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28/02/2014

Impresions de maraude par Pierre-Claude PAILHOUX militant FN

 

Le mardi 25 Février, le pasteur Blanchard, président de l’Action sociale et populaire m’a fait l’honneur de me convier à une maraude à Paris en compagnie de Oscar et Gilles

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 bénévoles de l'ASP.

 

C’est la deuxiéme fois que je participais à une telle expérience avec ce serviteur de Dieu qui a mis le social au bout de ses idées et qui avec une poignée de bénévoles avec le parrainage bienveillant de Jany Le Pen, sillonne Paris pour aider les plus démunis.

 

Jadis l’on appelait clochards ceux qui dormaient dans la rue et aujourd »hui parce que ce mot a une connotation péjorative, l’on parle pudiquement de sans domicile fixe. Derrière la sémantique il y a une augmentation d’exclus sans toit, 10.000 dans la capitale dont 3000 dans le 3ème arrondissement de Paris.

 

Partant de la porte d’Italie à 21h00 nous avons sillonné les différents arrondissements de la capitale, une bonne partie de la nuit. J’ai avec  le pasteur et Catherine son épouse dévouée apporté des vêtements, des chaussures, de la soupe, du café, des boîtes de sardine à des sans-abris et surtout un peu de réconfort à ceux qui en marge d’une société d’opulence, à proximité des immeubles cossus vivent dans la précarité sous une tente, un carton ou parfois à même le sol.

 

 

Tous avaient à notre égard, une immense reconnaissance car nous passions un peu de temps à discuter avec eux. Ce qui m’a frappé c’est la mauvaise santé, le manque d’hygiène pour certains ou pour d’autres au contraire comme Yves essayant une paire de chaussures, des chaussettes immaculées. Surtout la solitude, l’isolement de ces personnes abandonnées cherchant refuge dans l’alcool ou dans la drogue et puis surtout l’immense pudeur de ces écorchés de la vie, fatalistes face à leur situation

.

Honte à notre société, au gouvernement UMP, à la mairie socialiste de Delanoë. Comment accepter qu’une immigration planétaire ait droit (à un logement aidé, à des soins gratuits) alors que beaucoup de français sont dans la rue.

 

C’est ainsi qu’au hasard de notre pérégrination nocturne, nous avons rencontré Francis, un Lorrain, originaire de Nancy, orphelin de naissance qui après avoir servi la France dans l’armée, a aujourd’hui pour unique demeure un carton et comme compagnon d’infortune le « pinard ». Il a tenu, après nous avoir narré sa vie de galère, et notamment les pressions quotidiennes de la police municipale pour lui faire quitter son territoire.

 

Le Front National est à la croisée des chemins et son avenir va se jouer autant au plan politique que social. En attendant qu’il arrive au pouvoir et prenne des mesures efficaces il faut aider le travail métapolitique de cette association caritative soit en donnant du temps, de l’argent ou en fournissant des vêtements. J’ai ainsi pu remettre une couverture tricotée par une grand-mère

Comme le disait Victor Hugo dans Quatre-vingt-treize : « vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ».

 

Le Front National lorsqu’il sera au pouvoir, pourra combattre les causes économiques mais aussi sociales de la précarité en soutenant des associations bien ciblées, qui viendront apporter au soutien moral et financier à nos compatriotes en réduisant les subventions des associations dédiées à l’immigration et en appliquant la préférence nationale.

 

 

Pierre-Claude

 

 

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26/02/2014

Maraude du 25 / 02 / 2014

25/02/2014

Jean Raspail : «Notre civilisation est en train de disparaître»

 

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« Je n’ai guère envie de me joindre à la grande ronde des intellectuels qui passent leur temps à débattre de l’immigration… Le peuple sait déjà toutes ces choses, intuitivement : que la France, telle que nos ancêtres l’ont façonnée depuis des siècles, est en train de disparaître.»

