) en 2007.
Nous tenterons d'abord de répondre à la question cruciale « Pourquoi avoir choisi ces essais écrits par deux militants assez différents » ? Il est vrai que le Pasteur Blanchard est une personne très humaniste et la preuve en serait le fait qu'avec son « Action Sociale Populaire / Action Sociale Populaire » il pratique l'aide aux nombreux clochards (sans domicile) de la capitale. « La faim justifie les moyens » serait pour lui le titre d'un autre livre. L'éditeur du finlandais Kai Murros serait cependant Christian Bouchet, qui a rédigé sa thèse sur le « sataniste » (personnellement nous préférons le qualificatif « magicien » pour lui) Aleister Crowley et qu'il a été édité par son ancienne maison d'édition des éditions de Le chaos ". Même si Kai Murros utilise un style d'écriture néo-marxiste et que plusieurs citations de Marx et Engels sont incluses modifiées sur son site officiel, pourtant cet essai ci-dessus est bien sûr anti-marxiste : « le capital réel ne consiste pas en billets de banque » (op.cit.p.6). Il attire l'attention sur le fait que la nation est l'élément le plus important de l'humanité. Nous avions lu les escroqueries de Marx pendant notre période universitaire et nous avons été frappés par le fait que sa doctrine est creuse et utopique à l'extrême. L'Irlandais Deirdre Manifold écrit à son sujet : « Marx était un imposteur, un menteur et, pire que tout, un sataniste » (cité dans « Karl Marx, True of Fake prophet ? » publié en France aux Éditions Saint Rémi, page 128 en 2007 ). Cette conclusion plairait sûrement à M. Bouchet (qui a fait récemment une grande ouverture aux thèmes musulmans et parfois fondamentalistes) et c'est pour cette raison que nous la reproduisons ici. Murros fait l'éloge de la violence gratuite comme moyen de révolution : il dit qu'il faudra utiliser le vide créé par le capitalisme. « Nous triompherons du crime organisé » (op.cit.page 5). Blanchard, au contraire, prône l'amour de nos Supérieurs : « Être jeté dans le monde renvoie à l'Être Tout-Puissant, Tout-Puissant Créateur, Dieu » (op.cit., page 60). Bien que cette deuxième édition de son essai ait été réalisée par « Dualpha », un éditeur dit « paganiste », nous avons adoré son essai sur le plus grand philosophe du XXe siècle.
écrit par Dionysos ANDRONIS