01/11/2013
Communiqué
politique > marne Front national publié le vendredi 25 octobre
Le pasteur Blanchard, caution sociale du FN
Le pasteur Blanchard (à g.) et Pascal Erre. (© l'Hebdo du Vendredi)
Pascal Erre, le secrétaire de la fédération départementale du Front national, avait invité le pasteur Jean-Pierre Blanchard samedi 19 octobre. Une manière de mettre l’action sociale au cœur de la campagne des municipales, en particulier à Châlons-en-Champagne, où le patron du FN marnais est candidat. « Un conseil municipal doit être social. On ne peut pas être patriote sans être social, a-t-il expliqué, et on ne peut pas être social sans être patriote. » Ce qui a servi de raccourci pour l’idée suivante : « Il faut rétablir les frontières pour protéger les Français. »
Le pasteur luthérien à la retraite Jean-Pierre Blanchard sert donc de caution sociale au FN. S’il ne cache pas « avoir fait ses classes » au sein de mouvements d’extrême-gauche (LCR, maoïstes, Lutte ouvrière), Jean-Pierre Blanchard embrasse le FN avec les Le Pen, Jean-Marie et son épouse Jany, dans les années 90. « Je n’ai pas de lien officiel avec le FN », explique ce pasteur sans église, « parce que j’ai eu des problèmes avec mon synode ; je suis rattaché aujourd’hui à une église du Wisconsin, aux Etats-Unis ». Disons qu’il n’a plus de lien officiel avec le FN. Parce qu’en 1997, sur décision de Jean-Marie Le Pen, il entre au comité central du parti, dont il sort des suites de la division Le Pen - Mégret. Après avoir créé l’Action sociale populaire (distribution de vivres, de couvertures, de petit électroménager dans les rues de Paris) en 2005, aidée par « des militants FN, y compris des cadres, qui viennent faire les maraudes avec moi », explique-t-il, Jean-Pierre Blanchard réintègre l’organigramme officiel du parti comme responsable des actions sociales. Il n’a effectivement plus de fonctions officielles aujourd’hui.
Un pasteur qui a une vision effectivement très « national-populiste », comme il l’exprime, de l’action sociale : « L’échec des printemps arabes va amener une immigration massive que nous ne pouvons pas accueillir. » Opinion quelque peu contrastée avec un autre propos : « La préférence nationale, c’est un programme. Moi, je fais du social, je sers tout le monde. »
La préférence - qui a remplacé la priorité, lifting du FN oblige - nationale est revenue sans cesse durant le point presse de Pascal Erre et du pasteur Blanchard, comme un surf sur le climat actuel. Et le candidat à Châlons a pratiquement regretté que « la préférence nationale n’était pas dans la loi ; moi, maire de Châlons, j’appliquerai la loi ». Pascal Erre a également expliqué que, « maire de Châlons », il « réduirait l’assistanat, contrôlerait mieux l’action du CCAS (centre communal d'action sociale) », et qu’une fois « représenté au conseil municipal », il exigerait « plus de transparence ». Avant de promettre : « Si je deviens maire de Châlons, tout le monde pourra s’adresser à moi, je ne laisserai personne sur le bord de la route, et je créerai un service communal de fraternité française. »
Non seulement le pasteur Blanchard soutient Pascal Erre dans sa campagne électorale, mais il le voit « déjà gagnant, parce qu’il a envie ; il n’est pas dans le verbe, il est dans le concret ». Jusqu’à présent, pourtant, n’ayant jamais eu de mandat exécutif, Pascal Erre n’a pu être que dans le verbe.
Le pasteur luthérien à la retraite Jean-Pierre Blanchard sert donc de caution sociale au FN. S’il ne cache pas « avoir fait ses classes » au sein de mouvements d’extrême-gauche (LCR, maoïstes, Lutte ouvrière), Jean-Pierre Blanchard embrasse le FN avec les Le Pen, Jean-Marie et son épouse Jany, dans les années 90. « Je n’ai pas de lien officiel avec le FN », explique ce pasteur sans église, « parce que j’ai eu des problèmes avec mon synode ; je suis rattaché aujourd’hui à une église du Wisconsin, aux Etats-Unis ». Disons qu’il n’a plus de lien officiel avec le FN. Parce qu’en 1997, sur décision de Jean-Marie Le Pen, il entre au comité central du parti, dont il sort des suites de la division Le Pen - Mégret. Après avoir créé l’Action sociale populaire (distribution de vivres, de couvertures, de petit électroménager dans les rues de Paris) en 2005, aidée par « des militants FN, y compris des cadres, qui viennent faire les maraudes avec moi », explique-t-il, Jean-Pierre Blanchard réintègre l’organigramme officiel du parti comme responsable des actions sociales. Il n’a effectivement plus de fonctions officielles aujourd’hui.
Un pasteur qui a une vision effectivement très « national-populiste », comme il l’exprime, de l’action sociale : « L’échec des printemps arabes va amener une immigration massive que nous ne pouvons pas accueillir. » Opinion quelque peu contrastée avec un autre propos : « La préférence nationale, c’est un programme. Moi, je fais du social, je sers tout le monde. »
La préférence - qui a remplacé la priorité, lifting du FN oblige - nationale est revenue sans cesse durant le point presse de Pascal Erre et du pasteur Blanchard, comme un surf sur le climat actuel. Et le candidat à Châlons a pratiquement regretté que « la préférence nationale n’était pas dans la loi ; moi, maire de Châlons, j’appliquerai la loi ». Pascal Erre a également expliqué que, « maire de Châlons », il « réduirait l’assistanat, contrôlerait mieux l’action du CCAS (centre communal d'action sociale) », et qu’une fois « représenté au conseil municipal », il exigerait « plus de transparence ». Avant de promettre : « Si je deviens maire de Châlons, tout le monde pourra s’adresser à moi, je ne laisserai personne sur le bord de la route, et je créerai un service communal de fraternité française. »
Non seulement le pasteur Blanchard soutient Pascal Erre dans sa campagne électorale, mais il le voit « déjà gagnant, parce qu’il a envie ; il n’est pas dans le verbe, il est dans le concret ». Jusqu’à présent, pourtant, n’ayant jamais eu de mandat exécutif, Pascal Erre n’a pu être que dans le verbe.
10:48 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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