 

Et qu’on amuse la galerie en parlant sans cesse de l’immigration sans jamais dire la vérité finale. Une vérité d’ailleurs indicible car celui qui la proclame est immédiatement poursuivi, condamné puis rejeté. Richard Millet s’en est approché, voyez ce qui lui est arrivé.

 

On dissimule aux Français la gravité du problème. À commencer par les dirigeants politiques. Publiquement, tout va très bien, mais, la porte fermée, ils reconnaissent que “oui, vous avez raison : il y a un vrai problème”.

 

J’ai sur ce sujet des lettres édifiantes de hauts responsables de gauche, de droite aussi : “Mais vous comprenez : on ne peut pas le dire…” Ces gens-là ont un double langage, une double conscience.

 

Le peuple sait qu’on lui cache les choses. Aujourd’hui, des dizaines de millions de gens ne partagent pas le discours officiel sur l’immigration. Ils ne croient aucunement que ce soit une chance pour la France. Parce que le réel s’impose à eux, quotidiennement.

 

Le modèle d’intégration ne fonctionne plus. Même en admettant qu’on reconduise un peu plus de clandestins à la frontière et qu’on réussisse à intégrer un peu plus d’étrangers qu’aujourd’hui, leur nombre ne cessera pas de croître et cela ne changera rien au problème fondamental : l’envahissement progressif de la France et de l’Europe par un tiers-monde innombrable.

 

Ces gens-là ne se retournent pas vers leurs gouvernements pour protester, ils n’en attendent rien. Ils se tournent vers nous et arrivent en Europe par bateaux, toujours plus nombreux, aujourd’hui à Lampedusa, ailleurs demain. Rien ne les en décourage.

 

Par le jeu de la démographie, dans les années 2050, il y aura autant de jeunes Français de souche que de jeunes étrangers en France. Beaucoup seront naturalisés. Ce qui ne signifie pas qu’ils seront devenus français.

Les “naturalisations de papier” ne sont pas des naturalisations de cœur. Je ne peux pas les considérer comme mes compatriotes.

 

Il n’y a que deux solutions. Soit on essaie de s’en accommoder et la France s’effacera sans même qu’on lui fasse des funérailles. Soit on ne s’en accommode pas du tout — c’est-à-dire que l’on cesse de sacraliser l’Autre et que l’on redécouvre que le prochain, c’est d’abord celui qui est à côté de soi.

 

Ce qui suppose que l’on s’assoit quelque temps sur ces « idées chrétiennes devenues folles », comme disait Chesterton, sur ces droits de l’homme dévoyés, et que l’on prenne les mesures d’éloignement collectif et sans appel indispensables pour éviter la dissolution du pays dans un métissage général.

 

Je ne vois pas d’autre solution. J’ai beaucoup voyagé dans ma jeunesse. Tous les peuples sont passionnants mais, quand on les mélange trop, c’est bien davantage l’animosité qui se développe que la sympathie. Le métissage n’est jamais pacifique, c’est une utopie dangereuse. Voyez l’Afrique du Sud !

 

Je ne crois pas un instant que les partisans de l’immigration soient plus charitables que moi : il n’y en a probablement pas un seul qui ait l’intention de recevoir chez lui l’un de ces malheureux…

 

Tout cela, c’est de la frime émotionnelle, un maelström irresponsable qui nous engloutira.

Valeurs Actuelles

09:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

21/02/2014

Impressions de maraude, par le pasteur Blanchard, et Catherine Blanchard Vice-présidente de l'ASP

 

 

 

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Ce jeudi 6 février, c’était la première fois que Jérome Clara et Bruno faisaient une maraude. Comme bien d’autres, ils avaient en mémoire l’image traditionnelle des « clochards » : des alcoolos, qui font la manche pour aller de bouteille en bouteille. Des « S.D.F. », nous en voyons régulièrement dans les rue de la Capitale, et ils inspirent à la fois pitié et méfiance :

 

 

* pitié, car comment des Français qui sont chez eux en France peuvent-ils être abandonnés à ce point par la communauté nationale ?

 

 

* et méfiance, en raison de leur attirance supposée pour l’alcool et l’oisiveté.

