08/02/2013
IMPRESSIONS DE MARAUDE...
secrétaire départemental FN du Rhône,
membre du bureau politique
La Maraude du Pasteur Blanchard..., rendez-vous est pris Porte d'Italie où le Pasteur m'attend en compagnie de son épouse, Catherine et de mon homologue responsable départemental du FN 93, Gilles Clavel.
Il est déjà 21h et une nuit de maraude, de partages avec ceux qui n'ont plus rien m'attend. C'est Noël, une nuit de gala est devant nous !
Qui se trouvent sous les piles de cartons ? A bien y regarder, ce sont des dizaines et dizaines de pauvres gars dont la forme recroquevillée se détache soudain des trottoirs parisiens. Privilégiant les grilles d'aération du métro ou les portes cochères, nos amis semblent soudain sugir de partout. Ils cherchent le sommeil malgré le froid et le vacarme incessant des véhicules qui, parfois, les frôlent.
Les rôles sont bien répartis. Bruno Gollnisch qui arrive du Portugal nous ayant rejoint est préposé à la distribution des chocolats de NoëlS Ses connaissances linguistiques vont nous être bien utiles, il peut parler six ou sept langues. Gilles distribuera les boites de sardines et le café pendant que je fouillerai dans les sacs à la recherche des vêtements et chaussures à la bonne taille.
Nous abordons un petit groupe : des polonais. Ils connaissent bien le Pasteur qui les aide régulièrement. Celui-ci sait les détendre et lance un bon mot pour chacun. Patrick qui vit sous ce pont près des Invalides depuis dix-sept ans, un autre plus loin , Michel qui a arrêté de boire s'étant mal remis du décès d'un camarade. Et puis, il y a Yves. Celui-ci lit un pavé de huit cents pages, "l'homme convenable" à la maigre lueur d'un panneau publicitaire.
Maintenant, nous abordons un autre quartier et voilà Francis, une célèbrité locale. Il sort de l'hôpital mais a de nouveau rassemblé ses cartons, ses couvertures. Il demande des tee-shirts, des rasoirs. Catherine qui a l'habitude rassemble tout cela. Gilles lui trouve même une paire de chaussures à sa taille. Francis est heureux et son sourire est notre récompense. Parfois, la police de la ville vient le chasser ou pire l'oblige à dormir dans les centres d'accueil de Montrouge ou Nanterre. "Ils sont trop loin et nous accueillent dans la saleté et l'insécurité. De toute façon, ils nous remettent dehors à 5H30 du matin. Même pas le temps de se réchauffer..." déclare-t-il avec une certaine résignation.
Puis la voiture roule sur les quais de la Seine, tout à coup, près de Bercy se dresse un campement assez hétéroclite. Des jeunes roumains échoués là nous font signe. Ils cherchent des chaussures, certains sont pieds-nus, nous leur donnons aussi des pulls et des manteaux. Une jeune fille sort de sa tanière de cartons et de bâches multicolores. Elle n'a pas plus de seize ans. Nous lui trouvons un joli blouson bien chaud, elle le prend sans mot dire avec une paire de bottes. Quelques minutes après, je repasse près d'eux et remarque que le blouson n'est plus sur ses épaules mais sur celui de son compagnon.
Il est 1h30, nous approchons de la fin. Les énormes sacs de couvertures, pulls, chaussures... préparés par le Pasteur et son épouse sont presque vides. Nous repérons un groupe de gens couchés à l'entrée d'un magasin de chaussures de marque, boulevard des Capucines. Une femme âgée se réveille à notre bonsoir. Les autres dorment, elle me demande des chaussures. Miracle ! La paire de bottes fourrées qui reste est à sa taille. L'éclair de joie qui brille dans ses yeux me comble. Puis, très vite, elle se rendort après avoir remercié le Pasteur et toute l'équipe pour leur gentillesse.
Il est 2h30, Bruno Gollnisch nous invite à terminer la soirée dans une brasserie ,rue de la paix près de l'Opéra. Un café et la conversation devient philosophique. Au bout d'une heure de discussion intense sur la pauvreté en France et sur l'aide sociale que, nous patriotes pouvons apporter à ces malheureux, chacun se quitte en se promettant de se revoir bien vite pour recommencer.
Merci au Pasteur à son épouse, à Bruno et à Gilles. Cette nuit-là, nous avons simplement aidé et réchauffé un peu les coeurs de ces naufragés de la vie qui vivent par milliers sous nos fenêtres et que nous ne voyons plus...
Christophe Boudot
10:14 Publié dans Action sur le terrain | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2013
LE PASTEUR BLANCHARD LANCE...
Il. Identité luthérienne
Fondateur d’Identité protestante, le pasteur Blanchard a conduit le 19 janvier l’assemblée générale qui a changé le nom de l’association en Identité luthérienne.
Pourquoi ce changement de nom, potentiellement incompréhensible au profane – on confond souvent aujourd’hui le Réformateur du XVIème siècle, l’Allemand Martin Luther, avec le défenseur des droits civiques pour les Noirs il y a cinquante ans, le pasteur américain Martin Luther King ?
Pourquoi, pour les connaisseurs, ce qui peut apparaître comme un rétrécissement : de "protestant" en général à "luthérien" en particulier ?
La réponse est dans la devise : "aux sources du protestantisme intégral".
Martin Luther est en effet considéré comme le "détonateur"de la Réforme protestante, et il figure dans la "généalogie" de toutes les branches du protestantisme, des plus éloignées aux plus proches de son héritage.
Se rapprocher de l’héritage luthérien, ce fut le parcours spirituel de Jean-Pierre Blanchard, un élément fondamental, décisif qu’il a toujours souhaité partager depuis.
Qu’est-ce qu’Identité luthérienne, au juste ?
Pour commencer, un blog, Identité luthérienne où vous découvrirez au fil du temps les facettes historique, théologique et sociétale du luthéranisme, avec des apports qui demeurent souvent d’une force et d’une fraîcheur surprenantes et pertinentes pour notre époque, notre recherche spirituelle, notre société et ses défis.
Et dès que possible, nous comptons partir à la rencontre de tous ceux et celles qui sont en quête de plus d’identité, dans les évènements et rassemblements où nous pourrons être accueillis ou par nos propres conférence dans les régions.
Alors, rendez-vous sur notre blog à la recherche de ressourcement et d’identité, de racines qui donnent des ailes !
L'équipe d'Identité luthérienne
16:35 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0)