25/02/2011
Impressions de maraude par Christian, bénévole de l'ASP
Il m'arrive la plupart du temps de parler de ceux qui n'ont rien : ces SDF, majoritairement les Nôtres, qui sont les premières victimes de la crise, les plus touchés par les injustices sociales. J'ai moins l'occasion de parler de l'équipe des bénévoles.
Suite à un passage dans une émission de Radio Courtoisie, nous avons fait la connaissance de Christian. Au début, il venait nous amener du linge au départ de nos maraudes. Tout naturellement, avec le temps, il est devenu maraudeur à son tour, puis un pilier de notre association. Il s’est tellement investi que, pendant la période où nous ne maraudons pas, il continue les visites, avec le souci de s'enquérir de ce que deviennent nos protégés. Il suit plus particulièrement Francis, mascotte de l'ASP, qui va de plus en plus mal. Il nous tient régulièrement au courant de son état de santé, pendant les périodes creuses.
Notre ami se plaignait qu'il ne trouvait jamais de pantalons à sa taille, parmi les affaires qu'on lui donnait. Preuve que la solidarité n'est pas un vain mot : sur le champ, ses mensurations furent prises et commande passée chez un tailleur, remise lors de notre dernière maraude. Il fait preuve d'une telle modestie qu'il ne souhaite pas qu’on parle de son action, qu'on cite son nom, il s'applique cette maxime de l'Evangile : « que ta main droite ne sache pas ce que fait ta main gauche ». Quel président d'association ne serait pas heureux d'avoir des collaborateurs d'une telle qualité ? Pour la notre c’est certainement là sa vraie richesse.
Pasteur Blanchard
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Maraude du 24 Février 2011
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23/02/2011
L'ARNAQUE DU SOLAIRE
Voici encore une belle arnaque publique dont nous lisons tous les jours les détails dans les journaux. Le pouvoir tire à hue et à dia dans l'énergie solaire, qui est une icône de choix dans la mensongère religion écologique. Un jour, il appuie le solaire de toutes ses forces et le même jour il lui tape dessus. Panneaux photovoltaïques et éoliennes sont tour à tour entrainés dans la sarabande avec l'effet de ruine coutumier des actions publiques virevoltant dans le désordre. En plus, la ruine, comme on va le voir, n'est pas pour tous !
Jean-Louis Borloo, grand architecte du solaire pour le malheur des Français, a incité massivement par des crédits d'impôt à l'installation sur les toits de ces horribles panneaux. L'électricité est rachetée par l'Edf ; c'est un engagement à long terme qui fait supporter par tous les consommateurs des surcouts invraisemblables.
Comme nous l'avions prévu, un tel engagement est sans aucune valeur, comme tant d'autres promesses publiques. En effet, Borloo a décidé soudain de lutter contre les effets d'aubaine, car selon lui les investisseurs veulent trop s'enrichir ; pour la deuxième fois en 6 mois le pouvoir a donc baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité. Cela veut dire que les agriculteurs et les propriétaires d'immeubles qui avaient, sur la parole de commerciaux talentueux, fait des calculs légitimes pour s'enrichir avec le solaire en seront pour leurs frais ; imaginons le sort de ceux qui, effet de levier aidant, se sont endettés avec, ô malheur, des taux variables : la ruine peut être non partielle mais vraiment totale. Saluons au passage la haine officielle contre les spéculateurs : ces gens au pouvoir ignorent que tout investissement est une spéculation normale dans le cadre d'un calcul sur l'avenir.
Le 28 janvier 2011, Edf annonce le projet d'une centrale photovoltaïque de 700 hectares dans le Gard en 2013 : nous revoici dans la politique pro-solaire ! Du coup, l'on frémit devant ce projet qui malgré toutes dénégations réduira encore le surfaces agricoles. Comme c'est l'Edf qui utilisera le courant, la ruine probable sera camouflée inévitablement dans des comptes où personne n'y voit clair.
