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  • Souvenirs de l 'île de Wight: il y a 50 ans.

     

     

     

    (Les 2829 et 30 août 1970, le festival de l'île de Wight rassemble près de 600 000 spectateurs. Il atteint son sommet historique avec les prestations de Jimi HendrixMiles DavisEmerson, Lake and Palmer ou encore The Who et The Doors. Il voit, cette même année, une des dernières prestations des Doors. Un double album est paru sous le titre The Isle of Wight Festival 1970.)

     

     

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    Le travail d'ouvrier délaineur n'était pas chose plaisante, c’est pour cette raison que je fis le choix de devenir apprenti garçon-de-restaurant au « Grand balcon », l'hôtel le plus prestigieux de Mazamet. Malheureusement je ne pu décrocher mon CAP à l'école hôtelière de Toulouse, mais je continuais à travailler dans cette branche où les débouchés étaient nombreux.

     

     

     

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     Au début de l'année 1970, j'étais employé au « Durand » sur la route de Carcassonne, château aménagé en hôtel de luxe. Ce fut un soir comme les autres, que se produisit un tournant dans ma vie. Il était tard, les clients n'arrivaient pas avant 22h, et pour passer le temps, j'écoutais "pop star" de José Arthur. Celui-ci annonça  qu'un libraire de la montagne St Geneviève à Paris, organisait un week-end tout frais compris pour le festival de l'île de Wight. Je m'inscrivis et eus le privilège d'assister à ce qui après Woodstock a été le festival référence de la scène rock. J'ai eu la chance de voir les dernières prestations de Jimmy Hendrix et Jim Morrison, ainsi que une galaxie impressionnante d'étoiles, avec en point d'orgue Bob Dylan en pleine période country : un vrai régal ! De plus, j’ai profité, chose que je serais bien plus tard, de la présence des  Beatles à la veille de leur séparation. La légende était en marche, il m'en reste de lumineux souvenirs.

     

     

     

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                                Pasteur  Blanchard

  • ENTRETIEN AVEC JACQUES VASSIEUX LE 23/07/2010.

     

     

     

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    Rencontre avec…

     

    le Pasteur

     

    Jean-Pierre Blanchard

     

    Posté par  Jacques le 23 juillet 2008.

     

    Pasteur Blanchard, pouvez-vous vous présenter ?

     

    Languedocien né dans le Minervois, j’ai grandi à Mazamet au pied de la montagne noire. Je peux revendiquer avec fierté, comme le Pasteur Napoléon Payrat : « Je suis Cathare par le sang de mes ancêtres, et Camisart par la foi de mes aïeuls ». Sans le bouleversement de mai 68, je serais resté dans ma vie provinciale. Ouvrier délaineur en Haut-Languedoc, je partis à la capitale pour faire carrière dans le social, avant de faire des études de théologie.

     

     

    Vous êtes tombé tout petit dans « la marmite du social », racontez-nous…

     

    Les fracas de 68 me firent sortir de ma condition ouvrière : je devins animateur bénévole dans les MJC, où je pris goût aux choses de l’esprit, et plus particulièrement à la philosophie qui reste encore ma première passion. Ayant retrouvé la foi, après une équivalence au bac je devins travailleur social professionnel. Ceci grâce à une annonce dans un journal protestant intitulé « Le Christianisme au Xxe siècle », ce journal a aujourd’hui disparu. Il y a de cela 30 ans (le 2 mai 1978) je débutais à « la Cité de Refuge » de L’ Armée du Salut (Paris 13e).

     

     

    Et aujourd’hui, où en êtes-vous ?

     

    Je continue mon ministère pastoral : principalement de la formation théologique via internet. Sur le plan social, mon épouse et moi-même avons créé en 2005 l’association Action Sociale Populaire (ASP).

     

     

     

    Pouvez-vous faire un rapide bilan des actions de L’ASP dont vous êtes le Président ?

