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30/04/2019

Pour la Justice, vouloir « niquer la France » relève du « débat d’intérêt général » !

 

 

 

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La nouvelle est parue . Discrètement. Juste une petite dépêche reprise çà et là. On la comprend, la presse française : à l’heure où 700 policiers traquent un Chérif Chekatt, elle s’en voudrait d’appuyer là où ça fait mal. Surtout pasdamalgame. Faudrait voir à ne pas confondre, on aurait tort de s’énerver, etc. Refrain ad libitum.

 

 

La nouvelle en question concerne un certain Saïdou, à la ville Saïd Zouggagh, rappeur de son état. Un poète qui, en 2010, s’offrait l’appui d’un sociologue nommé Saïd Bouamama pour mettre sur le marché un livre et un CD propres à révolutionner la littérature et la chanson. Le titre de l’ouvrage : Nique la France.

 

 

Je le confesse, je n’ai pas lu ni écouté messieurs Zouggagh et Bouamama. Jusqu’à ce matin, j’ignorais même leur existence et m’en portais mieux qu’à l’instant où je vous écris.

 

 

Ce chef-d’œuvre, dit la dépêche de ce jour, relevait d’une « initiative née de leur mécontentement face au climat (sic) de l’époque, symbolisé par l’existence entre 2007 et 2010 du ministère de l’Identité nationale ». Et, donc, mécontents qu’il pût y avoir une identité nationale et que d’aucuns songeassent à la défendre, ce grand poète chantait : « Ce que j’en pense, de leur identité nationale, de leur Marianne, de leur drapeau et de leur hymne à deux balles – Je vais pas te faire un dessin, ça risque d’être indécent, de voir comment je me torche avec leur symbole écœurant. »

 

 

En français vernaculaire et gaullien, ça s’appelle conchier la République.

 

 

Messieurs Zouggagh et Bouamama sont sans doute français de papiers. « Papier Q », si on les écoute. Leurs délires scatologico-haineux ont déplu à l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne), qui a porté plainte pour « injure à caractère racial et provocation à la discrimination envers les Français de souche ».

 

 

Difficile de le nier… Pourtant, les poursuites contre Saïdou sont d’abord restées sans suite, le tribunal correctionnel de Paris puis la cour d’appel estimant que les « Français de souche » ne constituent pas un groupe de personnes au sens de la loi. Saisie par l’AGRIF, la Cour de cassation en a jugé différemment puisqu’en 2017, elle admettait qu’étaient clairement visées, « à travers les références aux symboles de la République », les « personnes appartenant à la nation française ».

 

 

Le procès se tient devant la cour d’appel de Lyon qui, en janvier dernier, condamne le rappeur à un euro de dommages et intérêts et au remboursement des frais engagés par l’AGRIF. Mais rebelote. Re-pourvoi en cassation qui, cette fois, profite à l’accusé.

 

La Cour de cassation a, en effet, annulé la condamnation, pourtant très symbolique, de janvier dernier. Pour les motifs (je cite la dépêche) : les magistrats ont notamment estimé que les propos poursuivis, « pour outranciers, injustes ou vulgaires qu’ils puissent être regardés, entendent dénoncer le racisme prêté à la société française, qu’elle aurait hérité de son passé colonialiste, et s’inscrivent à ce titre dans le contexte d’un débat d’intérêt général » et, de ce fait, « n’excèdent pas les limites de la liberté d’expression ».

 

Magnifique, non ?

 

 

Il paraît que Chérif Chekatt, visant ses victimes à la tête, a déclaré vouloir « venger ses frères morts en Syrie ». Geste à inscrire sans doute, aussi, « dans le contexte d’un débat d’intérêt général » ?

 

 

Il faudra bien, un jour, convoquer nos magistrats devant le tribunal de l’Histoire.

 

09:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2019

Maraude du 25/04/2019.............merci Radio Courtoisie, merci Dominique:

 

 

 

 

 

 

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Maraude du 25 /04 / 2019..........