LE MORATOIRE
La contradiction s'accélère ; en effet, avec la bénédiction toute récente du Conseil d'État, le gouvernement a décidé de geler tous les projets de panneaux jusqu'au 9 mars 2011, le prétexte étant précisément de « tout remettre à plat », ce qui n'augure rien de bon. Résultat : des dizaines d'entreprises du métier sont en plein désarroi. Mieux encore : les journaux de décembre 2010 ont annoncé que l'État voulait diviser par deux le coût du solaire ; quant à Eric Besson, ministre de l'industrie chargé de l'énergie, il a déclaré que « La France veut multiplier par six ses économies d'énergie. Personne ne peut imaginer l'intensité de la ruine infligée ici ou là par cet interventionnisme fébrile.
Le Président de la République vient de rencontrer à la télévision de supposés représentants des Français triés sur le volet, ceci pour une conversation préparée dans tous les détails pendant huit jours. Il a versé des larmes publiques sur le départ des usines hors de France : son propre interventionnisme au hasard de son bon plaisir est l'une des causes majeures du départ des usines !
Parallèlement, l'État annonce la construction de 600 éoliennes en mer pour 10 milliards d'euros. Il fait miroiter la création d'emplois, mais personne ne peut calculer les déperditions d'emplois venant, par suite des impôts nécessaires, de cet investissement gigantesque ; très probablement ces déperditions sont supérieures aux faux emplois qui seront créés. Faudra-t-il démonter un jour ces éoliennes maritimes ? Rappelons la terrible menace qui pèse sur les éoliennes terrestres dont la destruction future sera non seulement coûteuse mais peut-être impossible.
LE BAL DES CHIMERES
A la racine de tous ces maux se situe le bal des chimères lesquelles s'épaulent entre elles jusqu'à devenir du béton.
Au centre se trouve le réchauffement climatique et sa provenance supposées des activités humaines. Rappelons que Vaclav Klaus, président tchèque, fut président de l'Europe pendant six mois. C'est un savant qui a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au Co2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie.
La lutte contre le Co2 est devenu un des commandements de la nouvelle religion. Des calculs, avec une précision impressionnante autant que ridicule, prétendent mesurer l'impact de toute action humaine sur ce Co2. C'est ainsi que les grands-prêtres de la religion affirment que le solaire réduit le Co2, ce que personne ne sait véritablement : certains prétendent même valablement que c'est le contraire.
Le réchauffement bénéficie d'une autre chimère parallèle et antérieure : celle du monopole des « écolos » sur la gestion de la nature ; ces personnages ont acquis d'une façon surprenante un statut particulier sous le prétexte mensonger qu'ils seraient seuls à aimer la nature. Terrorisant les pouvoirs publics dans tous les pays ils se sont saisi des autres chimères ceci, d'ailleurs, avec beaucoup d'incohérences. C'est par eux que le solaire est présenté comme faisant partie du « verdissement » obligatoire de l'économie.
LES INTERETS
Au niveau de la coalition des intérêts l'on retrouve les combinaisons habituelles. La France doit souffrir de la présence de Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, ainsi que d'une foule de bureaucraties adjacentes ; le prélèvement fiscal indu et indispensable pour nourrir tout ce monde empêche précisément les gens de s'adapter librement aux aléas climatiques s'ils existent réellement ce qui n'est pas prouvé. Les intérêts des écolos sont connus et leur formidable bataille pour se saisir des fonctions officielles le montrent assez. Parmi les intérêts, se trouvent au premier rang ceux des intermédiaires : comme toujours dans les actions publiques les avantages fiscaux quand ils existent sont, en fait, captés par les intermédiaires.
LE DOMMAGE MORAL
Deux conclusions s'imposent dans ce tour d'horizon mélancolique.
D'abord la liste impressionnante des chemins qui mènent à la ruine : consommateurs d'électricité pénalisés, entreprises détruites, investisseurs floués, accroissement des impôts, instabilité permanente de la fiscalité, destructions d'emploi.