     

    Lors de la création de l’association, notre première orientation a été de venir en aide aux patriotes défavorisés des communes de mon secteur géographique. Puis, j’ai eu le sentiment que si nous voulions nous enraciner, il nous fallait privilégier d’autres types d’actions : j’ai lancé l’idée des maraudes d’hiver et nous sommes partis sans savoir où nous allions. A l’usage, les circuits se sont précisés. Notre dernière maraude bénéficiait de la présence de Louis Aliot. Depuis, nous avons entamé notre campagne d’été : rendre visite à des personnes âgées et isolées. Nous faisons également des repérages pour notre prochaine campagne de maraudes qui devrait commencer peu avant le début de l’hiver.

     

    Avez-vous reçu de l’aide de la part de la classe politique ?

     

     

    Avec le temps j’ai fini par obtenir une équipe efficace et c’est une bonne chose. Par contre la période n’est pas propice pour la collecte de fonds, même en lançant des appels sur les ondes de Radio Courtoisie. Je suis revenu au FN en 2007, après le premier tour des élections présidentielles, par fidélité à mes convictions, sans recevoir aucune aide de ce côté là. Depuis ma nomination par le secrétaire général du FN, il m’a été promis de l’aide, je suis persuadé qu’ils tiendront parole, et que, à l’avenir, je pourrai compter sur eux.

     

     

    Nous avons appris que l’humoriste Jean-Marie BIGARD vous avait contacté. Est-ce exact ?

     

     

    Oui c’est exact.

    Je suis passé dans une émission « assez neutre » diffusée par les ondes de « Radio Courtoisie », dirigée par Benjamin GUILLEMAIND et principalement consacrée aux artisans. Je suis passé après deux maître-tailleurs, juste avant une dame qui possède un magasin d’anges sur la butte Montmartre. Benjamin GUILLEMAIND, l’animateur, m’y demanda des explications en tant que « spécialiste » du sujet. Je parlai de mes maraudes, et comme d’ habitude, j’ai indiqué mes coordonnées téléphoniques pour les gens qui souhaitent donner des vêtements. En rentrant à mon domicile j’ai éteint le portable, et qu’elle ne fut pas ma surprise de trouver le lendemain matin un message de Jean-Marie BIGARD !

     

     

    Que vous a-t-il dit ?

     

     

    Il venait de m’entendre à la rediffusion du matin, il était emballé par le travail de mon association, notamment par sa dimension artisanale : à échelle humaine.

     

     

    Vous a t-il proposé son aide ?

     

     

    Oui, il voulait me faire rencontrer des personnes susceptibles de m’aider financièrement. Il m’a même laissé son numéro de téléphone pour qu’on prenne RDV, afin de définir notre collaboration. Par honnêteté, je lui ai demandé d’aller voir mon blog avant de nous rencontrer. Depuis je lui ai téléphoné de nombreuses fois, en vain.

     

     

    Quel est votre plus triste souvenir ?

     

     

    Le climat de haine au moment de la scission du FN. Certes je penchais pour Mégret, mais je n’ai jamais été compromis dans aucun complot. Je n’ai jamais été membre du MNR. Depuis mon licenciement du « Paquebot », je m’en tiens à une stricte neutralité. En 2002, j’ai envoyé la même lettre de soutien aux deux candidats. Cela a  été terrible pour moi de voir des amis de longue date ne plus me parler, pire, me traiter de félon, alors que j’ai failli sombrer. J’ai été à deux doigts de devenir SDF. J’en ai été profondément marqué.

     

     

    Et votre plus beau souvenir ?

     

     

    Le sermon de mon collègue, le jour de mon ordination. Voici ce qu’il a dit dans « Le Luthérien » : « Comme je devais assurer la prédication, je repris la parole que Dieu avait adressée à Ezechiel « je t’établis comme sentinelle sur le pays… » (EZ : 3 :17) parce que c’est la guerre de Dieu, contre le péché et la mort » … prémonitoire … non ?

     

     

     

    Vous vous êtes rapproché du Front National, et son secrétaire général, Louis ALIOT, vous a même confié une responsabilité dans le nouvel organigramme, pouvez-vous nous en parler ?

     

     

    A mon heure de gloire j’ai été membre du Comité Central et du pré-gouvernement. Je suis revenu par fidélité à mes convictions. Mon équipe et moi-même travaillons à un projet d’envergure nationale, nous avons fait une note qui sera présentée au Président. Le Secrétaire Général le présentera aux Secrétaires Départementaux dans une lettre circulaire.

     

     

    Une conclusion ?

