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11/03/2016

Entretien ( version longue) avec Jean-Pierre Blanchard : Réfléchir et agir ( 52)

 

 

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Né en 1950 à Canet d’Aude (Aude), ouvrier délaineur à Mazamet (Tarn), Jean-Pierre Blanchard est touché par Mai 1968 qui le sort de sa condition ouvrière. Militant chez les trotskistes de la Ligue communiste (qui deviendra bientôt la LCR), il rejoint ensuite les maoïstes de la Gauche prolétarienne, quitte son travail et devient éducateur Spécialisé. Fatigué par le discours gauchiste que on souhaité lui imposser à l'école d'éducateur, ce futur pasteur protestant luthérien en recherche entre un jour à la Librairie française de Jean-Gilles Malliarakis et découvre le Mouvement Troisième Voie.

 

 

De fibre sociale et ardent militant nationaliste, il fonde et anime en 1995 « Entraide nationale », il participe aux soupes populaires au lard pour les Français de souche européenne. Depuis 2005, il dirige l’« Action sociale et populaire » qui pratique par des maraudes dans les rues de Paris un authentique esprit de charité en aidant les Français jetés dans la rue.

 

 

Auteur de divers ouvrages, ce lecteur attentif du philosophe Heidegger (Martin Heidegger philosophe incorrect, L’Æncre, 1997) s’est aussi intéressé Aux sources du national-populisme (L’Æncre, 1998). À l’heure où le gouvernement français loge en priorité les clandestins, il est intéressant d’avoir son avis sur cette nouvelle situation.

 

 

 

 

R&A : Régulièrement, votre modeste équipe de l’ASP et vous-même effectuez des maraudes en région parisienne. Avez-vous constaté une augmentation de non-Européens vivant dans les rues ?

 

 

 

 

Le pasteur Blanchard : Paradoxalement, dans les circuits de maraude qu’on suit depuis dix ans, on rencontre toujours des Français de souche et des Européens (des Polonais, des Roumains et quelques Russes). Au terme des maraudes, Gare Saint-Lazare, on n’a pas rencontré les fameux migrants, mais c’est probablement dû au parcours de la maraude. Je présume que ce serait différent, derrière les gares de l’Est et du Nord.

 

 

Depuis dix ans, je rencontre les mêmes personnes dans les rues. Les maraudes que j’organise aident principalement nos compatriotes. Mon expérience du terrain ne signifie pas que je nierai une augmentation de la présence des migrants, mais j’en croise très peu dans les maraudes.

 

 

Les migrants se concentrent surtout dans le Nord de Paris (près des gares déjà mentionnées). Mais je ne puis en dire plus. On est d’ailleurs les seuls à parcourir désormais tout Paris. En effet, les services municipaux ont exigé des associations caritatives qu’elles ne fassent que des maraudes sectorisées.

 

 

 

R&A : Face aux pressions migratoires incroyables, le gouvernement doit trouver plus de 70 000 logements pour abriter les clandestins en quelques semaines. A-t-il découvert une baguette magique ? Pourquoi n’a-t-il pas eu cette initiative les hivers précédents quand mourraient des SDF dans l’indifférence générale ?

 

 

 

 

Le pasteur Blanchard : Sans verser dans un discours complotiste et caricatural, il faut reconnaître la cohérence profonde du Système qui privilégie par principe le Bon Sauvage, surgi de l’autre côté de la Méditerranée, des méchants colonisateurs (les Européens). Ce privilège s’appuie sur la culpabilité véhiculée par l’extrême gauche. Aujourd’hui, cette approche est plus de l’ordre de l’inconscient que de l’action préméditée ou délibérée. Elle résulte de cette idéologie mortifère des droits de l’homme propagée par les oligarchies financières et marchandisées soucieuses de valoriser Africains et musulmans et, a contrario, de dévaloriser les Européens. L’idéologie mortifère favorise des forces qui veulent tout déréglementer afin d’aboutir à une société ultra-individualiste. On reprochait à Maurice Barrès d’être prisonier des préjugés. On subit aujourd’hui les préjugés d’un tiers-mondisme dévoyé au service exclusif de la Finance apatride planétaire.

 

 

 

 

R&A : Quand vous rencontrez des SDF, comment réagissent-ils à cette véritable préférence étrangère accordée aux nouveaux venus ?