Au sommet se trouve une conclusion morale. Les engagements de l'État dans quelque domaine que ce soit ne sont vraiment rien qu'un chiffon de papier ; il ne faut pas chercher plus loin le véritable fossé qui sépare l'ensemble du peuple français des élites frelatées qui le gouvernent.
Michel de Poncins
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19/02/2011
Impressions de Maraude
A Igor, Zoltan et Anna
Face à ses hommes et ses femmes venus de Pologne, de Russie ou de Roumanie j’ai la douloureuse impression de revenir un siècle en arrière.
1918, la France manque cruellement de bras et recrute des volontaires à l’Est. Zoltan et sa femme Anna font partie de ces migrants-là…
Mais pour eux, pas de longues nuits exposés à tous les vents sur la bouche du métro recrachant son trop plein de chaleur, pas de mendicité ou de dépendance au SAMU social. Qu’est ce qui a bien pu changer en 100 ans ? Le prix du toit sur sa tête ? Ils étaient pourtant si pauvres qu’Anna attendait à la sortie des usines Renault, pour vendre des torchons propres aux ouvriers et cuisinait chez elle des gâteaux slaves pour les revendre aux restaurants parisiens…toujours dignes, toujours propres, s’appliquant scrupuleusement à perdre cet accent hongrois qui les différenciait des autres. Mais ils avaient un logement, minuscule, mais un logement tout de même. Ils ont échappé à l’humiliation de recevoir les vêtements des autres et le regard des autres…
Alors pourquoi Igor dort-il dans sa tente Quechua en plein centre de Paris ? S’il travaille, s’il est bien portant, pourquoi ne trouve-t-il pas une place dans la cité ? Pourquoi des fonctionnaires de la ville de Paris dorment-ils dans leur voiture ? Pourquoi Isabelle préfère-t-elle les trottoirs parisiens aux foyers disponibles en appelant le 115 ? Beaucoup trop de questions pour une seule soirée, une seule maraude.
L’intégration des migrants travailleurs ou la non-exclusion des français « de souche » relève d’une même impérieuse nécessité. Nous devons leur permettre de se loger décemment, de s’insérer dans notre société respectueusement, pour qu’ils soient fiers de s’en être sortis et fiers d’être devenus Français comme l’ont toujours été Zoltan et Anna… mes grands-parents.
Isabelle
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11/02/2011
Maraude du 10 Février 2011
11:04 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2011
LIBERER LE LOGEMENT
De nouveau, nous devons entendre les pleurnicheries officielles sur le logement. Les statistiques de la fondation de l'Abbé Pierre viennent de compter 2 600 000 Français (sic) qui seraient mécontents de leur logement. Comment se fait-il que, dans ce pays si riche, tant de gens soient mécontents de ce bien essentiel ? Les pouvoirs publics renchérissent alors qu'ils sont totalement responsables de la calamité.
Le Président de la République « veut » une France avec 70 % de propriétaires au lieu de 58 % aujourd'hui. De quoi se mêle-t-il ? Ce volontarisme coupable de l'État s'incarne dans un double attelage ministériel : Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du logement, est flanquée de Monsieur Benoist Apparu, secrétaire d'État chargé du logement. Ce fabuleux attelage pèse lourdement par son existence même sur le marché du logement : impôts abusifs et règlementations obscures détruisent ledit marché. L'attelage s'accompagne d'une foule d'organisations « bourreaucratiques » publiques comme des « Agences Départementale de l'Information sur le Logement ». Si l'on multiplie par le nombre de départements et si l'on ajoute une foule d'autres organisations, le coup de massue frappant les candidats locataires et propriétaires est meurtrier à souhait.
LE PTZ OU LE SUBPRIME A LA FRANCAISE
La contradiction coutumière aux pouvoirs « socialistes » est à l'honneur. D'un coté, le gouvernement fait la promotion du PTZ ou prêt à taux zéro, nous rappelant le triste exemple des subprimes aux USA. En même temps, il agite la charmante menace de taxer les plus-values sur revente de la résidence principale.