     

     

    Le Front National est à la croisée des chemins, en plus du long et difficile travail de reconstruction, il doit faire une révolution copernicienne, comprendre que son avenir se joue au moins autant dans le champ du social que dans celui du politique. Je crois que les circonstances nous sont, et nous resteront, de plus en plus favorables ; à condition que, contrairement au passé, le social soit compris comme un élément clef de notre devenir. Il faut, dans ce domaine, se donner les moyens d’une politique ambitieuse. Il faut savoir prendre les virages au bon moment, c’est le moment des choix décisifs.

     

     

     

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    Commentaires :

     

    Commentaire par Jérôme le 23 juillet 2008 @ 11:33

    Un bel entretien avec un homme de foi et de coeur qui se dévoue avec des moyens limités pour nos compatriotes les plus démunis. On apprécie la franchise du pasteur pour ses propos relatifs à la droite nationale ainsi que sa clairvoyance pour l’action sociale. Actuellement avec la conjoncture économique très défavorable le nombre d’exclus et de sans domiciles fixes se multiplient tant dans les agglomérations gigantesques que dans des villes moyennes (La Rochelle ville populaire de 80 000 habitants en est un triste exemple tout au long de l’année). Si la vie des SDF est très dure l’hiver, elle est carrément intenable l’été car aux privations physiques s’ajoute une grande exclusion morale avec une profonde solitude.

    Un homme de foi et un juste combat social à soutenir !.

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    • Commentaire par Marc le 23 juillet 2008 @ 12:24

    Je partage sa conclusion : investir le champ social tout en tenant le cap de la politique actuelle du FN

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    • Commentaire par Olivier de Granvil le 12 août 2008 @ 15:29

    Merci à Promenade sur la toile | e-deo

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    • Commentaire par ulrich le 12 mars 2010 @ 13:54

    Je suis serviteur du SEIGNEUR,précisement de vocation ministérielle : EVANGELISTE.Je désire correspondre avec le pasteur Jean-Pièrre Blanchard pour échange et surtout encore de grandes choses avec lui par sa grande expérience du ministère dans le SEIGNEUR.Pasteur,que la paix et la grace de JESUS soit et demeure avec vous.Et qu’il vous donne encore la force et le zèle malgré l’âge d’avancer,de toujours continuer la bonne oeuvre du CREATEUR.Car la jeunesse dont je fait partir vous voyant ainsi,s’inspire et tire profit de tous ces bonnes actions des pères que vous êtes afin aussi de réussir la mission du CHRIST.

     

     

  • Plus notre société est moribonde, plus elle refuse la mort:

     

     

     

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    Ecrivain, musicienne, plasticienne
     
     
     
     

    J’ai évoqué, ici, il y a quelques semaines, un sujet particulièrement brûlant dans la mesure où il est propre à déchaîner des passions (un rapide coup d’œil aux réactions de certains lecteurs m’en a d’ailleurs encore apporté la preuve). Je parle de la fin de vie. De la mort. Pas de celle qu’on voudrait pouvoir donner, cette euthanasie dont Arnaud  Montebourg regrettait à l'époque qu’elle figurât parmi les promesses non tenues de François Hollande. Non, tout simplement la mort qui vient et que toute notre société refuse – le corps médical en tête.

     

     

    Notre monde est agité de toute part par de pseudo-guerres de religion qui sont, avant tout, des guerres de civilisation ; on brandit cette phrase de Malraux, sortie de son contexte et de son sens, qui annonçait un XXIe siècle religieux pour échapper au néant qui faillit nous emporter au XXe. On s’assassine au nom de rituels et de prescriptions qui ne sont que matériels et la religion n’est parfois – et de plus en plus – qu’un sujet d’affrontements et un prétexte à la conquête par la violence et la contrainte. Mais la foi, la vraie ? La spiritualité ? L’acceptation apaisée de ce qui nous échoit ? L’amour du prochain, de « l’autre comme soi-même », où est-il ?

     

     

    Évidemment pas chez les plus fanatiques quand ils brandissent le glaive et lâchent leurs bombes, mais pas non plus à l’hôpital. Ni chez ceux qui refusent l’évidence pour maintenir un proche à l’état de mort vivant, le condamnant – au nom de leur foi ! – à la prison dans un corps inerte quand ils devraient le laisser aller vers ce que les anciens nommaient les champs Élysées et les chrétiens appellent le paradis.

