Cet article est très instructif. Il nous explique dans le détail ce qui se passe en sous-main, dans les bureaux feutrés du grand capital international. Pendant que l’on terrorise la plèbe avec une méchante grippe coronavirus et pendant que chaque gérant d’estrade, d’hôpital ou de résidence pour aînées, y va de ses diagnostics et de ses pronostics à propos de l’accès aux masques et aux tests de dépistage – de la durée du confinement qui étrangle l’économie (et donc la populace asymptomatique aussi bien que fiévreuse) – derrière les rideaux de la bourse, ceux qui décident vraiment de votre futur d’aliéné(e), préparent les conditions pour se sauver avec le pactole – avec la cagnotte de millions de milliards de dollars que les États bourgeois et leurs banques centrales essaiment présentement à tout vent. Mais qui donc remboursera ce crédit -monnaie sans valeur car adossé à aucune valeur concrète puisque l’économie est confiné avec ceux qui la font tourner… les ouvriers? Lisez bien cet article et vous saurez avant même les larbins politiciens qui surveillent votre distanciation sociale sur le parking du centre d’achat ou sur le tarmac de l’aéroport et qui seront demain en faillite. Robert Bibeau. Éditeur https://www.les7duquebec.net
Mike Withney écrit: Imaginez que le Congrès US approuve une mesure pour former un partenariat public-privé entre le Trésor américain et la Réserve fédérale. Pouvez-vous imaginer ça ?
Imaginez maintenant qu’un Congrès paniqué et mal informé donne à la Fed un chèque en blanc pour renflouer tous ses coquins et copains escrocs et ses amis de Wall Street, permettant à la Fed de fournir plus de 4 500 de milliards de dollars à des sociétés englouties dans les flots, qui ont arnaqué les investisseurs Mémé et Pépé en leur vendant des obligations qui ont été utilisées pour faire grimper le cours de leurs actions, afin que les PDG Raminagrobis bien dodus puissent agir comme des bandits.
Imaginez que toute ces pertes financières d’acteurs privés soient empilées sur la dette nationale poussant les taux d’intérêt à long terme dans la stratosphère tout en écrasant les petites entreprises, les ménages et les travailleurs ordinaires.
Essayez maintenant d’imaginer l’impact que cela aurait sur l’avenir de la nation. Imaginez que la Banque centrale (privée) reçoive le feu vert pour dévorer le Trésor (public), contrôler les «cordons de la bourse» du pays, et utilise l’autorité fiscale nationale pour [obliger les contribuables à consolider ses milliers de milliards de dollars de paris à effet de levier ultra-risqué, ses pyramides de ponzi conçues pour être opaques, et ses dettes spéculatives massives incontrôlées laissant un trou noir béant dans son bilan ?
Eh bien, vous n’aurez pas à imaginer ce scénario beaucoup plus longtemps, car la réalité est déjà à portée de main. Regardez, les hurluberlus du Congrès, incompétents, traîtres et stupides, ne sont qu’à quelques centimètres de l’acte crucial d’aliénation des cordons de la bourse, qui sont non seulement leur plus grande force, mais lui permettent aussi de refréner les abus du pouvoir exécutif en contrôlant les flux de financement. Ce pouvoir est le pouvoir suprême du gouvernement, c’est pourquoi les pères fondateurs l’ont confié aux élus du peuple, au Congrès. Maintenant, ces imbéciles discutent de la cession ou non de cette autorité à un cartel bancaire privé qui a considérablement élargi le gouffre entre riches et pauvres, incité à la spéculation destructrice de l’industrie et gonflé à plusieurs reprises des bulles géantes de prix des actifs qui ont inévitablement explosé, envoyant les actions et l’économie réelle en chute libre dans l’abîme.
L’idée de fusionner la Fed et le Trésor est apparue sous sa forme primitive dans un article des anciens présidents de la Fed, Ben Bernanke et Janet Yellen, dans le Financial Times. Voici un court extrait de l’article :
«La Fed pourrait demander au Congrès l’autorisation d’acheter des montants limités de dette de qualité supérieure… L’intervention de la Fed pourrait aider à redémarrer cette partie du marché de la dette des entreprises, qui subit des tensions importantes. Un tel programme devrait être soigneusement calibré pour minimiser le risque de crédit pris par la Fed tout en fournissant les liquidités nécessaires à un marché essentiel. » Financial Times
La Fed n’est pas autorisée à acheter la dette des entreprises, car cela ne relève pas de son mandat qui est «la stabilité des prix et de plein emploi». Il ne lui est pas non plus permis d’intervenir arbitrairement sur les marchés pour choisir des gagnants et des perdants, ni de renflouer des sociétés pleunichardes mal gérées qui trafiquaient le système à leur propre avantage lorsque toute l’affaire leur a explosé au visage. C’est leur problème, pas celui de la Fed ni celui du contribuable américain.
Mais remarquez comment Bernanke (l’hélicoptère man) souligne comment «Un tel programme devrait être soigneusement calibré pour minimiser le risque de crédit pris par la Fed». Pourquoi pensez-vous qu’il a dit cela ?
Il l’a dit parce qu’il anticipe un accord selon lequel le nouvel attelage Trésor-Fed pourrait acheter jusqu’à «4 500 milliards de dollars de dette d’entreprise», selon Marketwatch et Bank of America. Et voilà la façon dont cela fonctionnera : la Fed sélectionnera les obligations qui seront achetées et le risque de crédit sera concentré sur le Trésor américain [les contribuables]. Apparemment, Bernanke et Yellen pensent qu’il s’agit d’un arrangement «équitable», mais d’autres pourraient différer sur ce point.