Provenant de l'action négative des ministres, les causes de la calamité sont si nombreuses qu'il est difficile de les inventorier : le quasi blocage des loyers avec un retour hypocrite à une sorte de loi de 48, le code de l'urbanisme et la jungle des règlementations changeantes (un promoteur a dit que le dossier de tout projet représentait une dépense de 20 % du projet), l'impossibilité de faire partir sans délai le locataire mauvais payeur (En Belgique, c'est immédiat et, de ce fait, l'on trouve à se loger) , l'obligation des diagnostics sans véritable intérêt qui majorent de 2 % les coûts.
LE DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE
Le droit au logement opposable est entré en vigueur par la loi DALO le 1er janvier 2008. C'est une avancée fabuleuse du socialisme réalisée par un gouvernement se prétendant mensongèrement de droite. Quand une personne se trouvant sur le territoire français n'est pas logée ou logée d'une façon qui ne la satisfait pas, elle a le droit de se retourner contre l'État en déclenchant une action juridique pour exiger des pouvoirs publics un logement qui lui convienne. La simple création de ce droit fait naître à l’intérieur de la France des besoins nouveaux, artificiels et incertains. C'est une véritable bombe dirigée contre le logement et qui est bien connue sur le continent africain pour attirer en France toute la misère du monde.
Il existe, grâce à l'imagination des énarchos-socialos au pouvoir et sous la pression des écolos, une trouvaille absolument incroyable : c'est le logement « idéologique » ; suivant la doctrine officielle de tels logements « économisent la planète » ! En d'autres termes, les candidats au logement sont incités à faire plaisir aux caciques du prétendu réchauffement climatique rattaché à une cause humaine et parmi eux à Jean-Louis Borloo. L'incitation comporte une foule d'aides de natures diverses en vue d'encourager les travaux désignés arbitrairement comme écologiques : ce sont des « aides vertes ». C'est ainsi que la limitation de la TVA à 5,5 % est largement réservée aux seuls travaux que les verts jugent comme économes en énergie. Les utilisateurs d'un logement « idéologique » reçoivent des encouragements importants de l'État à la pose de panneaux solaires sur les habitations. Indépendamment de leur laideur il faut signaler le marché de dupes auquel les propriétaires doivent se préparer ; en effet l'électricité éventuellement produite sera achetée par EDF, laquelle est un organisme d'État dont les tarifs varient suivant l'humeur des politiques ; dernièrement d'ailleurs cette EDF a baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité produite par ces panneaux solaires.
LA MAISON BBC
Un exemple de l'orientation « idéologique » du logement est la maison « BBC ». Ces initiales désignent la maison basse consommation. La construction est terriblement compliquée et ces logements BBC coûtent 15 % de plus que les autres. Certes, ce surcoût est pratiquement compensé par des avantages fiscaux. Il en résulte un double effet de ruine pour un acteur du logement : il perd sa liberté de choix alors que celle-ci dans un domaine aussi important fait partie de la richesse et il souffre, comme d'autres, du matraquage des impôts nécessaires pour compenser les avantages fiscaux.
Voici une vraie bombinette : les divers dispositifs mis an place successivement par les pouvoirs publics, qui s'apercevant de la calamité et refusant la liberté, imaginent des mécanismes eux-mêmes nocifs par leurs complications et leur arbitraire. Citons-les pêle-mêle : Robien, Scellier, Scellier BBC, Scellier social, Scellier meublé. En fait c'est autant de pièges pour les proprétaires bailleurs, l'essentiel des avantages fiscaux étant captés par les intermédiaires.
Enfin, l'on arrive forcément à la super bombe qui est l'extension des HLM. Pour soi-disant rattraper un retard dans les logements sociaux, le pouvoir impose d'une façon anti-démocratique aux communes des quotas d'HLM avec des sanctions à l'appui. Les HLM sont un des véhicules de l'extension de la pauvreté ; conçues apparemment pour résoudre l'un des aspects de cette pauvreté, c'est-à-dire l'absence de logements pour tous, elles multiplient en fait cette pauvreté ; comme toute mesure dirigiste, l'extension se retourne contre ses objectifs prétendus. Une personne sur six est logée en HLM ce qui en dit long sur la paupérisation du pays et le système est tel que, jamais, il n'y en aura assez.