     

     

    Entre l’égoïsme aveugle de ceux qui demeurent et la toute-puissance scientiste des usines à malades, on ne peut plus mourir en paix, au sens profond du terme.

     

     

  • L’État détourne un legs pour en faire un « centre de déradicalisation »

     

     

     

     

     


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    Texte de François Teutsch 

     

     

     

    à propos du « centre de déradicalisation » [sic] de Beaumont-en-Véron, qui a déjà donné lieu à de nombreux articles dans la presse :

     

     

    « L’implantation scandaleuse de ce nid d’islamisme en plein cœur de la Touraine, quand il existe tant de lieux en Île-de-France – certes plus près des lieux de vie de nos dirigeants -, se double désormais d’une question juridique qui, en d’autres circonstances, aurait semblé secondaire.

     

     

    C’est, en effet, au domaine de Pontourny que cette estimable institution doit s’installer. Dans un château bâti au XVIIIe siècle appartenant à l’Assistance publique, jusque-là occupé par un centre de formation professionnelle pour jeunes filles en difficulté. Un domaine appartenant autrefois à la famille Gréban de Pontourny, que son dernier représentant, Alphonse Marie, décédé en 1896, a légué à Jean-Baptiste Turquet, en précisant que « le domaine doit avoir pour mission une œuvre charitable chrétienne avec obligation du culte catholique, un office par semaine ». En 1902, Jean-Baptiste Turquet en fait don, à son tour, à l’Assistance publique, aux mêmes conditions. Des conditions peu respectées en ce qui concerne le caractère chrétien de l’œuvre. Mais le dernier donateur pouvait-il prévoir ce qu’il adviendrait de son domaine au début du XXIe siècle ?

     

     

     

     

    Le bénéficiaire d’un legs à titre particulier doit en respecter les conditions posées par le testateur. Quel que soit le temps écoulé, il appartient à l’actuel propriétaire de se conformer aux volontés de Marie-Alphonse Gréban de Pontourny. Qui n’a sans aucun doute pas donné son accord pour que, d’institution charitable chrétienne, son domaine devienne un centre d’hébergement d’islamistes en djellaba.

     

     

    Une association de contribuables de Touraine et Bretagne, qui revendique 1.500 adhérents, a saisi un avocat pour faire respecter les volontés du dernier maître de Pontourny.

     

     

    Mais seuls les descendants de Jean-Baptiste Turquet pourraient agir judiciairement pour faire respecter la volonté de leur aïeul. Et aucun d’entre eux ne s’est manifesté à ce jour. À défaut, l’action judiciaire est irrecevable.

     

     

    Il existe de multiples manières de lutter contre l’islamisation de la France. À défaut de convertir les musulmans à l’amour des paysages ligériens – moyen certainement efficace pour en faire d’authentiques Français de désir et de futurs chrétiens –, s’opposer à l’installation de tels nids de frelons en est un. Pour cela, il est indispensable qu’un descendant de Jean-Baptiste Turquet se manifeste et décide d’agir. Votre serviteur n’est malheureusement pas de ceux-là… Mais qui sait, parmi les lecteurs de Boulevard Voltaire, si l’un se trouvait, soudain, concerné par la question… Quant au financement du procès, l’association a mis en place un compte en ligne. Et là, nul besoin d’être un héritier Turquet.

     

     

    Une fois encore, le régime en place montre qu’il ne respecte rien. Qui s’en soucie ? Aimer la France, manifester son patriotisme, c’est aussi faire respecter son Histoire, son passé, son patrimoine, ses paysages. C’est considérer qu’un lieu, échu à l’État par nécessité et volonté charitable, doit conserver à la fois son âme et la destination qu’en a décidée son donateur. Mais lorsqu’on ose transformer les jardins de Versailles en écrin pour le « Vagin de la Reine », à quoi bon s’ennuyer avec les dernières volontés d’un aristocrate catholique –sans doute royaliste- de la fin du XIXe siècle ? »

     

  • Philippe Randa :

     

     

    Biographie.

