QUOI
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Naissance | Canet, Aude, France |
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Nationalité | Française |
Profession | |
Activité principale |
Aide aux plus démunis
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Autres activités |
Aumônier d'identité Luthérienne
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Jean-Pierre Blanchard Jean-Pierre Blanchard est un pasteur protestant, créateur et représentant de l'aile sociale du Front National, essayiste et militant nationaliste français né le 10 juillet 1950.
Jean-Pierre Blanchard, dit le pasteur, est une figure de la Droite nationale sociale française. Il est à l’origine des premières "soupes au cochon", distribuées gare Saint Lazare à Paris1. Il a été éducateur à la Cité de refuge de l’Armée du Salut 2dans les années 70. Ensuite il a œuvré avec Fraternité française ainsi qu’à la création de l’Entraide nationale, associations caritatives ayant émergées dans les années 1990. Il préside actuellement l'Action sociale populaire3.
Né en Languedoc d'un père ancien ouvrier devenu gendarme, il découvre la dureté du travail à la chaîne, au cœur des années 1960, dans les usines de Mazamet.4
Prenant conscience de sa vocation de travailleur social suite aux évènements de mai 1968, le futur pasteur des pauvres découvre l'étendue de la misère, en tant qu'animateur de l'Armée du Salut à Paris 13e. Croyant, de culture protestante, il devient pasteur à Paris 15e, après un stage pastoral et une ordination au Saint Ministère.
De 1968 à 1970, son engagement politique le mènera dans les rangs de la Ligue communiste d'Alain Krivine, où il devra faire ses preuves en participant, à l'université d'Angers, aux formations d'agit-prop, de doctrine marxiste-léniniste, de service d'ordre anti-fachiste. Il quitte ce groupe politique pour entrer dans l'aile situationniste des Maoïstes, pour finir à la fête de Lutte ouvrière, en 1973.
Dans les années 1990, seul le Front national, et surtout Jany Le Pen, de culture et de foi protestante, lui permettront de réaliser son grand dessein, une vraie soupe populaire au cœur de Paris, face à la gare Saint-Lazare, une soupe de nuit ouverte à tous les miséreux de la capitale. Interrogé par L'Humanité6 à l'époque, l’initiative fut un succès tant sur le nombre de personnes aidées que sur la couverture médiatique.
Il est nommé en 1997 par Jean-Marie Le Pen au Comité central du Front national, mais l’agitation provoquée par le "putsch" de Bruno Mégret7 met fin à l’aventure caritative.
En 2005, le Pasteur Blanchard portera sur les fonts baptismaux l’Action Sociale Populaire (ASP) qui recevra un soutien certain du Front national. Le combat continue depuis 2006 par le biais de maraudes8 organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée de bénévoles qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargies à la visite de personnes âgées et en 2011 à l’aide de familles de patriotes défavorisés. En 2005, il sera intégré à l'organigramme officiel du FN comme responsable des actions sociales au sein du cabinet du secrétaire général.
Le samedi 19 janvier 2013, s’est déroulée à Athis-Mons l’Assemblée générale de l’association Identité Luthérienne qu’il préside.
En 2015 fête pour les 20 ans de sa nomination à la tête du social au FN, en présence de Jean-Marie et Jany Le Pen et Bruno Gollnisch.
Le 20 décembre 2018, 400 maraudes et treizième Noël, en présence de Jany Le Pen.
Le 18 Mai 2021, les maraudes nocturnes de l'ASP ont recommencé après la parenthèse macro-covidienne.
Objet: Simple constat.
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Georges Feltin-Tracol
Du grec holos, « entier », le holisme est un terme inventé en 1926 par le général Jan Christiaan Smuts, Premier ministre d’Afrique du Sud, pour désigner un ensemble supérieur à la somme de ses parties. L’écrivain britannique Arthur Koestler vulgarisa la notion dans Le cheval dans la locomotive(1967) et Janus(1978). L’anthropologue français Louis Dumont s’y référait déjà en 1966 dans Homo hierarchicus.
Bien connu pour son action permanente envers les plus démunis des nôtres, le pasteur Jean-Pierre Blanchard reprend à son compte le concept dans son nouvel essai L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne(Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », préface de Patrick Gofman, 2017, 156 p., 21 €). Il y développe une thèse qui risque d’agacer tous ceux qui gardent un mur de Berlin dans leur tête.