LAISSER JOUER LE MARCHE LIBRE
Libérer complètement le logement en laissant le marché jouer dans tous les domaines est la seule façon de gérer le problème. Le désastre Français vient de ce que l'horrible calamité est le terreau où politiques et chefs syndicalistes cultivent leur fausse gloire et leur vraie richesse grâce aux remèdes mensongers qu'ils appliquent.
Quelqu'un a remarqué que, du temps d'Henri IV et de Sully, les gens s'enrichissaient car, malgré son pouvoir, le Roi ne « tracassait pas les particuliers ». C'est une phrase extraordinaire. A présent nous sommes soumis à un millier de « Princes » qui fabriquent à leur usage un pouvoir quasi absolu grâce auquel ils nous tracassent de tous les cotés.
Nous vous en prions : cessez de nous tracasser !
Michel de Poncins
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07/02/2011
ZEMMOUR a-t-il tort ou raison ?
Grâce aux statistiques de l’INSEE on peut apprendre bien des choses mais pas ce qui nous préoccupe au premier chef. On peut savoir par exemple le nombre d’étrangers actuellement en prison (sur 66.000 prisonniers 81,8% sont « Français », 18% étrangers et 0,2% d’extra-terrestres (puisque nous ne savons pas d’où ils viennent !). En revanche la difficulté majeure est de savoir à l’intérieur de ces 81,8% de « Français » quel pourcentage sont des « français d’origine étrangère ».
On peut supposer comme l’a commenté Eric Zemmour (et c’est l’objet des poursuites engagées contre lui) que sur ces 81,8%, 75% peuvent être d’origine étrangère mais cela ne peut être prouvé.
En effet on peut apprendre beaucoup grâce à l’INSEE par exemple le nombre de chômeurs « étrangers », le nombre de naissances, le nombre d’enfants scolarisés, etc. mais uniquement s’ils sont « étrangers » et non pas « Français d’origine étrangère ». Pourquoi ? Sans aucun doute parce qu’il est préférable que cela ne se sache pas. Mais n’est-ce pas du racisme que d’indiquer les statistiques uniquement des « étrangers » ? N’est-ce pas une manière raciste de les stigmatiser auprès de la population ?
Il est fort intéressant de constater la progression très importante des incarcérations en France. Elle est passée de 33.000 en 1979 à 49.000 en 1988 (et ce chiffre s’est stabilisé jusqu’en 1999) et à 66.000 en 2009. Il est à noter que la majorité des détenus viennent de familles nombreuses. La taille de fratrie et le lieu de naissance apparaissent comme des facteurs de risque importants. Plus de la moitié des détenus ont quatre frères ou sœurs ou davantage. Les hommes nés à l’étranger sont deux fois plus nombreux en prison que dans l’ensemble de la population : 24% contre 13%. 4 détenus sur 10 ont un père né à l’étranger ou dans les anciennes colonies dont ¼ dans un pays du Maghreb. Ils sont le plus souvent issus de parents nés à l’étranger ou issus de parents eux-mêmes étrangers.
Il est intéressant d’établir un rapprochement entre la population immigrée en 1999 (nous n’en n’avons pas de plus récentes) des régions Poitou-Charente, Nord-Pas-de-Calais et de l’ensemble de la France :
France : 4.306.094 soit 7,4%
Poitou-Charente : 39.032 soit 2,4%
Nord-Pas-de-Calais : 293.000 soit 9%
Et ces chiffres ont considérablement augmentés depuis 1999 surtout sur le Nord-Pas-de-Calais. Il est donc logique que Martine Aubry soit bien plus intéressée par cette population plutôt que Ségolène Royal mais il est aussi intéressant de constater que c’est sur la région Nord-Pas-de-Calais que Marine Le Pen réalise son plus beau score !