 

 

 

23/04/2019

C’en est assez de la dictature intellectuelle des associations antiracistes !

 

 

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En avril, il s’agissait de débaptiser les rues aux nomx d’esclavagistes. Récemment, on a demandé à Emmanuel Macron de retirer du loto du patrimoine la maison de Pierre Loti, qui se serait illustré « par une haine d’une violence inouïe à l’égard des Arméniens et des juifs ». Et de recommander d’en boycotter la visite et d’enlever son nom des établissements scolaires. On se souvient que Robert Ménard, le maire de Béziers, a été condamné pour « provocation à la haine et à la discrimination », avant d’être relaxé en appel : plusieurs associations antiracistes lui reprochaient, notamment, d’avoir déclaré sur LCI« Dans une classe de centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment, que c’est un problème. »

 

 

 

Tous ces exemples – et on pourrait en citer bien d’autres : Colbert, Maurras ou, plus près de nous, Céline, Hergé, Éric Zemmour – montrent à quel point ces associations, sous prétexte d’antiracisme, s’érigent en censeurs, en décideurs du bien et du mal, du dicible et de l’indicible, et cultivent la repentance en mettant en avant les aspects les plus sombres de notre Histoire, en procédant à des amalgames, en travestissant ou en caricaturant la réalité. C’est vrai de l’esclavage, c’est vrai du colonialisme, c’est vrai, bien sûr, pour le racisme dont le Blanc, l’Occidental ou le chrétien serait toujours responsable, ce pelé, ce galeux, d’où viendrait tout le mal. Ce sectarisme les pousse à mettre à l’index tout auteur soupçonné de la moindre trace de racisme ou d’antisémitisme. En agissant ainsi, de façon procédurière, ils portent atteinte à la fois à la liberté d’expression et à la vérité historique.

 

 

 

Le racisme est, certes, un délit. Encore faut-il qu’il soit réel et volontaire. Constater qu’il y a plus de délinquance dans les quartiers sensibles qu’ailleurs, que des islamistes se glissent parmi les réfugiés, que certains immigrés estiment avoir tous les droits, que d’autres savent rester humbles – ce qui est déjà un signe de leur volonté de s’assimiler – , ce n’est pas faire preuve de racisme, c’est prendre en compte toute la réalité. Le plus grand racisme est de se croire, comme un ayatollah, le guide suprême et de condamner tous ceux qui pensent librement au lieu de réciter des slogans.

 

 

 

Ces associations ne se contentent pas de se comporter en pères la vertu, elles visent à faire régner une sorte de terreur intellectuelle, qui a des points communs avec la violence terroriste ; car l’absence de pensée libre et l’ignorance font le lit de la barbarie. C’est d’autant plus grave que beaucoup de politiques et de médias, loin de dénoncer cette dictature de la pensée, l’accompagnent en se faisant eux-mêmes les porte-parole de la bien-pensance. Le débat sur la manipulation de l’information, à l’Assemblée nationale, n’est pas sans arrière-pensées. Emmanuel Macron lui-même, en déclarant en Algérie que la colonisation est « un crime contre l’humanité », a participé à cette vision partiale et partielle de l’Histoire.

 

 

 

Le succès grandissant des penseurs rebelles à la normalisation est réconfortant, mais risque de pousser les dogmatiques à amplifier leur action de harcèlement. Suggérons à tous les Français qui pensent encore, notamment aux associations patriotiques, aux personnalités qui refusent de se fondre dans le moule de la pensée unique, de renverser la vapeur : qu’on leur donne le droit de se porter partie civile lorsque des propos sont tenus contre la France, son honneur, sa mémoire. Non pas pour imposer leur point de vue, mais pour rétablir l’équilibre et donner à la vérité historique une chance de se révéler.

 

08:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2019

Maraude du 18 /04 /2019..........