     

     

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    Né(e) à : Montargis, Loiret , le 23/12/1960

     

     

    Nationalité : Française




    Philippe-André Duquesne, dit Philippe Randa est un écrivain, chroniqueur politique et éditeur français, fils du romancier Peter Randa.

     



    Il devient à son tour romancier, après le décès de son père.

     

     



    Il est l'auteur à ce jour de plus d’une centaine de livres, dont de nombreux romans de science-fiction et policiers aux éditions du Fleuve Noir, d'espionnage — sous le nom de Paul Vence — et érotiques — sous le nom d’Urbain Sarrel — aux Presses de la Cité.

     

     



    Il a participé à plusieurs encyclopédies des Éditions Atlas (Encyclopédie des armes, Encyclopédie des troupes d'élites, Encyclopédie de l’Insolite).

     

     



    Il devient également dans les années 1990 un collaborateur indépendant, mais régulier, de la presse politique et l’on retrouve sa signature dans les hebdomadaires Minute, puis National Hebdo.

     

     



    Il fonde le journal satirique Pas d’panique à bord en 1992, ainsi que la lettre bimensuelle d’informations Secrets et sociétés, puis en 1998 la revue bimestrielle de politique, d’histoire et de littérature Dualpha.

     

     



    Il a créé en 1997 les éditions Dualpha et les éditions Déterna, tout d’abord spécialisées dans les rééditions, mais où, très vite, paraissent de nombreux livres inédits.

     

     



    Depuis 2006, il collabore au site et à la revue Synthèse nationale (synthesenationale.hautetfort.com), depuis 2013 au site internet créé par Robert Ménard Boulevard Voltaire (bvoltaire.fr) et depuis 2014, publie des billets « Le coup d'œil de Philippe Randa » dans le quotidien Présent (present.fr).

     

     

     

     

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  • L’éditorial de Richard Roudier :Quand populaire rime avec identitaire ! Manif de Palavas .

     

     

     

    On était vraiment chez nous…

     

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    Quand populaire rime avec identitaire !

     

    La cité de Palavas était jusqu’à présent connue en France pour Mylène Demongeot, ses bains de mer, son petit train bondé et cahoteux immortalisé par le peintre Dubout et ses vestiges de défense rappelant les razzias barbaresques venant ravitailler en chair fraiche les marchés aux esclaves chrétiens de Tunis et d’Alger.

     

     

    Après quelques siècles d’accalmie, le village de pêcheurs, ne reçoit pratiquement plus en période estivale, les habitants du Clapas (1), remplacés par des hordes barbares venues directement des cités de la Paillades-Mosson du nord de Montpellier grâce à la voie rapide et les transports en commun. Cette affluence, les plus timorés l’attribuent au Covid et à la fermeture des frontières du Maghreb et les plus lucides à la véritable invasion que subissent les métropoles et leur périphérie. 

     

    Palavas l’identitaire où nous avions manifesté contre le burkini, le 21 Août 2016, relayant en cela l’action de nos frères corses de la commune de Sisco suite à une provocation d’allogènes sur un lieu de baignade, Palavas c’est aussi la cité où la ligue du Midi avait célébré l'Enracinement (prémonition ???) lors d’un colloque fort réussi en 2017, dans le célèbre Palais des Congrès du Phare de la Méditerranée.

     

    Une « Nèplo » (2) venue de la mer était en train d’effacer le soleil sur l’ensemble de la côte, donnant une certaine gravité au rassemblement qui prit consistance sur le coup des 19 heures devant le local de la Police municipale. Les médias estimèrent le public entre 300 et 400 personnes, mais il faut compter aussi les palavasiens qui attendaient le passage du cortège devant chez eux et qui s’y joignaient en cours de route.

     

    Dès le départ les organisateurs reprirent la litanie des « incivilités », rejetant « les rodéos sauvages en voiture ou en moto, les cambriolages, les fumeries de chichas sur la plage, les « méduses » qui font trempette, les agressions envers les personnes, les biens et le cadre de vie ». Chacun y allant de la sienne, de l’agent de baignade qui reçut un coup de couteau à l’abdomen parce qu’il n’avait pu fournir des boissons fraiches à des racailles, jusqu’à ce gamin de 14 ans poignardé lors de la fête foraine et aux serveurs de restaurants et barmans dépouillés quand ils rentrent chez eux une fois leur service terminé.