Manuel GOMEZ
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04/02/2011
La maraude vue par Philippe CHAPRON Secrétaire départemental FN du Calvados
Suite à mon engagement pour participer à une « maraude » en faveur des « SDF » parisiens, je me suis donc rendu au RDV fixé par le Pasteur Blanchard, organisateur des opérations, à 21h00, porte d'Italie en ce 27 janvier 2011.
C'est à la fois une certaine « curiosité » par rapport au problème et le désir de participer à une action utile en faveur des « SDF », la plupart du temps d'origine « occidentale », qui m'ont animé en la matière. Je connaissais, bien évidemment, par mon passé d'ancien « professionnel » de la Sécurité, le monde de la nuit, avec tous ses aspects plus ou moins brillants, la question des « SDF » en faisant intégralement partie, mais je ne m'étais jamais soucié de leur tendre une main secourable, le souci étant plutôt de les chasser des lieux indument occupés, que de les aider.
Plusieurs éléments m'ont interpellé durant ces quelques heures passées sur le terrain.
Concernant le pasteur Blanchard et son épouse, j'ai été réellement impressionné par leur connaissance du milieu et des malheureux qui le compose. Cette connaissance est d'ailleurs parfaitement partagée, les « SDF » les identifiant immédiatement et établissant un contact la plupart du temps, immédiatement chaleureux.
Concernant leurs conditions de vie, si l'on peut dire, celles ci sont très variables, certains étant installés dans des tentes relativement bien « équipées » tandis que d'autres dorment à même le sol, à l'air libre , en plein vent et parfois sans même une couverture pour les protéger. On reste réellement « interloqué » devant de telles conditions, notre intervention en faveur de tels indigents apportant un réel sentiment d'utilité à notre action.
La présence de nombreuses autres organisations caritatives, parfois très modestes et « improvisées » comme ces deux jeunes du quartier faisant le tour de leurs habitués en Fiat 500, m'a également surprise. On constate d'ailleurs une certaine inégalité de traitement selon les endroits, certains semblant « suréquipés » tandis que d'autres restaient pratiquement sans rien.
Enfin les origines étrangères, mais dans l'écrasante majorité des cas « européennes », des SDF rencontrés, sont un point essentiel de réflexion, cette fois plus « politique », sur l'évolution de nos sociétés occidentales plus préoccupés du sort des ressortissants d'un tiers monde irresponsable et en grande partie inassimilable sur le fond, que de celui de ses propres « frères » dont la misère est pourtant exposée sous leurs yeux jusque dans les « beaux quartiers » et les magasins de luxe.
Notre action en leur faveur doit se poursuivre et je participerai volontiers à d'autres actions similaires.
Philippe CHAPRON
Chargé de mission FN pour le département du Calvados
et la région Basse Normandie
20:01 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2011
LE SCANDALE DES VOEUX PUBLICS
Résumé :
Depuis fin décembre 2010 et jusqu'à la fin du mois de janvier 2011, si vous avez essayé de contacter votre député ou votre maire, vous avez constaté qu'il était « in-tou-chable » parce que, justement, il était à la fête. Le calcul montre que l'ensemble des frais déclenchés représentent environ 0,2% du Pib : c'est suffisant pour conduire à des délocalisations, au chômage et à la pauvreté.
DES VOEUX ET DES BUFFETS
Notre hyper président à l'aide de son merveilleux tapis volant va partout en janvier pour « offrir » ses vœux à ce qu'on appelle les forces vives de la nation et dont beaucoup n'en sont que des branches mortes. Ce n'est que la pointe de l'iceberg des vœux publics français qui sont un véritable scandale générant l'effet de ruine dans toutes les catégories de la population avec par ricochet le chômage et la pauvreté.