 

 

Mais cette nuit-là ils n’auraient jamais imaginé que cette maraude allait changer leur regard sur ces « S.D.F. », qui vivent (ou survivent) en marge de leur communauté nationale (pour les SDF français), ou carrément en dehors (pour les Européens rencontrés, et qui sont loin de leur patrie : polonais, russes).

Dorénavant, et grâce a l'ASP, ils ne me se feront plus la même idée de ceux qu’on appelle les « S.D.F. », un terme impersonnel, inhumain, certainement inventé par un technocrate de service, pour cacher la personnalité éminemment humaine de ces « clochards » des temps modernes.

 

 

Oui, ces gens que nous avons rencontrés sont avant tout des êtres humains, vivant en marge de notre « société » (ou « dis-société » ?), et qui désormais ne me sont plus inconnus : ils ont un prénom, en tout cas un visage. Pour beaucoup d’entre eux, je connais maintenant leur prénom et j’ai échangé avec eux quelques mots, des sourires ou des gestes. Nous leur avons apporté un pantalon, un pull ou du café, et à chaque fois c’était toujours un merci, un regard, un sourire. A chaque fois, c’était le regard d’une personne rendue heureuse par un petit geste pour nous si banal : le simple fait de proposer un gobelet de soupe ou de café, et voilà un homme ou une femme qui vous regarde et se met à vous sourire. Un petit geste, certes, mais un grand moment de joie ou de bonheur dans les yeux de ceux que vous rencontrez. Un moment intense, qui vous prend aux tripes.

 

 

Cette nuit-là, ces petits gestes ont rendu des gens heureux, et c’est l’essentiel. Pendant quelques instants, ils n’étaient plus des « S.D.F. » mais des Hommes. Nous ressentions une impression nouvelle : d’offrir une tasse de café ou un pull, mais c’était le « S.D.F. » qui m’apportait quelque chose ! Lui qui ne possédait rien, ou si peu, m’apportait beaucoup plus que ce que moi je pouvais lui apporter : il m’irradiait de ce moment de bonheur que lui procurait  notre rencontre. Un véritable échange, même quand on ne parlait pas la même langue. Un échange bref, mais intense, grâce à de petits gestes si banals.

 

 

 

 

Alors comment ne pourrais-je pas penser à vous, vous que je n’ai rencontré que le temps d’une maraude, et dont je me souviens par le prénom :

Frédéric, si fier de nous parler de sa rencontre avec Jany LE PEN.

 

Igor, son voisin, lui aussi fervent supporter du FN, et qui disait n’avoir besoin de rien.

 

George, qui se tient régulièrement au courant de l’actualité, et qui fréquente tous les jours une bibliothèque publique. Ouvrier textile pendant 38 ans, il n’a plus qu’un seul espoir : que Marine LE PEN et le FN arrivent enfin au pouvoir, et qu’un désir : créer une entreprise en participation, pour aider ceux qui veulent s’en sortir. Il est écoeuré par les attaques contre Marine LE PEN : « Oui, nous disait-il, Marine a un programme économique, et c’est elle qui a raison : on peut rétablir les frontières et produire en France tout ce dont on a besoin »

.

 

Ahmed, le vieux « chaoui », si digne dans sa veste de costume, et qui fait la manche devant une supérette ouverte tard le soir, qui semble être un haut lieu de la discrimination positive…

 

 

Francis de Nancy (tu avais longuement discuté avec notre ami Jean-Luc Manoury, secrétaire départemental de Meurthe-et-Moselle), l’ancien militaire toléré par les habitants d’une belle résidence, et pourtant persécuté par les services de M. Delanoë, qui aimerait bien débarrasser son Paris « bobo » des « S.D.F. ».

 

 

Nicolas, l’ancien combattant russe d’Afghanistan, qui est tombé amoureux de Paris, et qui a simplement demandé au Pasteur une carte téléphonique pour appeler en Russie.