     

    C’est tout ce mal vivre que tenaient à dénoncer les manifestants de tous les âges, avec leurs pancartes affichant le désir de vivre tranquillement partout et à toute heure dans leur village : « Visiteurs, respectez-nous ou dégagez ! ». La banderole de tête donnait le ton sur un thème similaire : « Palavas défend son village-Stop à la délinquance ! ». La police municipale et la gendarmerie étaient présentes sur tout le parcours, mais sans ostentation, et reçurent au passage de nombreuses acclamations de sympathie et des slogans tels un malicieux « libérez la police !».

     

    Un autre slogan général des organisateurs, « Tout n'est pas permis à Palavas » revenait à maintes reprises, mais de ronds-points en ronds-points, les slogans devenaient plus incisifs avec des « Macrons à Palavas… pas à Beyrouth »« Les racailles en prison, le préfet démission », « Les racailles au canal » au passage du pont sur le Lez, c’est évident et l’inévitable « On est chez nous, on est chez nous !» qu’on entend désormais, sur l’air des lampions, dans chaque manifestation enracinée, chaque rassemblement identitaire…

     

     

    A chaque rond-point, et en particulier celui de l’arrivée principale, les manifestants stationnaient ostensiblement afin d'exprimer le pourquoi de cette manifestation. Les conducteurs attendant patiemment dans la brume de mer qui recouvrait toute la ville que le cortège poursuive sa route par le pont, la salle Bleue et les arènes. Au passage, les manifestants pouvaient constater de visu la dégradation de leur environnement dans les caniveaux jonchés de cartouches de gaz (protoxyde d’azote) détournées de leur destination par les racailles pour se droguer, mettant en danger la vie de nos compatriotes et plus particulièrement des natifs.

     

    Avant de regagner le poste de la police municipale pour la dispersion, nous avons eu l’excellente surprise de pouvoir entendre chanter en lengo nostro l’hymne de la Coupo Santo lancée par les organisateurs du premier rang et leurs tambours et reprise dans le cortège.

     

    On aura noté également quelques pancartes fort applaudies lors de la dispersion : « L’état nous a abandonné, nous ne lâcherons rien ! », démontrant si besoin, qu’il y a dans notre pays des gens qui ont envie de prendre en main leurs propres affaires, régentées depuis trop longtemps par une oligarchie malfaisante et centralisatrice dont les jours semblent être comptés. La Marseillaise fut entonnée à deux reprises, la dernière pour clore la manifestation.

     

    Le maire de Palavas, Christian Jeanjean, -LR tendance humaniste-, maintes fois réélu, visiblement surpris et décontenancé par le succès de la manifestation -il misait selon ses proches sur une centaine de personnes- s’est fendu d’une déclaration surréaliste ignorant totalement l’exaspération des palavasiens, en s’abritant derrière la « culture de l’excuse » pour les délinquants.

     

    https://twitter.com/Tancrede_Crptrs/status/1291998076337618944

    En regagnant ma voiture, plusieurs inconnus, me reconnaissant, m’interpelèrent chaleureusement. Je retiendrai le témoignage de l’un d’eux appuyé à la passerelle sur le Lez. Celui-ci, qui avait choisi de résider à Palavas aux temps heureux, affirme qu'il va revendre pour « aller ailleurs ». Je lui demande alors où se situe « l’ailleurs », expliquant qu’on n’a pas le droit de fuir devant un danger qu’on est en mesure de repousser, car n’oublions pas que nous sommes encore 50 millions de natifs pour moins de 20 millions d’allogènes soit 70% de la population. Je pense l’avoir ébranlé… et en tous cas il y aura un avant et un après Palavas.

     

    Fin juillet 2020 à Aubenas d’autres natifs ont dénoncé physiquement l’assassinat d’un français de 20 ans par une racaille... La France enracinée s'est-elle levée vendredi soir, des sables à « immortelles » du Midi aux bruyères d'Ardèche ?