Depuis fin décembre 2010 et jusqu'à la fin du mois de janvier 2011, si vous avez essayé de contacter votre député ou votre maire, vous avez constaté qu'il était « in-tou-chable » parce que, justement, il était à la fête. Vœux et ensuite « galettes des rois » se succèdent sans interruption, les galettes des rois ne gênant guère ces fameux républicains dès lors qu'elles sont gouleyantes. Un ministre, naguère, s'est vanté d'avoir invité pour recevoir « ses » vœux 10 000 personnes au total, dans « son » ministère, « sa » ville et « sa » présidence de région. Il était présenté avec gourmandise par la presse comme un « pro », tant son adresse était grande dans la préparation et la tenue de ces multiples fêtes.
Dans les fêtes et réceptions publiques, il peut, certes, arriver que les simples contribuables soient invités. Cela fait partie de ce que l'on dénomme « la stratégie des miettes » : les prédateurs publics spéculent sur leur modeste joie pour continuer à les spolier en paix. Il s'agit, d'ailleurs, de « miettes » en bonne et due forme et parfois, on les aperçoit voleter au coin des vestons. En dehors de ces quelques contribuables invités par erreur, les Hommes de l'État se retrouvent entre eux dans ces réceptions de début d'année : le Président du Conseil Général donne la main au Député, qui la transmet au Chef Syndicaliste. Le Président d'association subventionnée la saisit au passage et la repasse au directeur de société d'économie mixte ; tiens voici le Sous-Préfet qui rend la main au Président du Conseil Général, terminant ainsi la boucle meurtrière. La balade des mains se produit entre gens qui vivent tous des impôts. On écoute les discours d'une oreille distraite en lorgnant sur le buffet.
Certains pourraient se demander si le total des frais occasionnés par ces vœux représente un chiffre assez significatif pour générer la pauvreté dans le corps social. Or le calcul montre qu'en fait les frais occasionnés par les vœux publics en France, lesquels constituent une véritable exception française, représentent à peu près 0,2 % du PIB ce qui est tout à fait considérable et suffisant pour faire partir des industries et générer le chômage et la pauvreté dans une mesure certes difficile à évaluer.
LE CALCUL
Voici les termes du calcul qui est assez compliqué.
Il y a d'abord les buffets : pas de vœux réussis sans buffets bien garnis. Pour évaluer le coût des buffets il faut d'abord savoir combien il y a de puissances invitantes suivant la terminologie prétentieuse de ces gens. Bien entendu au départ il y a les 40 ministres ; mais il faut ajouter bien d'autres puissances invitantes comme les dirigeants de l'opposition qui vivent aussi des fonds publics, les dirigeants d'un grand nombre d'assemblées et puis les dirigeants de groupes parlementaires et des Hautes Autorités Administratives. L'évaluation approximative de toute cette population nous amène à 300. il faut maintenant ajouter le millefeuille administratif qui pèse si lourdement sur toute la France. Le rapport Balladur avait évalué à 591 unités le millefeuille administratif ; nous pouvons arrondir à 600 et nous voilà à un total de 900. Que penser des 36 000 communes ? Les communes les plus importantes, les syndicats des communes, et l'intercommunalité nous conduisent probablement à 1000 puissances invitantes supplémentaires ce qui nous porte à 1900 ; arrondissons à 2000.
D'autres éléments doivent être pris en compte. Président et Ministres font la fête tous les jours mais les puissances invitantes de moindre catégorie ne font pas la fête tous les jours : il faut faire une moyenne. Soyons modestes et limitons à quatre fêtes en moyenne ce qui nous porte le total à 8000 fêtes. Combien de fêtards dans chacune des fêtes ? Certains se refusent à venir en donnant une publicité à ce refus ; ce fut le cas récent d'un chef syndicaliste très attaché à la ruine de la France et qui a fait savoir qu'il ne viendrait pas aux vœux du président. Hormis ce cas exceptionnel, l'on se précipite en général pour être invité et il est vexant dans les provinces de ne pas serrer la louche du préfet à cette occasion. Là aussi nous sommes obligés de prendre des moyennes et nous supposons 200 fêtards par séance. Nous voici avec 1 600 000 fêtards.