 

 

 

16/04/2019

Réforme anti-« fake news » : l’instauration d’une « vérité officielle » ?

 

 

 

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Communication de masse, nouvelles technologies : autant de facteurs qui ont permis le passage d’un système de monopole public de l’information à un système privatisé avec de plus en plus de libéralisations. Ainsi, selon l’édition 2015 du Baromètre du numérique, 87 % des Français sont des internautes et 92 % des Français ont un téléphone portable.

 

 

 

Cette interconnectivité mondiale a notamment fait apparaître des guerres, non plus matérielles, mais désormais médiatiques. En effet, les « spin doctors », autrement dit les journalistes-soldats, connaissant les circuits d’information sont devenus les premiers instruments de la manipulation de l’information. Systématiquement confronté à un « cadre de valeurs » qui renferme les limites acceptables pour chaque sujet, gare à celui qui s’affranchit de cette zone, au risque de voir ses idées marginalisées, discriminées et considérées comme hérétiques ou abusives.

 

 

 

Liberticide, l’initiative anti-« fake news » (« fausses nouvelles », en français) envisagée par l’Union européenne et bientôt discutée à l’Assemblée nationale peut se résumer de la sorte : inhiber certaines idées et opinions tout en promouvant à la fois une illusion de « démocratie », a fortioriune « fake démocratie ». En tant que censure de masse, elle prévoit notamment une liste répertoriant les « bons sites » qui diffusent de « vraies » informations, sous peine, pour les « mauvais sites », d’être menacés de fermer. Doit-on en conclure que seule une vérité officielle accordée par les législateurs pourra être diffusée ?

 

 

 

En cas de suspicion de « fake news », il sera possible de saisir le juge par une procédure de référé (d’urgence) qui devra se prononcer sur la véracité ou non de l’information dans un délai de 48 heures. Cet arbitrage repose vraisemblablement sur des critères peu objectifs, qui outrepassent le rôle originellement confié au juge, qui n’est a priori pas celui de déterminer ce qui est vrai ou ce qui ne l’est pas.

 

 

Internet, formidable outil de démocratisation de la politique, a permis l’accès à de nouvelles sources d’information et, ainsi, de faire connaître les idées les plus inconnues au public, notamment celles des minorités. Évidemment, le fait que certaines échappent au pouvoir dérange les dirigeants. La réforme anti-« fake news », ou plutôt l’instauration d’une police de la pensée, ne serait donc qu’une manipulation des esprits imposant une seule vérité : celle d’un régime autocratique. Pourquoi ? Afin de faire taire ceux qui disent des vérités inconfortables !

 

 

 

Cet endoctrinement, qui nous pousse à nous comparer avec l’actuel système de la Corée du Nord, tend à obliger les citoyens à suivre l’opinion publique « légale » décidée et imposée par nos gouvernants qui souhaitent orienter et, surtout, contrôler la pyramide d’information. Ils bafouent les principes démocratiques qu’ils prônent eux-mêmes en légalisant un pur délit d’opinion, une atteinte directe à la liberté d’expression et d’opinion, fondamentaux consacrés aux articles 9 et 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. On peine à imaginer la réaction du public si une telle réforme avait été proposée par un Matteo Salvini italien ou encore une Marine Le Pen française.

 

 

 

En réalité, derrière cette volonté de régularisation se profile plutôt l’idée que nos gouvernants craignent plus que jamais la montée des partis politiques « d’extrême droite » dans l’Union européenne, que cette réforme constituerait alors simplement un moyen de prévention pour les élections européennes de 2019. À titre d’exemple, 90 % des journalistes aux États-Unis avaient validé la candidature de Hillary Clinton. Or, au vu du résultat des élections de 2016 plaçant Donald Trump en vainqueur, on comprend rapidement que les sources alternatives, notamment les réseaux sociaux, ont bien fait pencher la balance !

