La déchéance d’un pays se mesure non pas seulement à travers un acte fondateur mais à travers une multitude de faits divers qui, mis bout à bout, orientent vers le bas une société en montrant son désarroi et sa déliquescence. L’histoire qui suit en est un exemple parfait.
Mardi 20 novembre 2018, deuxième jour du procès devant la cour d’assises de la Manche, à Coutances, d’un jeune homme accusé de viol et d’agression sexuelle sur deux mineures.
Les 29 septembre et 10 décembre 2015, le mis en cause avait entraîné, à quelques semaines de distance, deux jeunes filles de 15 et 16 ans chez lui, au foyer de jeunes travailleurs de Saint-Lô. Là, il les aurait agressées sexuellement. L’une échappa des mains de son tourmenteur en prenant la fuite, l’autre fut contrainte et violée. Au tribunal, pour sa défense, l’homme soutient que les deux étaient consentantes.
C’est le capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô qui enquêta, après la plainte de la première victime. Ses investigations lui permirent d’établir un lien entre cette affaire et la plainte pour viol de la deuxième victime qui, entre-temps, avait été classée sans suite. Le brigadier-chef ayant pris la déposition de la deuxième plaignante avait, sans recherches approfondies, conclu que l’absence de consentement n’était pas manifeste.
Le capitaine expliqua à la cour que, lors de sa garde à vue, l’accusé avait tenté de peloter les cuisses de l’interprète, l’obligeant à placer un policier entre la traductrice et celui-ci. Il indiqua de même que ce dernier « considérait les femmes françaises comme des p**** […] et qu’il avait un comportement de prédateur ».
La Manche libre rajoute que « les experts qui ont examiné l’accusé s’accordent tous pour le décrire comme narcissique et égocentré et que dans sa culture d’homme du Bangladesh, son pays d’origine, “les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel” ».
Vous avez bien lu : « statut d’objet sexuel ». Cette dénomination est horrible et pourtant vous ne trouverez pas un mot dans la presse, sauf La Manche libre.
Mais le plus ahurissant reste à venir.
Le verdict est tombé mercredi 21 novembre 2018. Malgré les six ans de réclusion criminelle requis par l’avocat général, le mis en cause a été acquitté du viol, il a simplement été condamné, pour l’agression sexuelle de la première victime, à deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve. Il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels. Ce violeur « est donc ressorti libre du palais de justice de Coutances ».
Comment cela est-il possible ? L’avocat de la défense nous fournit la réponse. Elle a plaidé les difficultés d’interprétation qui, selon elle, sont le fil conducteur de ces affaires. Difficulté d’interprétation, notamment, de la part de son client qui « n’avait pas les codes culturels » pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise. Suite à cet effet de manche, le tribunal a estimé que l’accusé n’avait pas conscience d’imposer un rapport sexuel. « Heureusement », le président a pris soin de préciser que « la décision de la cour n’est pas une remise en cause de la sincérité » de la plaignante.
Ce jugement est grave pour le futur car, en extrapolant, je peux excuser demain des assassins islamistes en arguant du fait qu’attachés à la « charia », ils n’avaient pas les codes culturels pour discerner le bien et le mal inhérents à notre société.
Femmes de France, il est urgent de vous avertir : aujourd’hui, si le code de conduite d’un étranger est différent de celui de notre pays, il pourra vous considérer comme une p*** et vous violer… sans être puni.
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