 

 

Josef, le vieil artiste polonais, hélas méconnu, qui a offert à chacun d’entre nous un de ses magnifiques dessins, que je garderai précieusement.

 

 

Michel, du quartier latin, lui aussi très heureux de rencontrer les « maraudeurs » de l’A.S.P. (Action sociale et populaire).

Et il y a tous ceux dont je ne connais pas le prénom, mais dont je me souviens, parce qu’eux aussi m’ont touché :

 

 

A Palais-Royal, devant les magasins de luxe et des « bobos » faisant la fête, ce couple polonais, dont la femme s’est précipitée vers nous : elle avait reconnu la voiture du Pasteur ! Nous avons échangé par regards et gestes interposés. Je lui ai proposé un châle, je le lui ai mis sur ses épaules : elle rayonnait de bonheur; du coup, je lui en ai donné un autre. Son compagnon me faisait signe : il était fier de sa femme.

 

 

 

 

Toujours à Palais-Royal, et toujours allongés contre des magasins de luxe, devant de jeunes fêtards argentés : deux vieilles femmes russes, avec un foulard autour de la tête. De vraies « mamouchkas » ! Elles ne parlaient pas français, et je ne parlais pas russe, et pourtant, on s’est compris. Je leur ai proposé du café (« café », un mot international, que tout le monde comprend !) : elles l’ont bu, et pour me remercier, elles m’ont fait des baisers avec leurs mains.

 

 

Plus loin, aux Capucines, en face d’un établissement de luxe : deux femmes russes également, deux couples polonais, et un homme seul, tous heureux de recevoir des habits et du café.

 

 

Et non loin du Printemps, deux hommes allongés contre un mur. L’un d’eux a 78 ans : il n’avait rien sur le torse. Nous leur avons donné des pulls. C’étaient des Français…que la France a oubliés.

 

 

Tous ces « S.D.F. » que nous avons rencontrés sont bien loin des caricatures habituelles (tous ne boivent pas de l’alcool !), et tous ne parlent pas français, mais tous sont heureux qu’une association charitable vienne les visiter toutes les semaines, prendre de leurs nouvelles et leur donner ces petits riens qui les rendent heureux pendant un moment (habits, café, soupe, sardines, rasoirs…). Chacun appartient à une communauté nationale qui les a laissés sur le bord de la route, et c’est l’honneur de l’A.S.P. que de nouer des liens réguliers avec eux : tous ont leur dignité de Français ou d’Européen, qu’ils retrouvent spontanément quand on leur prête un peu d’attention. Voilà qui est riche d’enseignement politique pour un militant du FN : « il faut renouer les liens sociaux au lieu de les briser» (Joseph de Maistre), car « Les pauvres n’ont que la patrie » (Jean Jaurès).

 

 

C’est une des grandes leçons que nous tirons de cette maraude ; c’est donc bien volontiers que nous ferons d’autres maraudes, ,si le Pasteur  et son équipe veulent bien  nous y convier.

 

 

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19/02/2014

Ils sont forts, mais nous somme plus nombreux!

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La crise s’aggrave de jour en jour tout en assistant à l’enrichissement des plus riches. D’un côté de plus en plus de chômeurs, de moins en moins de pouvoir d’achat, et de l’autre côté, des compagnies annonçant toujours plus de milliards de profits, plus de licenciements, des primes de plusieurs millions de dollars pour avoir parié sur la banqueroute de pays ou d’entreprises! Bref! Le monde va mal! Le monde est fou!

 

Après avoir analysé et réfléchi sur le sujet, il n'y a qu'une seule solution pour sortir les Français de cette crise: La technique que toutes ces compagnies et que tous les riches utilisent pour défendent leurs intérêts: Le lobbying!

 

Ils sont forts, mais nous somme plus nombreux!

 

Les lobbies des grands conglomérats réussissent à avoir une influence manifeste sur les décisions politiques et commerciales. Cela influence à son tour les prix, les choix et le pourvoir d'achat des consommateurs.

 

Les lobbies sont trop forts! Alors pourquoi le peuple ne ferait pas pareil?