Si le monde moderne se caractérise par le triomphe de l’individu et l’extension illimitée de ses droits considérés comme des désirs inaliénables à assouvir, l’univers traditionnel préfère accorder la primauté au collectif, au groupe, à la communauté. Certes, chacune de ces visions du monde antagonistes comporte une part de l’autre. La domination de la Modernité demeure toutefois écrasante, d’où des réactions parfois violentes. Ainsi le pasteur Blanchard voit-il dans la longue révolte des paysans mexicains entre 1911 et 1929 la première manifestation du holisme. Ensuite surgiront tour à tour les révolutions communiste, fasciste et nationale-socialiste. L’auteur insiste longuement sur le paradoxe bolchevique : le progressisme revendiqué se transforma en un conservatoire des traditions nationales et populaires. Le communisme réel est en fait un holisme contrarié par le matérialisme historique. On sait maintenant que la République populaire démocratique de Corée a une société plus communautaire, plus holiste, que cet agrégat bancal d’atomes individualistes déréglés qu’est le Canada.
Aujourd’hui, la vision holistique des rapports collectifs humains prend la forme de l’idéologie islamiste. Le choc frontal entre la modernité occidentale et cet autreholisme est brutal. L’incantation lacrymale et victimaire aux droits de l’homme, au « vivre ensemble » et à l’individu-tyran n’écartera pas la menace islamiste; elle lafortifiera au contraire. La civilisation européenne ne survivra que si elle renoue avec « la transcendance, ce retour qui combat le monde occidental bourgeois issu de la philosophie des Lumières [qui] offre de nouvelles perspectives pour l’avenir (p. 156) », un avenir holistique, communautaire et organique pour les peuples autochtones d’Europe.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°76, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 avril 2018.
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Par le Pasteur BLANCHARD Président de l'Action Sociale et Populaire
Dans une société qui change à chaque instant, depuis plus de douze ans que nous suivons l’évolution de la misère dans les rues de Paris, nos impressions ne peuvent être que paradoxales. Pourtant, certains repères étaient resté stables : parmi eux, il y avait le légendaire Francis.
Nous l'avons rencontré en 2006. A l'époque, il dormait dans le renforcement d'un bâtiment à la sortie d'un garage. Il y avait amoncelé des tas d’objets sur une hauteur de deux mètres et vivait au milieu de ce fatras. Le temps passant, il devint une destination incontournable de nos sorties. , à tel point qu’il était devenu un point nodal. A sa rencontre, chaque maraudeur recevait comme une onction de légitimité.
Un jour, plus de Francis. Cela faisait un certain temps qu'il était malade. Il sombrait à vue d'oeil de rencontres en rencontres ; ce qui l'amena à faire plusieurs séjours à l'hôpital. Avant de disparaître tout à fait dans la nature. Nous nous demandions qu'était-il devenu ? A chacun de nos passages dans son secteur, nous ne pouvions nous empêcher de nous interroger sur ce qu’il était devenu.
Enfin, un soir, nous l'avons retrouvé installé à quelques mètres de son ancien quartier général soigné après une longue hospitalisation. Il était bien là, encore, lors de cette maraude en compagnie du Docteur Coulomb Louis-Marie Stéphane et Pierre-Claude. Depuis son retour, c'est chaque fois le même rituel. Dès qu’il me m'aperçoit, il s’écrit "tiens, voilà le Pasteur !", ajoutant, tout de go, en parlant de Catherine "et la photographe !" Dans un monde instable, il était resté égal à lui-même tel que l’éternité le change, malheureusement ce fut une de nos dernière rencontre, suite à un reportage sur youtube, le curé de la paroisse catholique, avenue Blanqui ma téléphoné pour me dire qu’il était parti pour un monde meilleur ; à la fin de sa vie, il fréquentait régulièrement sa paroisse. Il nous restera l’image d’un personnage légendaire qui a éclairé nos vies, pendant plus qu’une décade.
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Il m'arrive souvent, et de plus en plus, suite à des articles dans la presse amie, ou à des passages sur les ondes de radio Courtoisie, de recevoir des appels téléphoniques qui sont de véritables SOS. Comme celui de cette famille de province, obligée d'accueillir un oncle marginal revenant d'Amérique, cet extravagant leur rendait la vie impossible, je pus, grâce au bon soin d’Oscar, lui trouver un hébergement en région parisienne.
Quelque mois plus tard, je reçois un appel d'une des filles de la famille qui vit dans la capitale. Elle me téléphone pour me dire qu'il avait quitté le centre de réinsertion où il ne se plaisait pas, pour venir squatter chez elle. Elle lui avait trouvé une chambre chez un particulier, mais il refusait d'y aller, sous prétexte que la propriétaire ne voulait pas que l'on fume à l'intérieur. Elle était désemparée. Ne sachant que faire, je lui dis qu'il ne fallait pas céder au chantage, c'était la chambre ou le retour en foyer. N'ayant pas d'autre choix, il accepta. Elle me téléphona pour me remercier. Il fallait entendre les mots de gratitude et de soulagement de cette femme, pour être conforter dans la conviction que nos modestes actions et conseils ont leur utilité.
Pasteur Blanchard