 

 

 

 

Le pasteur Blanchard : On retrouve chez les SDF tous les clivages politiques de la société française. Paradoxalement, les SDF les plus à gauche ne supportent même pas la présence des Roumains (à ne pas confondre avec les Roms !) qui piquent leurs places ! Bien que de gauche, dès que de jeunes Roumains arrivent, les plus réactifs leur gueulent dessus… Les SDF français n’apprécient pas les SDF étrangers. Seuls les Polonais sont assez bien acceptés parce qu’ils conservent une certaine discipline. C’est un fait certain : le « vivre-ensemble » dans la rue n’est pas accepté.

 

 

La rue n’est donc pas exempte de contradictions : le discours humaniste coexiste avec l’impératif dans les faits du chacun reste chez soi. Perdure une hypocrisie dans la société de faire croire qu’on peut accueillir toute la misère du monde, surtout s’il faut accueillir ceux qui viendraient d’au-delà de la Méditerranée. Pour ma part, j’estime que les autres Européens de souche doivent être accueillis, car ce sont nos frères.

 

 

 

 

R&A : Si cet hiver est rude et sachant que les foyers seront complets du fait de l’afflux des clandestins pseudo-migrants, comment envisagez-vous l’aide aux nôtres ?

 

 

 

 

Le pasteur Blanchard : Avant tout, il importe de définir qui sont les nôtres. La doctrine laïciste née dans les loges et résumée par la devise républicaine « Liberté - Égalité - Fraternité » nie ce travail initial de définition. Faisant partie d’une grande famille civilisationnelle, les nôtres sont tous ceux qui appartiennent à notre continent européen, du Portugal et de Gibraltar à Vladivostok, qui sont de souche blanche et dont les valeurs culturelles sont chrétiennes, qu’ils soient croyants ou pas.

 

 

Nous avons l’obligation morale de les aider en priorité, surtout quand d’autres associations en profitent pour faire de la propagande. Boulevard des Capucines, des barbus sous couvert d’aide aux démunis donnaient des soupes et offraient des exemplaires du Coran.

 

 

Pourquoi les musulmans ne se réfugient-ils pas dans un pays musulman et viennent chez nous en Europe ? En acceptant cet afflux massif, on risque dans quelques décennies être minoritaires chez nous. Alors faudra-t-il alors entreprendre la Reconquista ? Par conséquent, au-delà de nos divergences, les Européens doivent s’unir contre l’ennemi commun prioritaire : l’islam. Européens d’abord !

 

 

 

 

R&A : Au quotidien, avez-vous l’impression que les associations caritatives sont-elles les auxiliaires de la submersion migratoire ?

 

 

 

 

Le pasteur Blanchard : Tout à fait ! Il est fascinant de voir la ploutocratie en place s’est durcie dans sa stratégie anti-européenne. Son idéologie a l’ambition d’intégrer les Européens dans une logique marchande individualiste, cette logique qui a détruit la société holiste.



 

Comme les médias, les associations subventionnées par l’État servent de relais au discours officiel anti-populaire du politiquement correct. Il est clair que la Croix-Rouge, le Secours populaire et l’Armée du Salut sont dorénavant au service du mondialisme. Comment ? L’Armée du Salut a souhaité recevoir des subventions étatiques. En contrepartie, le personnel de l’Armée du Salut est obligé de suivre une formation diplômante d’état dispensée par des formateurs gauchisants si bien qu’elle a adopté une sémantique politiquement correcte. Depuis cohabitent deux Armées du Salut : une Église protestante et une association humanitaire peuplée de laïcards, de gauchistes et d’humanitaristes. Elle ouvre des hébergements aux couples homosexuels et, aidant une majorité de musulmans, la loi du nombre s’impose et célèbre les fêtes musulmanes !

 

 

Le mondialisme et son serviteur zélé, l’argent, ont dévoyé les associations caritatives qui ont perdu leur âme. L’État cherche aussi à éliminer les valeurs traditionnelles par leur intermédiaire. Mais ce système arrive à sa fin alors que s’approche une convergence redoutable de catastrophes. Voilà pourquoi les Européens doivent se serrer les coudes. Sans une révolution profonde, il n’y aura rien à espérer ! Soyons donc prêts tant dans les rues qu’en nous et restons fidèles, car nos idées seront le recours final.

 

 

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09:56 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

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