N’oubliez pas qu’au cours de la seule semaine dernière, les investisseurs ont retiré un montant record de 107 milliards de dollars d’obligations de sociétés, un marché qui est gelé depuis près d’un mois. La seule activité est l’augmentation continue des rachats par des investisseurs frénétiques qui veulent récupérer leur argent avant que la liste des cotations ne se dirige vers les fonds sous-marins. C’est le marché que Bernanke veut voir renfloué par le peuple américain, principalement parce qu’il ne veut pas submerger le bilan de la Fed sous les pertes. Il veut trouver un pigeon qui prendra les pertes à sa place. C’est là que l’oncle Sam entre en scène, il est la cible de ce subterfuge. Ce même thème apparaît dans un article du Wall Street Journal. Vérifiez-le :
«Au moins, le Trésor a réalisé qu’il avait besoin d’une facilité pour fournir des liquidités aux entreprises. Mais au moment où nous écrivons ceci, M. Mnuchin insistait toujours pour que le Trésor ait le contrôle de la majeure partie de l’argent pour pouvoir le verser directement aux entreprises qu’il veut aider. C’est une recette pour choisir les gagnants et les perdants, et donc pour des combats politiques amers et des mois de vilains titres criant au favoritisme. La meilleure réponse du Trésor serait d’utiliser l’argent du Congrès pour reconstituer le Fonds de stabilisation des changes et soutenir la Fed dans la création d’une facilité ou des véhicules spéciaux en vertu de l’article 13 (3) pour prêter de l’argent à tous les arrivants. » Leaderless on the Econom , Wall Street Journal
Je peux à peine croire que l’auteur soit assez audacieux pour nous dire cela droit dans les yeux. Lisez-le attentivement, il dit «Nous voulons votre argent, mais pas vos conseils. La Fed choisira qui recevra l’argent et qui n’en recevra pas. Mettez simplement vos milliers de milliards sur le comptoir et foutez le camp. »
N’est-ce pas ce qu’ils disent ? Bien sûr que oui. Et le reste de l’article est encore plus arrogant :
«La Fed peut facturer un taux, mais les véhicules devraient être ouverts à ceux qui pensent avoir besoin de l’argent, et pas seulement à ceux que le Trésor juge dignes.» [Quoi ? Le Trésor ne devrait pas avoir son mot à dire sur qui reçoit l’argent des contribuables !!] La crise de liquidité imminente est tout simplement trop grande pour ce genre de prise de décision bureaucratique et politisée. The Wall Street Journal
Tu piges ? En d’autres termes, les gens du Trésor sont tout simplement trop stupides ou ont trop de préjugés pour comprendre les subtilités d’un plan pour un renflouement monumental comme celui-ci. Est-ce de l’arrogance ou quoi ?
C’est le mépris que ces gens ont pour vous et moi et tous ceux qui ne font pas partie de leur troupeau élitiste de réprouvés. Voici un extrait d’un autre article du WSJ qui aide à montrer comment les médias financiers poussent cette gigantesque subvention à destination des entreprises américaines :
«La Réserve fédérale, le Département du Trésor et les régulateurs bancaires méritent des félicitations pour leurs actions audacieuses et nécessaires afin de fournir des liquidités au système financier américain au milieu de la crise du coronavirus. Mais il reste encore beaucoup à faire. Nous recommandons donc :
(1) une action immédiate du Congrès…. d’autoriser le Trésor à utiliser le Fonds de stabilisation des changes pour garantir des fonds monétaires de premier ordre,
(2) des mesures réglementaires pour effectuer des réductions temporaires des fonds propres bancaires et des exigences de liquidité [Ainsi les banques n’auront plus besoin d’avoir des réserves en contrepartie de leurs prêts ] … prêts supplémentaires de la Fed aux banques et aux non-banques…. [Par «non-banques», l’auteur entend-il des fonds spéculatifs qui ont sombré ?]…
Nous recommandons à la Fed de prendre de nouvelles mesures en tant que prêteur de dernier recours. Premièrement, elle devrait rétablir le mécanisme d’enchères à terme, utilisé lors de la crise de 2008, permettant aux institutions de dépôt d’emprunter contre une large gamme de garanties à un prix d’adjudication [Elles veulent supprimer l’exigence d’une bonne garantie triple A] … Deuxièmement, elle devrait envisager d’exercer davantage son pouvoir en vertu du paragraphe 13 (3) de fournir des liquidités supplémentaires aux non-banques, y compris potentiellement des achats de dette d’entreprise par le biais d’un véhicule à usage spécial » Faire plus pour éviter une crise de liquidité, Wall Street Journal
Ce n’est pas un renflouement, c’est une blague, et il n’y a aucun moyen que le Congrès approuve ces mesures, en particulier la fusion du Trésor (public) américain avec les coupe-gorge (privés) de la Fed. C’est une prescription pour un désastre ! La Fed doit être abolie et non considérée comme une institution d’État. C’est de la folie !
Et voyez comment l’auteur veut mettre en place un véhicule financier à usage spécial (SPV) afin que la chicane comptable puisse être tenue secrète, ce qui signifie que le public ne saura pas combien d’argent est jeté dans les toilettes en essayant de ressusciter ces sociétés insolvables dont les dirigeants vivent encore sur un grand pied avec l’argent qu’ils ont volé aux investisseurs crédules. Toute cette arnaque pue jusqu’au ciel !
Pendant ce temps, les travailleurs américains recevront 1 000 dollars chacun pour les calmer, jusqu’à ce que les dettes s’accumulent jusqu’aux combles et qu’ils soient forcés de voler la superette du coin pour nourrir leurs enfants. Est-ce juste ?
Et ne vous y trompez pas : ce n’est pas un renflouement, c’est l’agenda politique de l’élite visant à créer une sous-classe permanente qui travaillera pour des nèfles juste pour survivre.
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