Dans notre évaluation à la louche, si l'on peut dire, il reste à savoir à combien nous évaluons la place. Il faut tenir compte non seulement des frais des traiteurs mais des transports pour amener les fêtards avec souvent des fonds publics et prendre en considération l'amortissement ainsi que l'entretien des fabuleux palais dans lesquelles se passent ces multiples fêtes. Nous supposons en moyenne un coût de 200 € par place et nous voici à 320 millions d'euros simplement pour le prix des buffets bien garnis.
LE TEMPS
Nous allons surprendre nos lecteurs car nous n'en sommes qu'au début du scandale et encore au sommet de l'iceberg. Un économiste honnête, doublé d'un comptable scrupuleux, doit prendre en compte le temps des fêtards. En effet, faisant preuve pour une fois de gentillesse, nous pensons que ces fêtards sont des personnes de très grand talent. Souvent appartenant aux branches morts de la nation ils exercent, certes, leurs talents d'une façon nuisible : voir les chefs syndicalistes ou les dirigeants de l'éducation nationale. Au lieu de passer la journée bouche bée devant une puissance invitante dont ils n'ont rien à faire ils pourraient créer de la richesse dans leur domaine de compétence. Nous ne prendrons pas pour l'évaluation de la valeur de ce temps le tarif d'un PDG du CAC 40, ce qui ne voudrait rien dire. Nous prenons seulement 2000 € par vacation de fêtard ; 2 000 euros multiplié par 1 600 000 nous donne 3,2 milliards d'euros
Avec le coût des buffets nous voici à 3,52 milliards d'euros.
D'AUTRES FRAIS
Nous n'avons pas encore fini car lorsque l'on détricote les causes du désastre français l'on n'est jamais au bout. Une troisième catégorie d'autres frais doit être prise en compte.
Que les lecteurs sceptiques prennent la peine de sortir de chez eux. A la campagne en début janvier ils recevront en pleine figure par voie d’affiche sur les routes les vœux du Conseil Général dont ils n’ont rien à faire et à Paris, pendant huit jours, les vœux du Maire. Il faut voir les dames du quartier remercier avec effusion le Maire pour la boite de chocolat qu'il leur a « offerte » avec l'argent qu'il a ramassé dans toutes les rues, non sans en garder précautionneusement une part pour lui.
Ajouter les cartes de vœux avec frais d'envoi à toute la population, les frais de dessinateurs et de logos, les affiches, les services de communication. Un ministre, naguère, voulant sans doute montrer son attachement aux valeurs de la République avait envoyé en France et à l'étranger des milliers de cartes de vœux avec des images obscènes mettant en jeu certaines de nos gloires nationales. Quand l'on voit, dans le journal local, la photo d'un Conseiller Général venu « offrir » les vœux du Conseil Général dans un asile de vieux, il faut bien comprendre de quoi il s'agit. Ce Conseiller Général reçoit pour cette tâche sympathique une prime plus ses frais de déplacement, le tout probablement sans impôt. Ne pas oublier le temps des attachés de cabinet chargés de préparer les discours et d'y semer les phrases idiotes habituelles.
LE TOTAL GENERAL
Personne n'a intérêt à nous informer sur cette dernière catégorie de frais qui se perdent dans le marécage nauséabond de la comptabilité publique. L'on peut imaginer que cela nous conduit à un total général de 4 milliards d'euros soit 0,2 % du PIB. Les impôts et charges nécessaires pour financer cette insupportable spécificité française mènent à due concurrence aux délocalisations, au chômage, voire à la pauvreté. Les innombrables fêtards objecteront que nous parlons de gouttes d'eau : objection classique. Mais de multiples gouttes d'eau forment le torrent de la ruine que les prédateurs publics infligent aux autres.
Un diplomate allemand rencontré par hasard il y a quelques années lors d'un mois de janvier avait dit que les vœux publics dans son pays se réduisaient à presque rien mais avait du abréger l'entretien pour courir entendre des phrases idiotes lors d'une cérémonie !
Michel de Poncins
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