Ancien chef d'entreprise
 
 
 
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Estomaqué, le député LR Thierry Solère raconte sa visite, accompagné de deux journalistes du Journal du dimanche, à la prison de Fleury-Mérogis.

 

 

Il se lève vers 11 heures tous les matins, dévoile un gardien, il cuisine beaucoup, « fait surprenant pour un homme de cette dangerosité » (remarque non moins étonnante de la part du figaro.fr, quand on sait qu’un petit moustachu qui se qualifiait lui-même comme « un ami des bêtes » était 100 % végétarien ET nazi !) et il regarde inlassablement les émissions de télé-réalité ; il prie et lit le Coran ainsi que des livres donnés par sa famille transmis par la prison, il se montre aussi d’une maniaquerie obsessionnelle… De qui s’agit-il ? De Salah Abdeslam. L’État ne peut rien refuser, selon ledit site, au « seul survivant des commandos terroristes du 13 novembre 2015 ».

 

 

Si ce n’était que cela ! Thierry Solère n’en est pas revenu : pas moins de quatre cellules mises à disposition pour le prisonnier le plus dangereux de France ! La première est évidemment occupée par Salah Abdeslam lui-même ; une seconde est dédiée au service de surveillance 24 h sur 24, la hantise de l’administration étant le suicide du détenu ; une autre est censée pallier une éventuelle dégradation de celle occupée par le terroriste — là, on croit rêver !

 

 

Mais ce n’est pas tout : alors que l’établissement enregistre un taux d’occupation de 190 %, le député a failli s’étrangler en constatant la présence d’un rameur dans la dernière cellule ! Mieux que des séances de pompes, n’est-ce-pas, pour à la fois secouer et canaliser un détenu perçu comme « fatigué et nerveux » par le député lui-même. Vous trouvez que les privilèges pour un tueur d’innocents, ça suffit ? D’autres appareils de musculation vont pourtant bientôt arriver. Et, logique pour un terroriste islamique placé à l’isolement, une aire de promenade a été spécialement aménagée sur le toit. Le tout financé par devinez qui ?

 

 

 

Quand on pense que l’État n’aurait jamais exonéré les familles des victimes des impôts dus par ces dernières si l’une d’entre elles ne s’était pas insurgée à la réception de sa feuille de déclaration, tant de sollicitudes à l’égard d’un Salah Abdeslam laissent pantois. Thierry Solère veut des explications. Nous aussi ! Dans une lettre adressée au garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, il demande la raison de ce traitement de faveur. C’est le rameur qui lui reste en travers de la gorge, en plus d’avoir appris « que son usage était exclusivement réservé à cet individu »

 

Abdeslam nous coûte un pognon fou. Cela fait rager. Cependant, le plus amoral de cette histoire, c’est que ces privilèges sont réservés à un individu de cet acabit. Popote à demeure à volonté, télé par-ci, appareils de muscu par-là : plus tu es dangereux, plus tes conditions de détention s’améliorent… Et dire que, pendant ce temps-là, à l’extérieur, les Français rament…