     

     

    Notes :

    1.  :  Le Clapas (amas de pierres) est le nom familier de la ville de Montpellier
    2.  
    3.  :  La nèplo est un terme occitan qui désigne une brume venue de la mer en fin de journée

     

     

  • Arnaud Imatz dynamite le clivage droite/gauche:

     

     

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    Basque de France, Arnaud Imatz est un spécialiste pointu des courants politiques non-conformistes qui fait sienne la fameuse sentence de son maître Ortega y Gasset : « Etre de gauche ou être de droite, c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile. Toutes deux sont en effet des formes d’hémiplégie morale ».

    Déjà auteur d’une somme définitive sur un personnage tabou de l’histoire espagnole, le chef phalangiste José Antonio Primo de Rivera (fusillé en 36), Arnaud Imatz a beaucoup étudié l’histoire de la Guerre d’Espagne, qu’il a libérée des dogmes de l’historiographie marxiste. Il publie aujourd’hui une volumineuse synthèse sur le clivage droite/gauche, qui se révèle à la lecture une histoire bienvenue des idées dissidentes en Europe depuis 1945. Par clivage droite/gauche, Imatz entend un artifice créé pour renforcer l’idéologie dominante, mixte de matérialisme et de multiculturalisme dogmatiques, car répondant aux besoins d’une oligarchie techno-marchande qui hait d’instinct tout ce qui s’oppose à l’homogénéisation forcenée du monde et au règne sans partage de ce que le duc de Guise appelait en son temps « la fortune anonyme et vagabonde ».

     

     

    Ce docteur en sciences politiques, naguère haut fonctionnaire international puis chef d’entreprise à Madrid, a pour ce faire enrichi et considérablement remanié un essai publié en 1996. Son nouveau livre constitue une riche source de réflexions sur les courants non-conformistes d’après-guerre, que l’on lira à la suite du célèbre essai de Jean-Louis Loubet del Bayle, Les Non-conformistes des années 30. Lui-même disciple de Simone Weil, il prône de manière cohérente l’enracinement contre le magma mondialiste, la souveraineté populaire contre l’utopie multiculturaliste, la justice sociale contre le Grand Marché. Catholique conservateur et gaulliste par tradition familiale, Imatz analyse les différents courants opposés au matérialisme égalitaire, des contre-révolutionnaires aux populistes, des nouvelles droites aux souverainistes. L’ensemble est érudit, profus même (80 pages de notes et 80 autres de bibliographie !) ; il permet une plongée transversale dans un corpus peu étudié (ou trop souvent avec des blocages épistémologiques induits par l’idéologie dominante d’une Université fort docile) et offre une histoire sur la longue durée d’une pensée organiciste, enracinée, ouverte à la dimension spirituelle et hiérarchisée – l’économie étant soumise au principe politique. Une somme bienvenue sur la pensée traditionnelle pour mieux comprendre une modernité à la fois pathogène, anxiogène et belligène.

     

     

     

    Arnaud Imatz, Droite/Gauche : pour sortir de l’équivoque, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 2016.

     

     

     

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  • UN FORMIDABLE RESEAU DE SOLIDARITE.

     

     

     

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    Une idée qui fait du chemin...

     

     

    Après mes passages sur les ondes de Courtoisie,

    l'A.S.P ne reçoit pas seulement

    des dons de la région parisienne.

    Par le miracle d'internet,

    toutes les régions de notre pays

    peuvent entendre mes appels

    et fournir une aide conséquente.

     

     

    Madame Françoise Gérard, qui demeure dans un village

    au fin fond de la Lorraine à deux pas de l'Alsace

    est une fidèle auditrice de la radio.

     

     

    Touchée par notre action,

    elle a confié à son frère,

    Monsieur Dominique Delépine

    la mission d'apporter les stocks de vêtements

    qu'elle met patiemment de côté pour notre association.

    Celui-ci demeurant dans l'Essonne

    où se trouve notre siège social,

    vient livrer régulièrement de précieux chargements.

     

     

    Nous constatons le même phénomène

    dans d'autres régions de notre belle France.

    Sont-ce les prémices d'un formidable réseau de solidarité

    qui de plus en plus se mettrait en place à l'échelle nationale ?

    En tout cas, c’est un élément central pour continuer notre combat

    contre la précarité et pour les plus défavorisés de nos compatriotes.

     

     

     

    Pasteur   Blanchard