 

 

 

L’Union européenne reste jeune, et c’est un enfant auquel il faut parfois savoir dire non. Il s’agit de sauver la liberté de conscience de chacun de nos citoyens et de leur garantir un accès effectif aux informations, même les plus hasardeuses, pour parvenir à une réflexion de qualité détachée de toute influence.

 

 

 

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08:54 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2019

Maraude du 11 /04 /2019..........

 

09/04/2019

La plèbe française fait sécession : comme à Rome ?

 

 

 

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L’ambassadeur de France rentre à Rome ! C’est la grande nouvelle de cet épisode ô combien révélateur. En janvier dernier, Matteo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, avait déclaré : « Plus vite il rentrera chez lui, mieux ça vaudra ! », en parlant d’Emmanuel Macron. Emmanuel Macron est encore à l’Élysée mais l’ambassadeur de France est déjà de retour à Rome ! Tout s’était enflammé avec la rencontre, en France, de M. Di Maio, le 5 février, avec des « gilets jaunes ».

 

 

Pourtant, et n’en déplaise à Emmanuel Macron, le peuple italien est dépositaire d’une Histoire qui se répète à nouveau. Et voici ce que Matteo Salvini pourrait lui raconter.

 

 


Quelques années après la chute de Tarquin le Superbe et du Regnum Romanum (royauté romaine), le Sénat et les deux magistrats prirent les rênes de la nouvelle république. Ce bouleversement ne profita qu’à une minorité, l’élite grandissante : le Patriarcat.

 

 

Une majorité de plébéiens était endettée et l’aristocratie qui composait la majorité des créanciers s’arrogeait le droit d’enchaîner, de réduire en esclavage ou encore de proclamer la mort sur les débiteurs. L’exemple ultime du passage d’un système monarchique à un système oligarchique, dirait-on.

 

 

Les premières contestations éclatèrent. Rome était menacée par les Volsques*. La plèbe oppressée qui composait la quasi-totalité de l’armée refusa alors de répondre à l’appel du Patriarcat.

 

 

Tite-Live, le célèbre historien, résuma parfaitement l’instant : « Nous qui combattons au-dehors pour la liberté et pour l’empire, nous ne trouvons au-dedans que captivité et oppression ; la liberté du peuple romain est moins en danger durant la guerre que durant la paix. »

 

 

Face à ce refus, le Patriarcat proclama un édit pour protéger du joug des créanciers les débiteurs qui s’enrôlaient dans l’armée. Dans un élan général, la plèbe s’engagea non moins pour défendre Rome que pour échapper à ses dettes. Une fois les ennemis vaincus et la république protégée, les plébéiens attendirent la mise en application des engagements du Sénat. Cependant, le consul Appius Claudius, qui était opposé à l’édit, refusa catégoriquement la moindre concession envers le peuple et fit livrer en pâture les plébéiens endettés au Patriarcat qui le soutient largement.

 

 

Nous voici face à la première sécession de la plèbe. Nous voici face à un conflit de classe inouï. Nous voici face au mépris d’une caste dominante sur le peuple qui ne demandait qu’à exister. Cette sécession populaire n’était que la réponse à la sécession opérée par les élites quelques années auparavant.

 

 

Retour en 2019. La plèbe française, dans un réflexe de survie, répond à nouveau à la sécession des élites. Nous sommes confrontés au réveil d’un peuple qui ne veut pas mourir, qui ne veut plus subir, mais qui veut reprendre la maîtrise de son destin.

 


Emmanuel Macron n’a rien fait pour l’endiguer, il n’a rien fait sur les sujets qui préoccupent le peuple : l’immigration, l’identité, le pouvoir d’achat et l’avenir de la nation.

 

 

Ce qui est certain, c’est qu’il n’a pas compris que, quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne, l’Histoire se répète. Drame à l’italienne.

 

 

 

* NDLR : les Volsques était un peuple italique, du sud du Latium.

 
 

03/04/2019

Vidéo Marion Maréchal, la question sociale


 

Maraude du 02 /04 /2019..........