09/02/2018
LA FRANCE SUR UNE ROUTE SANS ISSUE ?
Examinons et analysons la situation actuelle de la France
avec une objectivité totalement apolitique.
notre proche futur est irréversible,
nous allons vers le défaut de paiement et la faillite.
Que peut-on faire ?
Rien.
Car tout ce qui pourra être tenté
afin d’améliorer cette situation dramatique est voué à l’échec
par l’opposition politique
quelle soit de gauche ou de droite,
par les syndicats,
par les corporatismes,
par les grèves.
Qui interdira le droit de grève ?
Qui autorisera les manifestations (sans violence)
uniquement les dimanches et jours fériés ?
Vous connaissez déjà la réponse, n’est-ce pas ?
Je reste persuadé
Qu’ Emmanuel Macron a la ferme intention de réformer depuis 2017
mais il ne va pas jusqu’au bout,
comme il devra également renoncer s’il était réélu
ou comme devra renoncer celui qui sera élu,
le nouveau président.
En 1789, le roi, les courtisans, la noblesse, etc.
ont ruiné la France
et le peuple s’est soulevé et la royauté a disparue.
Les régimes qui ont suivi n’ont guère apporté d’améliorations,
ni les républiques successives.
Alors quoi ?
Une nouvelle révolution est-elle obligatoire ?
Sans aucun doute oui
mais pour installer quoi ou qui à la tête du pays?
La royauté certainement pas,
une énième république inopérante,
le communisme,
un nouveau de Gaulle,
une démocratie différente mais laquelle ?
L’Islam, il arrivera peut être sans révolution.
Alors ?
Seul un homme fort peut nous sauver.
Une dictature donc ?
Un Staline,
un Hitler,
un Franco ?
Bien sur que non.
Nous sommes capables de nous révolter
mais incapables de savoir
par quoi ou par qui remplacer ce que nous avons.
Comment nous retrouvons-nous devant un tel marasme ?
Contrairement à l’analyse générale qui dit que
«l’euro est une monnaie sans nation»
je dirai que «l’euro est une monnaie avec trop de nations».
La paternité du système monétaire européen revient à Jacques Delors.
Il savait qu’une monnaie devait suivre la création d’une nation
mais qu’elle ne devait jamais la précéder.
Il a inversé sciemment l’ordre naturel des choses
afin que d’aboutissement de l’euro devienne moyen
de faire avancer la construction de l’Europe.
Il a tenté ainsi un énorme pari qui aujourd’hui se retourne contre l’Europe.
Tous les chefs de gouvernements analysent objectivement les situations
mais leur désir légitime d’être réélus est le plus fort.
Donc, puisqu'il n'existe pas de solution,
que va-t-il se passer ?
Demain, les marchés financiers prendront le pouvoir
et ils le feront à leur manière,
c'est-à-dire sans états d’âme, sans pitié et avec brutalité.
Les effets seront désastreux
surtout comme toujours pour le peuple.
Nous serons confrontés à une crise d’ampleur
bien plus dramatique qu’en 1929.
Seules une saine et rigoureuse gestion des deniers publics, de l’économie
et une réglementation drastique du secteur financier
pourraient nous sortir du gouffre…
Mais ne rêvons pas !!
Pasteur BLANCHARD |
.
09:24 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.