 

Pourquoi on ne se réunirait pas tous ensemble pour tout négocier: Vous imaginez? 40 millions de personnes qui se réunissent pour négocier leurs contrats d’assurance, l'essence à la station, ou leurs courses au supermarché!

 

Cette idée n’a rien d’extraordinaire! Le problème est que les gens n’ont pas le temps de contacter d’autres acheteurs potentiels, de rechercher les meilleures offres du marché ni de négocier les meilleurs prix.

 

Negotiative.com est donc né: simple, rapide et efficace. En quelques secondes, le visiteur choisit sa ville et les catégories de produits/services qu’il veut négocier, et il nous laisse son email. Negotiative s’occupe du reste.

 

Negotiative.com n'a pas l’ambition de devenir une startup multimillionnaire de plus, Negotiative veut tout simplement changer le monde! Et pour cela chaque membre de negotiative.com deviendra actionnaire de l’entreprise : acheteurs, vendeurs, partenaires, clients, employés seraient tous propriétaires de l’entreprise ! Nous grandissons ensemble, nous profitons ensemble ! Negotiative.com deviendra alors la première place de marché du monde gérée et détenue par ses utilisateurs.

 

14/02/2014

Impressions de maraude par Bruno Raju auditeur de radio courtoisie

 

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Une expérience qu'il faut accomplir au moins une fois dans sa vie, accompagner dans leur maraude nocturne le Pasteur Blanchard et son épouse.
A travers Paris s'étale la pauvreté, le pasteur Blanchard et son épouse ont empli leur voiture de vêtements et ont préparé des boissons chaudes à distribuer aux plus pauvres , à ceux que le commun des mortels ne regardent même plus. Mais c'est plus qu'ils apportent à ces laissés pour compte de notre société, c'est une chaleur humaine, un réconfort toujours simple mais sincère.

Ce 6 février 2014, ils étaient accompagnés dans leur maraude de l'espoir d'un jeune et brillant avocat parisien et de sa jeune fille.
N'hésitez pas à les contacter pour offrir une de vos nuits à ceux que l'on nomme pudiquement des SDF , pour ceux qui ne le peuvent pas à leur donner vêtement, couverture etc. ou à faire un don à leur association qui depuis de nombreuses années réconforte nos frères dans la misère. 
 
salutations amicales
 
bruno 

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11/02/2014

Clause de conscience des maires :

 

 Ce que ne dit pas le Conseil Constitutionnel

                                                                                       
 
 

La décision du Conseil Constitutionnel de refuser l'exercice d'une clause de conscience par les maires opposés au mariage unisexe a été jugée par certains "contraire aux engagements du président de la République", lors de son intervention au congrès des maires de France il y a un an.

Des élus ont annoncé leur intention de déposer une proposition de loi pour rendre légale une telle clause de conscience. Certains évoquent un recours contre la circulaire Valls qui menace de sanctions judiciaires les maires récalcitrants. D'autres veulent saisir la Cour européenne de droits de l'homme... Ces réactions sont généreuses : elles manifestent une volonté de ne pas abandonner le combat. Mais elles démontrent aussi une erreur de jugement qui, dans les circonstances extrêmes que nous vivons, les condamnent à l'échec.

Le Conseil Constitutionnel a affirmé par deux fois qu'il n'y a rien dans la constitution qui puisse protéger la République de l'idéologie du genre : en juin lorsqu'il s'est prononcé sur la loi Taubira, et hier lorsqu'il a statué sur la clause de conscience des maires. Ni le droit de l'enfant à être éduqué par un père et une mère, conformément aux traités internationaux ratifiés par la France, ni l'interdiction d'être poursuivi pour ses opinions, conformément à la déclaration universelle des droits de l'homme, n'auront constitué des remparts légitimes contre une loi injuste. Le Conseil Constitutionnel l'a confirmé : la République est légalement sans défense face à une idéologie qui s'est infiltrée jusqu'au sommet de l'Etat. La loi Taubira, la circulaire Valls, la réforme Peillon, les nominations au Comité d'éthique par François Hollande : tout cela relève d'une même idéologie qui vise à imposer en France une société trans-genre.

Le Printemps Français n'exprime aucune surprise face à la décision des sages, car il n'a jamais confondu la légalité avec la légitimité. Peu importe à ses yeux que la loi soit conforme à la constitution. Cette base juridique, humaine et passagère, ne l'emporte pas sur les données intangibles de la nature humaine. Celle-ci porte en elle-même une dignité que la constitution n'a pas le droit de nier. Notre tâche de citoyens libres et conscients est de le rappeler.

Dans quelques mois, les français seront appelés à élire leurs maires. Ils savent désormais qu'ils n'éliront qu'un agent d'Etat privé de toute conscience. De telles élections ne pourront être qu'une parodie de démocratie. Il appartient à chacun d'en tirer les conséquences.

 

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07/02/2014

Maraude du 06/02/2014.

Cliquer ICI

Impressions de maraude d’Yvon Flahaut, SD de la Somme, de Laure Simonnot et d’Alexandre Simonnot, SD du Val-d’Oise

 

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Le rendez-vous a lieu porte d’Italie ce mardi 21 janvier, et il est 21 heures. Nous nous retrouvons avec le pasteur BLANCHARD, son épouse Catherine. Florence, une adhérente de la Somme s’est jointe également à nous.

Nous partons non pour une visite de Paris by Night, mais pour parcourir les grandes rues de la capitale à la recherche de personnes qui n'ont que des abris de fortunes, une tente, un carton, une couverture et même parfois rien juste leurs habits, pour les préserver du froid de l'hiver.

Nous commençons par la rue d'Alésia, ou là nous croisons le SAMU social qui s'occupe d'un sans-abri. Nous descendons, nous lui proposons des habits et du café. L'homme tousse beaucoup, une personne du SAMU nous dit qu'ils vont l'emmener dans un centre pour la nuit.

Nous repartons dans les rues, là arrêt au métro aérien, trois hommes dorment sur des grilles d’air chaud. Nous sortons de la voiture et nous allons les voir. La joie sur leurs visages d'avoir un peu de chaleur humaine. Vêtements, chaussures et café sont distribués. Nous discutons un peu avec eux mais non ne pouvons pas trop nous attarder, parce que nous devons continuer notre route dans la capitale.

Nous retrouvons la vedette de nos maraudes qui est devenu notre ami, Francis, un homme d’une soixantaine années. Cela fait dix-huit ans qu’il n’a comme abri que l’entrée du garage d’un immeuble. Un peu plus loin nous voyons un groupe de quatre personnes sur une bouche de chauffage, nous distribuons habits, chaussures et café.

Nous voilà arrivés Gare d’Austerlitz, là sur une bouche de chaleur une tente. L’homme qui dort dedans, nous le connaissons bien, c’est Michel qui vit dans la rue depuis des années aussi. Un groupe de personnes vient à notre rencontre. Eux aussi ont besoin d’habits, nous leur donnons des habits, des chaussures, des écharpes et des bonnets. Quelle misère nous voyons en si peu de temps !

Mais nous n’avons pas fini direction place Saint Michel. Où là nous voyons une scène des plus dures : une famille avec deux enfants, un de 3 ans et l’autre encore plus jeune ! La maman nous demande des couches, mais nous n’en avons pas de couche, comment pouvions nous savoir qu’une famille entière puisse dormir dehors... Nous leurs donnons habits et tout ce que nous pouvons, pour aider cette famille dans la misère.

Direction les quartiers chics, rue de Rivoli et là un jeune homme vient nous voir et nous propose des baguettes de pain toutes chaudes que nous donnons aux personnes qui dorment sur les arcades dans des duvets à même le sol sans matelas.

Comment peut-on en dire davantage, de la misère encore et toujours dans toutes les rues que nous avons sillonnées. De la misère à tous les coins de rues. Nous finissons notre maraude devant les grands magasins où là aussi nous distribuons des habits aux sans-abris qui dorment devant les portes.

Nous finissons ainsi notre maraude vers une heure du matin avec plein de joie dans nos cœurs, pour avoir donné en quelques heures une peu de réconfort à toutes ces personnes qui sont regardées la plupart du temps comme des bêtes curieuses alors que ce sont des femmes et des hommes comme nous. Leur seule différence, c’est la rue avec son cruel et impitoyable quotidien...

 

Yvon, Laure, Alexandre

 

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04/02/2014

Facebook surveille même ce que vous avez « failli » publier…

 

Que savait-on déjà de Facebook ? Que ce que l’on y mettait n’avait de privé que le nom. Que cette photo de vous, roulant sous la table, à l’issue de la soirée d’intégration de votre école de commerce, destinée à l’origine à n’être partagée qu’avec vos copains de biture, finirait peut-être, cinq ans plus tard, par être examinée par celui qui, sans elle, aurait pu devenir votre employeur.


 

On savait aussi que ce qui était publié l’était pour la vie. Ces blagues graveleuses, ces prises de position à l’emporte-pièce que vous avez publiées avec l’inconséquence de vos 18 ans, puis supprimées en rentrant dans la vie active parce qu’elles ne siéent plus avec votre condition de cadre respectable, n’ont pas réellement disparu pour qui se donnerait les moyens de les retrouver.

 

On le savait et on l’avait accepté. Parce qu’on ne peut rien y faire. Parce que Facebook est plus fort que vous. Le symbole même de la servitude volontaire.

 

Ce que l’on ne sait pas – ce que l’on vient d’apprendre –, c’est que ce flicage à perpétuité concerne aussi ce que vous n’avez jamais publié. Seulement à peine esquissé. Ces mots tapés en vitesse sous le coup de l’émotion. Ces insultes outrancières, ces déclarations ampoulées, ces réponses mal torchées et mal ficelées qui, d’un coup, vous ont fait honte et que vous avez effacées avant de les poster comme on roule en boule une lettre que l’on n’enverra jamais, sont conservées par Facebook. À la manière de ces brouillons qui s’enregistrent au fur et à mesure sur Gmail…

 

On dit qu’avec Facebook, on n’a pas de vrais amis. Mais on a, semble-t-il, un vrai ennemi.

C’est ce que révèle une étude publiée par deux Américains travaillant pour Facebook et ayant précisément étudié le comportement « d’autocensure » de cinq millions d’utilisateurs anglophones. Parce que vous pensiez peut-être qu’une boîte ambitieuse comme Facebook n’avait pas de service Recherche & Développement ? Qu’elle se contenterait de vivoter ad vitam sur le concept d’amitié virtuelle sans chercher d’autres débouchés pour tout ce qu’elle peut stocker, comme un équarrisseur qui se contenterait de brûler les carcasses sans vendre le cuir ni la fourrure ?

 

Au Zuckerbergland, pas de droit à l’oubli, au repentir, aux mots qui dépassent la pensée. Et ces non-dits, ou plutôt ces non-écrits, ont évidemment un prodigieux intérêt puisqu’ils sont le reflet de votre impulsivité primaire avant qu’elle ne soit bridée par la raison. Le début du flicage de l’esprit, en somme, car ce que l’on a manqué écrire, c’est ce que l’on a pensé très fort… à l’état brut, avant d’être aseptisé, limé, arrondi, contrôlé et déclaré bon pour l’exportation vers les amis. Un prodigieux intérêt commercial, mais aussi – pourquoi pas ? – judiciaire… Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous posterez, mais aussi tout ce que vous avez failli poster, pourra être retenu contre vous.

 

On dit qu’avec Facebook, on n’a pas de vrais amis. Mais on a, semble-t-il, un vrai ennemi. Par un curieux paradoxe, les réseaux sociaux risquent bien, à terme, d’aliéner aussi puissamment la parole qu’ils l’ont libérée ces dernières années.

 

Gabrielle Cluzel dans Boulevard Voltaire

10:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)